1918

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Cette page concerne l'année 1918 du calendrier grégorien.

Événements à Metz

Après des décennies de domination allemande et d'annexion (depuis 1870), la ville de Metz et l'Alsace-Moselle sont redevenus des territoires français. L’accueil des troupes françaises à Metz en novembre est triomphal, mais des tensions existent, car certains habitants, germanisés après près d’un demi-siècle, sont méfiants. Les autorités françaises mènent une politique de « re-francisation » accélérée. La plupart des rues, des enseignes et des lieux sont remis en français à Metz, après avoir été germanisés ou passés en deux langues. Après la Libération de 1918, la statue de Lafayette sur un cheval est placée dans le jardin Boufflers.

La rue du Haut-Poirier devient rue du Chanoine-Collin. Roger Foret est le dernier Bürgermeister de Metz depuis 1911. Il sera remplacé par Charles Victor Prével.

Une épitaphe en latin « Ainsi passe la gloire du monde » est gravée sur le parchemin d'une statue présente sur la cathédrale de Metz.

En décembre, Philippe Pétain, héros de la Grande Guerre, est fait maréchal de France par Raymond Poincaré et Georges Clémenceau dans les jardins de l'Esplanade. Le Boulevard Poincaré prend son nom définitif.

Le Palast-Kinema devient Le Palace. Réouverture de l'Apollo sous son nom. L'Eden-Kinema devient l'Eden. L'Esplanaden-Kinema devient le Cinéma de l'Esplanade, puis Cinéma Français et Cinéma-Variétés La Cigogne. Réouverture de l'Eldorado.

Article détaillé : Salles de cinéma à Metz

Contexte historique

La France est sous la Troisième République depuis 1870. Raymond Poincaré (républicain) est président de la République depuis 1913. Profondément patriote et anti-allemand, il reste à la tête du pays jusqu'à la fin de la guerre. Il joue un rôle diplomatique clé en maintenant l'unité nationale malgré la lassitude de la population. Le chef du gouvernement est Georges Clemenceau (Parti radical) depuis 1917. Il dirige la France d’une main de fer et impose une politique de guerre totale et refuse toute négociation avec l'Allemagne avant sa reddition complète. Une dernière offensive entre mars et juillet sur le front occidental menace Paris. Mais les alliés américains et les Français tiennent bon. La contre-offensive dure jusqu'en novembre. L'Armistice est signée le 11 novembre dans un wagon à Rethondes.

La France est saignée à blanc : 1,4 million de soldats français morts, 3 millions de blessés, l'économie est ravagée, certaines villes sont dévastées notamment en Alsace-Lorraine. Entre 1918 et 1920, environ 100 000 Allemands sont expulsés d'Alsace-Lorraine. Comme les noms de rues et de bâtiments, l'administration, la presse et l'éducation sont rapidement francisées.

Comme Metz, les territoires d'Alsace et de Moselle reviennent à la France le 9 décembre.

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Références

Bibliographie

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