Boulevard Paixhans

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Boulevard Paixhans
Boulevard Paixhans
Localisation
Quartier:Ancienne VilleSection:2eDébut du tracé:rue de la Basse-SeilleFin du tracé:pont des Grilles
Historique

Le boulevard Paixhans est une rue de Metz, ancienne route nationale N 3 , reprenant le tracé des remparts à l'Est de la ville et longeant le Grand Meis.

Histoire

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Les ruines du couvent des Carmes.

Au XIIIe siècle, la voie est d'un côté la Dairangerue et de l'autre la rue Militaire [1]. Avant 1552, les terrains derrière le couvent des Carmes, dont l'Église des Grands-Carmes est un vestige, étaient connus sous le nom des Grands Meis ou du Grand Meis, c'est à dire grands jardins, un nom dérivé du latin Mansus. On y trouvait des champs fertiles et des maisons de vignerons et maraîchers dans une terre irriguée par la Seille à proximité [2], et l'emplacement du boulevard servait de fossés de délimitations avec le quartier [Note 1].

Rue limitrophe du quartier juif de Metz elle devient au XVIIIe la rue du Rempart des Juifs, puis avec la construction de l'Arsenal d'artillerie (de 1725 à 1730) dans les champs par-delà les fossés immergés, la rue du Rempart de l'Arsenal le 1er juillet 1816. Le 27 octobre 1854, la municipalité honore le général messin Henry-Joseph Paixhans et lui donne le nom de rue Paixhans. Entre 1875 et 1918, les Allemands traduisent en Paixhansstrasse.

L'école Debussy.

Au début du XXe siècle, lors des travaux de construction du ring, les Allemands détruisent une partie de l'enceinte fortifiée de l'Arsenal d'artillerie, ouvrant ainsi la ville jusqu'au cours normal de la Seille. Le rempart est détruit en 1902 [3] et la construction d'une nouvelle voie garde le nom de Paixhans par un arrêté du 20 octobre 1903 [1].

Durant l'annexion nazie, la route prend le nom de Moltkestrasse puis redevient rue Paixhans à la Libération. « En raison de l'importance de cette artère », la rue devient boulevard Paixhans lors du conseil municipal du 25 mars 1963 [Note 2].

A partir de 1862, le centre ville de Metz est traversé par la route nationale 3 de Paris à l'Allemagne, via le Pont des Morts. Mais, suite à des aménagements et déviations, par arrêté du ministre de l’équipement, du logement, des transports et du tourisme en date du 25 février 1997, la N 3 passe désormais par le ring allemand, dont le boulevard Paixhans [4]. Déclassée en 2006, la route devient D 603 puis la M 603 en 2021 suite à la création du réseau de Metz Métropole le 1er janvier 2020.

Origine des dénominations

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Dairangerue

Rue Militaire, rue du Rempart de l'Arsenal

Rue du Rempart des Juifs

Moltkestrasse

Rue Paixhans, Boulevard Paixhans, Paixhansstrasse

Topographie de la voie

À date d'octobre 2022, la rue est ouverte aux voitures en double sens sur tout son tracé.

Signalisations

En 2022, un panneau de rue est situé à l'angle du boulevard et de la rue des Remparts sur un poteau de signalisation. Il indique « Général né à Metz 1783 - 1854 ». Le même panneau se retrouve à l'angle avec la rue de la Basse Seille sur le mur d'une maison, mais aussi à l'angle avec la rue Marchant sur les ruines de l'ancienne église des Grands-Carmes.

Transports en commun

En septembre 2024 [5], on compte 1 arrêt de bus :

Dans le sens gare - Pontiffroy :
Arrêt Tanneurs (n°?) C11 St-JulienC13 Noisseville

P108 Vany

Bâtiments et monuments

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L'école d'artillerie

L'école d'artillerie à gauche, qui existe toujours, et l'arsenal détruit, à droite, lors des aménagements au début du XXe siècle.

