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* [[Porte de Thionville]] à l'entrée du [[Fort Moselle]] (actuel [[Pont Eblé]]) {{Référence souhaitée}}. Détruite.
* [[Porte de Thionville]] à l'entrée du [[Fort Moselle]] (actuel [[Pont Eblé]]) {{Référence souhaitée}}. Détruite.
* [[Porte du Saulcy]], ou [[Porte de Saulcy]], citée en [[1771]], dans le ''Dictionnaire universel de la France'', du cartographe lorrain Mathias Robert de Hesseln, ou en [[1872]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=MINISTERE DE LA CULTURE|url=https://www.archives.museedesplansreliefs.culture.fr/viewer/8500/?offset=#page=1&viewer=picture&o=info&n=0&q=|titre=Metz. Plan de la Porte de Saulcy, recto. Pont des Morts.|site=Musée des plans reliefs|consulté le=15 janvier 2024}}</ref>. Située sur le rempart à l'emplacement qui deviendra la [[place du Saulcy]]. Elle est démontée en [[1902]] avec les remparts.
* [[Porte du Saulcy]], ou [[Porte de Saulcy]], citée en [[1771]], dans le ''Dictionnaire universel de la France'', du cartographe lorrain Mathias Robert de Hesseln, ou en [[1872]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=MINISTERE DE LA CULTURE|url=https://www.archives.museedesplansreliefs.culture.fr/viewer/8500/?offset=#page=1&viewer=picture&o=info&n=0&q=|titre=Metz. Plan de la Porte de Saulcy, recto. Pont des Morts.|site=Musée des plans reliefs|consulté le=15 janvier 2024}}</ref>. Située sur le rempart à l'emplacement qui deviendra la [[place du Saulcy]]. Elle est démontée en [[1902]] avec les remparts.
* La [[poterne d'Anglemur]] ou [[porte d'Anglemur]], à côté de la [[tour des Vignerons]], construite au [[XIIIe siècle]] et détruite en [[1560]] pour la construction de la Citadelle. Des vestiges sont encore visibles à son emplacement, [[Boulevard Poincaré]].  
* La [[poterne d'Anglemur]] ou [[porte d'Anglemur]], à côté de la [[tour des Vignerons]], construite au [[XIIIe siècle]] et détruite en [[1560]] pour la construction de la [[Citadelle de Metz|Citadelle]]. Des vestiges sont encore visibles à son emplacement, [[Boulevard Poincaré]]. Une vierge de 14 ans aurait été emmurée par les païens dans la tour pour rendre la ville inviolable <ref>{{Ouvrage/MAREuro}}</ref>.  
* Autres portes citées en [[1324]] : la [[porte des Repenties]], la [[poterne Saint-Nicolas]], la [[porte du pont Dame-Colette]], la [[porte du Haut-Champé]], la [[Porte de la Saux-en-Rhimport]], la [[Porte de l'Hôtel-Lambert]], la [[porte d'Outre-seille]], et la [[porte de Patar]] <ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|auteur=BLE|url=http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2015/03/04/comment-les-allemands-transformerent-metz-au-debut-du-xxeme-siecle/|titre=Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle|site=BLE Archives|consulté le=15 juillet 2023}}</ref>.
* Autres portes citées en [[1324]] : la [[porte des Repenties]], la [[poterne Saint-Nicolas]], la [[porte du pont Dame-Colette]], la [[porte du Haut-Champé]], la [[Porte de la Saux-en-Rhimport]], la [[Porte de l'Hôtel-Lambert]], la [[porte d'Outre-seille]], et la [[porte de Patar]] <ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|auteur=BLE|url=http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2015/03/04/comment-les-allemands-transformerent-metz-au-debut-du-xxeme-siecle/|titre=Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle|site=BLE Archives|consulté le=15 juillet 2023}}</ref>.
* Sur l'actuelle [[place du Quarteau]] : la [[Porte du Champ]] jusqu'au [[XIIIe siècle]] qui permettait d'accéder au [[Champ-à-Seille]] (actuelle [[place Coislin]]) <ref name=":1" />.
* Sur l'actuelle [[place du Quarteau]] : la [[Porte du Champ]] jusqu'au [[XIIIe siècle]] qui permettait d'accéder au [[Champ-à-Seille]] (actuelle [[place Coislin]]) <ref name=":1" />.
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Attention, la [[Porte de la Madeleine]], déplacée dans les remparts de la Seille encore visibles actuellement près des tours des corporations en [[1980]], n'est pas une porte de ville mais une porte d'un ancien asile.
Attention, la [[Porte de la Madeleine]], déplacée dans les remparts de la Seille encore visibles actuellement près des tours des corporations en [[1980]], n'est pas une porte de ville mais une porte d'un ancien asile.



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Voici une liste des portes de Metz, qui ont permis au fil des siècles de rentrer et sortir de la cité fortifiée lorsqu'elle disposait de remparts. Certaines sont encore présentes de nos jours dans la ville.

