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Place Saint Louis
La place Saint Louis est une grande place historique de Metz, dont l'architecture des bâtiments qui la bordent sont des vestiges de l'époque médiévale de la cité. Les nombreuses arcades abritent des commerçants depuis le Moyen Âge. La plupart de ces bâtiments sont aujourd'hui inscrits aux monuments historiques.
Histoire
Lorsque la ville s'étend au-delà des premiers remparts médiévaux, un nouveau quartier est créé au XIIIe siècle : en Vésigneuf [1],[2]. Les maisons à arcades de la place sont construites par des banquiers lombards sur l'ancien mur d'enceinte de la ville gallo-romaine au IIIe siècle, constitué de pierres tombales, dont l'alignement reprend celui des maisons de la place Saint-Louis et la rue du Change [3].
Sous les arcades qui longent toute la place d'un côté, ce sont des commerces depuis le Moyen Âge. On y trouvait notamment des banquiers qui pratiquaient le change de la monnaie en or et argent avec les autres pays au XIVe siècle et au XVe siècle. C'est à cette époque que la place prend son nom de place du Change.
Jusqu'au XIVe siècle [2] ou la fin du XVe siècle [4], les représentations des Mystères, un théâtre religieux, s'y tenaient, puis ont ensuite été envoyées place de Chambre.
En 1707, une statue de Louis XIII, présentée comme représentant Saint Louis est érigée par M. Ferrand, curé de l'église Saint-Simplice [1] au centre de la place, sur une fontaine tout juste installée. Cette œuvre est retrouvée dans les ruines de la Citadelle. La place est alors renommée place Saint Louis. Il faudra attendre 1867 pour voir le vrai Saint Louis sur son piédestal, grâce à une sculpture de Charles Pêtre.
La fontaine sera déplacée en 1746 sur le mure de l'hôtel de Foucquet.
Durant la Révolution, pour retirer tous les signes religieux de la ville, les Révolutionnaires renomment la place en place de la Liberté.
La place, qui possédait un parking pour les véhicules, est devenu piétonne le 8 novembre 2007. En 2008, elle devient un espace partagé voitures-piétons sur une partie de son emprise, une première en France [5].
Origine des dénominations
En Vésigneuf
Petite Place
En Chainge, En Change et Place du Change
Place de la Liberté
St Ludwigsplatz, Place Louis, Place Saint-Louis
Platz unter den Bogen
Topographie de la voie
Un panneau de rue est situé sur le mur des arcades à l'angle avec la rue de la Tête d'Or. Il indique « Place Saint Louis / Avant 1707, Place au Change. » On trouve l'exact même panneau quelques mètres en face, sur le mur opposé sur la même rue. En face, sur le mur à l'angle avec la place Saint-Simplice, on trouve un panneau de type touristique marron. Il indique « Place St Louis / Avant 1707, place au Change ». Il se trouve aussi sur le mur des arcades à l'angle avec l'accès vers la place du Quarteau. On trouve un panneau de signalétique normale mais marron et non bleu sur le mur des arcades près de la Statue de Saint-Louis. Et enfin un panneau bleu traditionnel sur le mur à l'angle de la place Saint-Simplice côté sud (« Place Saint Louis »), également visible sur le mur à l'angle de la rue de l'Abreuvoir et sur le mur à l'angle avec la rue Royale.
À date d'octobre 2022, la place est entièrement piétonne mais une voie de mobilité douce à double sens permet de rejoindre la rue Tête d'Or ou la place du Quarteau. Il n'y a aucun arrêt de bus.
Bâtiments et monuments
Faits et anecdotes
n°8En 1892, l'imprimerie Delhalt du 8 place Saint-Louis est achetée par une Société de Messins, et apporte le matériel au n°14 rue des Clercs dans la maison reconstruite après l'incendie de l'imprimerie Rousseau-Pallez dans la nuit du 3 au 4 décembre 1871. Elle imprimera le journal Le Lorrain [6].
n°10/12En 1963, 1992, 1997 ou 2023, la pharmacie Masius fait l'angle avec la place Saint-Simplice. Une potentielle pharmacie est aussi présente au début du XXe siècle, « Duval » [Note 1].
n°19/21Dans les années 1910/1920, le magasin de J. Becker, confection et chaussures [Note 2]. En 2024, le bar-restaurant « les Trois Fils ».
À l'angle avec la rue Tête d'Or, le fleuriste « Sibille » dans les années 20.n°23
n°32En 1992, une agence « Crédit Agricole » [Note 3].
n°34En 1992, une boutique « France Télécom » [Note 3].
n°36En 1992, une agence « Banque Populaire » [Note 3].
n°37Au 37 ? Le magasin d'Alfred Loeb en 1924 [Note 4].
En n°38décembre 1909 ouvre le Théâtre Messin qui devient l'Eldorado puis prend de nombreux noms jusqu'à sa fermeture en 1925. En 1992, c'est la boutique de « La Redoute ».
Au 43 ? Un comptoir d'alimentation en 1924 [Note 4].n°43
En 1992, on trouve la boulangerie Saguez [Note 3].n°44
n°47/49/51Au début du XXe siècle (vers 1910) et au moins jusqu'en 1990 [Note 5], on trouvait les magasins Bernardy sous les arcades du 47 au 51 (des restaurants et bars, dont « le 47 » en 2019 et 2022).
n°65En 1992, le bar « Jullien » [Note 6].
En 1992, un hôtel restaurant. En 1963, le Café de Paris [Note 7].n°67
Dans les années 20, au 44 rue Tête d'Or, à l'angle avec la place, sous l'arcade, on trouve un magasin de faïences, verreries et porcelaine [Note 8].
En 1956, la boutique de graines Simon Louis Frères se trouve sur cette place, à une adresse non référencée [réf. souhaitée],[Note 9].
Au 30 de la place Saint-Simplice, à l'angle, le café « La Bourse Reine Pils » en 1963 [Note 7].
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 (fr) TEXIER Fabienne, Metz, il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Prahecq : Editions Patrimoines et médias, 2010 (ISBN 978-2-916757-51-3)
- ↑ 2,0 et 2,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
- ↑ (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
- ↑ (fr) SEBAOUI, Saada-Gisèle, « Ces petits mondes à la vitesse du piéton » sur Républicain Lorrain (consulté le 24 février 2024)
- ↑ (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
Notes
- ↑ Voir l'image p54 de l'ouvrage suivante : (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
- ↑ Voir l'image 4Fi479 des Archives municipales.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Voir l'image 1Fi521 des Archives municipales.
- ↑ 4,0 et 4,1 Voir l'image 4Fi1231 aux Archives municipales.
- ↑ Voir l'image 2Fi1673 des Archives municipales.
- ↑ Voir l'image 1Fi522 des Archives municipales.
- ↑ 7,0 et 7,1 Voir l'image 2Fi771 des Archives municipales.
- ↑ Voir l'image 1Fi299 des Archives municipales.
- ↑ Voir l'image 2Fi257 des Archives municipales.