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==Contexte historique== | |||
La Lorraine est un duché indépendant depuis [[1542]], issu du Saint-Empire romain germanique qui garde encore une grande influence. Le [[duc de Lorraine et de Bar]] est Charles III, encore enfant, la régence est donc assurée par sa mère Christine de Danemark. Elle est écartée par Henri II en raison de son amitié pour [[Charles Quint]], et Nicolas de Mercœur devient régent. | |||
Metz était jusqu'à présent une « ville libre d'Empire », soit une ville autonome du Saint-Empire, et capitale de la [[République messine]]. Avec le [[siège de Metz]] et l'annexion des [[Trois-Évêchés]], Metz devient une ville sous protectorat français bien qu'appartenant toujours à l'empire romain germanique, ce qui signifie que l'administration locale continue d'exister sous surveillance de la France. La ville commence alors à se développer comme une place forte stratégique pour le royaume. | |||
En France, le roi est [[Henri II]], issu de la maison capétienne de Valois (Charles VII, Louis XII, François Ier). La dixième guerre d’Italie (1552-[[1556]]) débute avec la prise de Metz. Elle oppose toujours le roi Henri II, qui cherche à étendre son influence en Italie, allié à l'empereur ottoman, au Saint-Empire romain germanique de Charles Quint et ses alliés espagnols. La France profite des tensions religieuse en Europe pour s'allier aux princes protestants allemands dans la guerre contre Charles Quint, afin d'isoler politiquement l'Empire. | |||
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Cette page concerne l'année 1552 du calendrier grégorien.
Événements à Metz
Le 15 janvier, le roi de France Henri II s'allie aux princes protestants allemands Maurice de Saxe et Albert de Brandebourg, révoltés contre l'empereur du Saint-Empire Charles Quint. Il signe le Traité de Chambord et en échange, revendique les Trois-Évêchés. Au cours du « Voyage d’Allemagne » au printemps et à l'été, il s'empare de ces territoires (Toul, Metz, Verdun) et les annexe à la France.
Le 18 avril, Henri II entre à Metz et installe un gouverneur, ce qui déclenche la dixième guerre d’Italie (fin en 1556) et la colère de l'empereur du Saint-Empire Charles Quint. Il fuit en juin, menacé par les princes protestants puis signe la « paix de Passau » qui leur garantit la liberté religieuse.
Le 31 octobre, c'est le début du siège de Metz par Charles Quint. Revenu d'Allemagne avec 60 000 hommes, il se confronte à la défense victorieuse de François Ier de Lorraine, duc de Guise (fin en janvier 1553). Metz devient alors un protectorat français (comme la majorité des villes du Saint-Empire « ne parlant pas allemand » [1]) et l'événement constitue un tournant dans la guerre entre la France et le Saint-Empire. Il faudra atteindre 1648 pour que l'évêché devienne une annexion française de jure.
Le grand Amphithéâtre de Metz disparaît lors d'une nivellement d'un quartier désormais à vocation militaire à cet endroit. Le Retranchement de Guise est construit. On note aussi la fin des travaux de la Cathédrale Saint-Étienne actuelle par Pierre Perrat. Le 11 avril, elle est consacrée.
Contexte historique
La Lorraine est un duché indépendant depuis 1542, issu du Saint-Empire romain germanique qui garde encore une grande influence. Le duc de Lorraine et de Bar est Charles III, encore enfant, la régence est donc assurée par sa mère Christine de Danemark. Elle est écartée par Henri II en raison de son amitié pour Charles Quint, et Nicolas de Mercœur devient régent.
Metz était jusqu'à présent une « ville libre d'Empire », soit une ville autonome du Saint-Empire, et capitale de la République messine. Avec le siège de Metz et l'annexion des Trois-Évêchés, Metz devient une ville sous protectorat français bien qu'appartenant toujours à l'empire romain germanique, ce qui signifie que l'administration locale continue d'exister sous surveillance de la France. La ville commence alors à se développer comme une place forte stratégique pour le royaume.
En France, le roi est Henri II, issu de la maison capétienne de Valois (Charles VII, Louis XII, François Ier). La dixième guerre d’Italie (1552-1556) débute avec la prise de Metz. Elle oppose toujours le roi Henri II, qui cherche à étendre son influence en Italie, allié à l'empereur ottoman, au Saint-Empire romain germanique de Charles Quint et ses alliés espagnols. La France profite des tensions religieuse en Europe pour s'allier aux princes protestants allemands dans la guerre contre Charles Quint, afin d'isoler politiquement l'Empire.
Pages qui parlent de cette date
- Cathédrale Saint-Étienne (← liens)
- 1553 (← liens)
- 1556 (← liens)
- 1560 (← liens)
- 1562 (← liens)
- 1563 (← liens)
- 1564 (← liens)
- 1567 (← liens)
- 1598 (← liens)
- 1648 (← liens)
- Metz (← liens)
- Maire de Metz (← liens)
- XVIe siècle (← liens)
- Musée de La Cour d'Or (← liens)
- Porte Serpenoise (← liens)
- Arsenal d'artillerie (← liens)
- Boulevard Paixhans (← liens)
- Portes de Metz (← liens)
- Rue aux Ours (← liens)
- Abbaye Saint Arnould (← liens)
- Église Saint Martin de Metz (← liens)
- Collège Saint Clément (← liens)
- Église Saint Clément (← liens)
- Palais de justice de Metz (← liens)
- Fête de la Mirabelle (← liens)
- Abbatiale Sainte Glossinde (← liens)
- Amphithéâtre de Metz (← liens)
- Faubourgs de Metz (← liens)
- Tour Camoufle (← liens)
Références
- ↑ (fr) CORNETTE Joël, « Les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun contrôlés par la France » sur Ministère de la culture (consulté le 11 novembre 2016)