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Rue Châtillon
La rue Châtillon est une rue du centre-ville de Metz, formée en 1739 sur les remparts détruits de la tour Serpenoise. Elle se nommait alors rue Neuve-Saint-Gougoulf.
Histoire
Elle prend le nom de rue Helvetius en 1793 suite à la révolution et la suppression de toutes les références religieuses par les révolutionnaires.
Une partie des terrains de l'Abbaye Sainte Glossinde sont utilisés pour construire les bâtiments le long de la rue, jusqu'à l'angle avec le Rempart St Thiebault. Ces terrains avaient été achetés pour construire les remparts et les fossés de la ville, puis Louis XV a rendu les terrains en 1738 à Belle-Isle.
En 1940, la rue se renomme Professor Dr. Keunestrasse puis de 1941 à 1944 Keunestrasse.
Origine des dénominations
Topographie de la voie
Bâtiments et monuments
Hôpital Saint André
Une maison est bâtie au n°4 par les religieux de Châtillon sur un terrain concédé dans cette rue en 1739 par le roi. Ce bâtiment, connu sous le nom de Refuge de Châtillon, est un abri pour religieux en temps de guerre. Il donne son nom à la rue [1]. En 1775, le refuge est racheté par la ville qui en fait le logis du premier président du Parlement de Metz. Il sera finalement habité par M. Chifflet d'Orchamps puis M. Hocquart de Mony. Le bâtiment change plusieurs fois de propriétaires jusqu'en 1860 où il sera racheté par les religieuses du couvent du Sacré Cœur de Montigny. Devenu l'Hôpital Saint André, le lieu est fermé en 2013 et les services transférés au nouvel Hôpital Robert Schuman.
Faits et anecdotes
n°2Le lieutenant général Gottlieb von Haeseler habite au 2 [1] (NDLR : plus probablement au 2bis actuel) lorsqu'il commandait le 16e corps d'armée de l'armée impériale allemande à Metz de 1890 à 1903.
Au numéro 3, des travaux au sous-sol en 1847 mettent à jour des sépultures de l'abbaye Sainte-Glossinde, des pierres sculptées et un chapiteau d'origine romaine [1].
Sur la façade dans l'angle, on peut voir une plaque noire en haut de l'immeuble. Avant la Révolution, cet encadrement en marbre portait une inscription en lettres dorées.n°11
Références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)