En face de l'Arsenal d'artillerie, on trouve 16-18l'ancienne école d'artillerie construite en 1833 sur le couvent des Grands Carmes, vestige du XIIe siècle dont les ruines de l'église attenante sont encore visibles [6]. À l'abandon au XIXe siècle, le couvent est détruit et les Messins construisent le bâtiment (vu sur les plans de 1856 [7]), qui devient ensuite le casino des officiers (Artillerie-Kasino) durant l'annexion et jusqu'au début du XXe siècle [8]. Les arbres de la cour intérieure disparaissent ensuite avec l'installation de l'Ecole normale des filles, Ecole normale d'institutrices (visible sur le plan de sur le plan cadastral de 1897 et en 1930) puis l'« IUFM de Lorraine site de Metz » jusqu'en 2019. Il est incendié en 1919 [Note 3]. Le Département de la Moselle a ensuite vendu à un promoteur pour 5,4 millions d'euros [9] le bâtiment ainsi que le terrain et les bâtiments jusqu'à l'angle avec la rue du Rabbin Elie Bloch. Depuis, c'est un ensemble immobilier de logements [10]. L'emplacement a été occupé et habité dès le Ier siècle selon les travaux préparatoires au chantier [11].

L'école Chanteclair-Debussy

29L'École Chanteclair-Debussy a été inscrit aux monuments historiques le 17 février 2012 pour sa façade, la toiture ainsi que le gymnase en totalité.

Maison du Bâtiment et des Travaux Publics

Au n°1, en 1961 un grand immeuble de bureaux est construit, avec sur sa façade une sculpture de J. M. Baumel.

Église des Grands Carmes

A l'angle de la rue Marchant, l'ancienne église des Grands Carmes est classée.

Faits et anecdotes

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14A l'angle avec la Rue Marchant se trouve un confiseur « Eugène Freling » au début du XXe siècle [12]. En 1996 c'est une boulangerie pâtisserie. En 2008 et jusqu'en 2013 c'est un snack kebab « chez Baba », puis un snack italien « Hot & Cool » jusqu'en 2017. C'est ensuite une pizzeria « Chrono Pizza » jusqu'en 2019. Le bâtiment est à l'abandon jusqu'à au moins 2022.

Références

  1. 1,0 et 1,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  2. (fr) COLLECTIF, L'Austrasie. Revue de Metz et de Lorraine, Metz : Libr. Rousseau-Pallez, 1857 (ISBN n/c)
  3. (fr) BERRAR Jean-Claude, Memoire En Images : Metz Tome I, Saint-Cyr-sur-Loire : Editions Alan Sutton, 1996 (ISBN 2-84253-028-4)
  4. (fr) COLLECTIF, « Route nationale française 3 » sur Wikisara (consulté le 23 juillet 2023)
  5. (fr) LEMET, « Fiche horaire C11 » sur storage.googleapis.com (consulté le 2 février 2025)
  6. (fr) DE BOUTEILLER, Ernest, Notice sur les Grands-Carmes de Metz et sur leur célèbre autel, Munich : Blanc, 1860 (ISBN n/c)
  7. (fr) INCONNU, « Metz (1856) : Limite intérieure de la zone des Fortifications 9Fi3024 » sur Archives municipales (consulté le 27 juillet 2023)
  8. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  9. (fr) CALVEZ, Gaël, « L’ancien IUFM accueillera du logement haut de gamme » sur Républicain Lorrain (consulté le 24 avril 2024)
  10. (fr) ARCHIBCD, « Ancien IUFM Metz » sur archibcd.fr (consulté le 28 avril 2024)
  11. (fr) BRKOJEWITSCH, Gaël, « Metz – Ancien site de l’IUFM, boulevard Paixhans, rue Élie-Bloch » sur openedition.org (consulté le 24 avril 2024)
  12. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)

Notes

  1. Voir le plan de 1749, de 1720, de 1645, ou de 1575.
  2. Voir les délibérations du conseil municipal en 1963 dans le registre numérisé des archives municipal (p171).
  3. Voir l'image 4Fi206 des Archives municipales.

Bibliographie

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