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Avenue Foch
L'avenue Foch est une grande route de contournement de la ville (Ring construit par les autorités allemandes) bâtie après la destruction des remparts et des fossés immergés, en 1903.
Histoire
En 1903, après la destruction des remparts, les autorités allemandes font construire une large avenue sur le talus et les fossés comblés. La route fait partie du Ring, le plan d'une ceinture routière périphérique à la ville qui délimite l'ancienne ville de la Neustadt, la Nouvelle Ville à l'architecture prussienne.
Origine des dénominations
Topographie de la voie
Bâtiments et monuments
Hôtel Royal
Situé à l'angle de l'avenue (n°23) et de la rue Charlemagne, le grand hôtel Royal a été construit entre 1904 et 1905, juste après le percement de l'avenue, comme hôtel luxueux 4 étoiles du nouveau quartier impérial. Nommé « Hôtel Terminus » [Note 1] comme les hôtels à proximité des gares de l'empire, il présente une façade néo-romane de l'architecture Jugendstil [1]. Il ouvre ses portes en mars. L'empereur Guillaume y séjourne notamment en 1908 pour l'inauguration de la nouvelle gare à proximité [2]. Le nom des architectes, Hermann Billing et Wilhelm Vitalli sont effacés à la libération de Metz et 1918. L'hôtel est ensuite réquisitionné par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale.
Le nom du Royal n'est plus gravé au-dessus de la marquise mais on peut toujours voir l'ancienne inscription « hôtel royal » sur le fronton au dernier étage en 2022, mais aussi dans un cartouche sous la marquise, au-dessus de la porte d'entrée.
Sculpture d'Albert Ier
Une sculpture de Paul Niclausse représentant le roi Albert-Ier est installée le 28 juin 1936 [3]. Elle est entouré de deux bas-reliefs de 180cm de hauteur qui sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale [4], peut-être en 1940. A gauche, une femme regardant vers l'extérieur en toge antique représentant l'Indépendance. A droite, un homme en toge antique regardant aussi vers l'extérieur et allégorie du Courage. A l'arrière sont représentées deux autres allégories : La Guerre et La Paix.
Le buste du souverain est toujours installé sur le terre-plein central de l'avenue, au croisement avec la rue Châtillon. Sur le socle est inscrit « AU / ROI / SOLDAT / ALBERT I ER ». Il avait été caché pendant la guerre puis réinstallé à sa place le 30 mai 1948.
Hôtel des Mines
Au 19 bis, l'imposant bâtiment situé à côté de l'Hôtel Royal, l'« hôtel Terminus » est construit entre 1904 et 1906 en grès rouge du Palatinat caractéristique de l'architecture allemande à Metz. Le bâtiment est commandé par la Société Catholique Immobilière pour devenir la Maison Catholique Sociale [5]. D'inspiration néo-renaissance rhénane, il est d'architecture typique wilhelmien et devient finalement un hôtel. Il est racheté par l'Hôtel Royal en 1910. Il revient à la France à la libération en 1918 et devient l'Hôtel des Mines et de la Métallurgie. En 1940, la bâtiment (devenu Bergamt) est réquisitionné par le service des mines de l'empire nazi en 1940. Les 25 et 26 décembre 1940, Hitler fait un passage et un discours à Metz. Il dormira à l'Hôtel des mines, sur l'avenue Foch. En 1933, l'école Pigier semble être domiciliée au 21, dans ces locaux [Note 2]. Après la guerre, l'hôtel redevient l'« Hôtel des Mines » jusque dans les années 1960. Racheté au début des années 1970 par l'Union des Sécurités Sociales Minières, il est transformé en ensemble de bureaux puis devient plus tard [réf. souhaitée] le siège de la Carmi-Est [6].
Faits et anecdotes
Une entrée de l'Hôtel en 1906. Hôtel Terminus jusqu'en 1918, Bergamt en 1940 et Hôtel des Mines en 1945. L'école Pigier en 1933 ? n°21[Note 2] Racheté au début des années 1970 par l'Union des Sécurités Sociales Minières, il est transformé en ensemble de bureaux puis devient plus tard le siège de la Carmi-Est. La sécurité sociale minière en 2012 ou 2022.
n°23L'Hotel Royal « Bleu Marine » en 1996 [4]. Il existait déjà en 1930 avec la visite de Ahmed II Bey de Tunis. Hôtel de la marque « All Seasons » en 2010, « Ibis » depuis 2014. Entre 1961 et 2004, il est exploité par la Société du Louvre sous le nom Hôtel Royal Concorde puis Hôtel Royal Bleu Marine [1].
n°38A cet emplacement se trouvait l'ancienne porte Saint Thiébault. Un bas-relief représentant l'ouvrage est visible au-dessus d'une fenêtre du 1er étage de l'immeuble construit en pierre jaune par les Allemands, sous l'architecte Robert Dirr [Note 3]. A gauche on retrouve le blason de la ville et à droite le blason de la Lorraine.
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 (fr) PELLET Michel, « L'hôtel Le Royal, témoin des grandes heures de Metz » sur Les Echos (consulté le 4 novembre 2024)
- ↑ (fr) ROMARY Fabien, « Hôtel Royal (Metz) » sur Archi Wiki (consulté le 9 novembre 2024)
- ↑ (fr) LE REPUBLICAIN LORRAIN, « Histoire : le monument du Roi Albert 1er à Metz » sur republicain-lorrain.fr (consulté le 9 novembre 2024)
- ↑ 4,0 et 4,1 (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
- ↑ (fr) ASSOCIATION LE SAVOIR FER, « Le Savoir... FER - 191 - 5ème édition » sur http://savoir.fer.free.fr/ (consulté le 10 novembre 2024)
- ↑ (fr) DEMATTE Delphine, « Colossal hôtel des Mines ! » sur republicain-lorrain.fr (consulté le 10 novembre 2024)
Notes
- ↑ Voir le permis de construire 2PC3284 des Archives Municipales.
- ↑ 2,0 et 2,1 Voir le permis de construire 2PC3281 des Archives Municipales.
- ↑ Voir le permis de construire 2PC3311 des Archives Municipales.