Historique

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La porte Saint-Thiébault.

Après le premier mur gallo-romain du IIIe siècle, au IXe siècle et au Xe siècle, Metz construit de nouveaux remparts pour défendre la cité, qui englobe désormais l'île du Saulcier, toute l'île Chambière et l'Outre-Seille. On entre dans la ville par une multitude de ponts qui deviendront pour la plupart les futures portes (Porte Serpenoise et Porte Saint-Thiebault au sud, Porte Maizelle et porte des Allemands sur la Seille, portes du pont Thiefroy et pont des Morts sur la Moselle).

En 1235, les remparts sont renforcés avec 6 km de murailles et 38 tours [1]. En 1324, on entre dans 18 portes désormais : la porte Serpenoise, la porte Saint-Thiébaut, la porte en Chandellerue, la porte des Repenties, la poterne Saint-Nicolas, la porte Mazelle, la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe, la porte du pont Dame-Colette, la porte du Haut-Champé, la porte de France, la Porte du Pont Rémond, la Porte de la Saux-en-Rhimport, la Porte de Chambière, la Porte de l'Hôtel-Lambert, la porte d'Outre-seille, la porte du Pontiffroy, la porte du pont des Morts, la porte d'Anglemur et la porte de Patar [2]. D'autres listes évoquent la porte de Chauleruelle (Chauderuelle ?) à la place de la poterne Saint Nicolas [3]. Au XVe siècle, on compte 76 tours et 12 portes sur 5,5 km de remparts [4].

En 1771, dans le Dictionnaire universel de la France, du cartographe lorrain Mathias Robert de Hesseln, seulement 7 portes sont citées. « On entre dans Metz par sept portes ; savoir, la porte des Allemands, la porte Mazelle, la porte S. Thibault, la porte du pont des Morts, autrement appelée la porte de France, la porte de Thionville, la porte Chambrière &  la porte de Saulcy. Plusieurs de ces portes ou pont-levis sont répétés deux, trois & même quatre fois ; les unes ont une double porte de bois &  les autres plusieurs ponts-levis, suivant les différents ouvrages de fortifications qui les défendent. »

Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, de nouvelles portes sont ouvertes dans les nouveaux remparts en double couronne. La quasi totalité des portes seront détruites lors des grands travaux de l'annexion à la fin du XIXe et au début du XXe siècle par les Allemands qui arasent les remparts et comblent les douves des fossés et une partie de la Seille.

La porte Saint-Thiébault.

Liste des portes

Porte-anglemur-plaque.jpg

Attention, la Porte de la Madeleine, déplacée dans les remparts de la Seille encore visibles actuellement près des tours des corporations en 1980, n'est pas une porte de ville mais une porte d'un ancien asile.

Références

  1. (fr) BOUR René, Histoire de Metz, Metz : Éditions Serpenoise, 1978 (ISBN 978-2876923645)
  2. Revenir plus haut en : 2,0 et 2,1 (fr) BLE, « Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle » sur BLE Archives (consulté le 15 juillet 2023)
  3. Revenir plus haut en : 3,0 3,1 et 3,2 (fr) MARTIN Jean, Metz histoire & architecture, Metz : Editions Serpenoise, 1995 (ISBN 2876922231)
  4. Revenir plus haut en : 4,0 et 4,1 (fr) CONTI Elodie, Raconte-moi L’enceinte médiévale, Metz : Villes et Pays d'art et d'histoire, 2020 (ISBN n/c)
  5. Revenir plus haut en : 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 et 5,6 (fr) TEXIER Fabienne, Metz, il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Prahecq : Editions Patrimoines et médias, 2010 (ISBN 978-2-916757-51-3)
  6. (fr) ACADEMIE DE METZ, Mémoires de l'Académie de Metz, Volumes 74 à 75, Metz : Imprimerie Lorraine, 1895 (ISBN n/c)
  7. Revenir plus haut en : 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 et 7,7 (fr) BERRAR Jean-Claude, Memoire En Images : Metz Tome I, Saint-Cyr-sur-Loire : Editions Alan Sutton, 1996 (ISBN 2-84253-028-4)
  8. (fr) INCONNU, « Plan de la citadelle de Metz : 1747 » sur Limédia (consulté le 11 juillet 2022)
  9. (fr) INCONNU, « Plan des ville et citadelle de Metz et ses projets (1778) » sur Limédia (consulté le 27 juillet 2023)
  10. Revenir plus haut en : 10,0 et 10,1 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  11. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  12. (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
  13. Revenir plus haut en : 13,0 et 13,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  14. (fr) MINISTERE DE LA CULTURE, « Metz. Plan de la Porte de Saulcy, recto. Pont des Morts. » sur Musée des plans reliefs (consulté le 15 janvier 2024)
  15. (fr) MARTIN L., Metz l'européenne années 1993-1994, Nancy : Alyse Editions, 1992 (ISBN n/c)

Notes

Bibliographie