1556

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Cette page concerne l'année 1556 du calendrier grégorien.

Événements à Metz

Depuis 1552 et le siège de Metz, la ville et les Trois-Évêchés sont désormais sous protectorat français (comme la majorité des villes du Saint-Empire « ne parlant pas allemand » [1]) au sein du Royaume. Il faudra cependant attendre 1648 pour que l'évêché devienne une annexion française de jure. A Metz, on débute la construction de la Citadelle de Metz dans une ville qui devient une place forte, porte d'entrée de la France sur le front est du Saint-Empire.

Contexte historique

La Lorraine est un duché indépendant depuis 1542, issu du Saint-Empire romain germanique qui garde encore une grande influence. Le duc de Lorraine et de Bar est Charles III, encore enfant, la régence est donc assurée par Nicolas de Mercœur. Depuis 1552, Metz est une ville sous protectorat français bien qu'appartenant toujours à l'empire romain germanique, ce qui signifie que l'administration locale continue d'exister sous surveillance de la France. La ville commence alors à se développer comme une place forte stratégique pour le royaume.

Le duché est encore tiraillé entre le Saint-Empire et la France à cette période. En France, le roi est Henri II, issu de la maison capétienne de Valois (Charles VII, Louis XII, François Ier). La dixième guerre d’Italie (1552-1556) oppose toujours le royaume de France allié à la République de Sienne et à l'empire Ottoman, au Saint-Empire romain germanique de Charles Quint et ses alliés espagnols. La France a profité des tensions religieuses en Europe et des rebellions contre Charles Quint pour étendre son influence, par exemple en s'alliant aux princes protestants allemands mais aussi en soutenant les Corses contre la République de Gênes.

En janvier, Charles Quint abdique, ce qui met fin à la guerre d'Italie. Le Saint-Empire, qui compte dans ses rangs l'Espagne, Naples, Jérusalem, la Sicile ou les Pays-Bas, accepte une trêve (la trêve de Vaucelles) le 5 février. L'empire reconnaît alors que Metz, la Corse, la Savoie et le Piémont appartiennent à la France. Pour cinq mois seulement. Son fils Ferdinand Ier hérite du Saint-Empire romain germanique, son frère Philippe II de toutes les autres possessions. La guerre reprend entre Henri II et Philippe II pour le contrôle des Espagnes, de l'Italie et des Flandres.

Pages qui parlent de cette date

Références

  1. (fr) CORNETTE Joël, « Les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun contrôlés par la France » sur Ministère de la culture (consulté le 11 novembre 2016)

Bibliographie

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