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Depuis [[1552]] et le [[siège de Metz]], la ville et les [[Trois-Évêchés]] sont désormais sous protectorat français (comme la majorité des villes du Saint-Empire « ne parlant pas allemand » <ref>{{Lien web|auteur=CORNETTE Joël|site=Ministère de la culture|consulté le=11 novembre 2016|langue=fr|url=http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action-culturelle/celebrations-nationales/recueil-2002/vie-politique-et-institutions/les-trois-eveches/|titre=Les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun contrôlés par la France}}</ref>) au sein du Royaume. Il faudra cependant attendre [[1648]] pour que l'évêché devienne une annexion française ''de jure''. Dans la ville de garnison, on ouvre le [[Magasin aux Vivres]] construit en même temps que la [[Citadelle de Metz]]. | |||
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Issue de la maison capétienne de Valois (Louis XII, François Ier, [[Henri II]]...), le troisième fils d'Henri II, Charles IX, est en âge d'être roi depuis [[1563]] mais sa mère Catherine de Médicis continue d'assurer la régence. Malgré les efforts de pacification, les tensions entre catholiques et protestants explosent à nouveau et une Seconde guerre de Religion démarre. | |||
Le 29 septembre, les protestants, menés par Condé et Coligny, tentent d’enlever le roi pour le soustraire à l’influence catholique. Échec de l’opération, mais cela déclenche un nouveau conflit. En novembre, les protestants font le siège de Paris, mais doivent battre en retraite face à l’armée royale renforcée. Le 10 novembre à Saint-Denis, les forces protestantes affrontent les catholiques commandés par Anne de Montmorency. Malgré la victoire catholique, le commandant (Anne est un prénom épicène) est tué dans la bataille. Ce conflit durcit la position de la reine de France contre les protestants. | |||
En Europe, les tensions grandissent aussi autour des religions. Dans les Pays-Bas espagnols, un soulèvement protestant contre l'Espagne de Philippe II marque le début d'un conflit qui mènera à l'indépendance des Provinces-Unies. De son côté, l'Angleterre d'Élisabeth continue de soutenir les protestants d'Europe et surtout en France. | |||
La Lorraine est un duché indépendant depuis [[1542]], issu du Saint-Empire romain germanique qui garde encore une grande influence. Le [[duc de Lorraine et de Bar]] est Charles III, toujours neutre sur la situation européenne, tiraillé entre le Saint-Empire et la France à cette période, et qui espère garder son indépendance. Depuis [[1552]], [[Metz]] est une ville sous protectorat français bien qu'appartenant toujours à l'empire romain germanique, ce qui signifie que l'administration locale continue d'exister sous surveillance de la France. | |||
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Chronologies
Siècles
Années
Cette page concerne l'année 1567 du calendrier grégorien.
Événements à Metz
Depuis 1552 et le siège de Metz, la ville et les Trois-Évêchés sont désormais sous protectorat français (comme la majorité des villes du Saint-Empire « ne parlant pas allemand » [1]) au sein du Royaume. Il faudra cependant attendre 1648 pour que l'évêché devienne une annexion française de jure. Dans la ville de garnison, on ouvre le Magasin aux Vivres construit en même temps que la Citadelle de Metz.
En Chaplerue, l'hospice du Saint-Esprit est transformé en auberge en 1567. Le quartier Saint Ferroy, où se trouve la synagogue, devient le quartier juif. Une nouvelle abbaye Saint Clément est érigée entre 1565 et 1567 dans le faubourg du Pontiffroy [2].
Contexte historique
Issue de la maison capétienne de Valois (Louis XII, François Ier, Henri II...), le troisième fils d'Henri II, Charles IX, est en âge d'être roi depuis 1563 mais sa mère Catherine de Médicis continue d'assurer la régence. Malgré les efforts de pacification, les tensions entre catholiques et protestants explosent à nouveau et une Seconde guerre de Religion démarre.
Le 29 septembre, les protestants, menés par Condé et Coligny, tentent d’enlever le roi pour le soustraire à l’influence catholique. Échec de l’opération, mais cela déclenche un nouveau conflit. En novembre, les protestants font le siège de Paris, mais doivent battre en retraite face à l’armée royale renforcée. Le 10 novembre à Saint-Denis, les forces protestantes affrontent les catholiques commandés par Anne de Montmorency. Malgré la victoire catholique, le commandant (Anne est un prénom épicène) est tué dans la bataille. Ce conflit durcit la position de la reine de France contre les protestants.
En Europe, les tensions grandissent aussi autour des religions. Dans les Pays-Bas espagnols, un soulèvement protestant contre l'Espagne de Philippe II marque le début d'un conflit qui mènera à l'indépendance des Provinces-Unies. De son côté, l'Angleterre d'Élisabeth continue de soutenir les protestants d'Europe et surtout en France.
La Lorraine est un duché indépendant depuis 1542, issu du Saint-Empire romain germanique qui garde encore une grande influence. Le duc de Lorraine et de Bar est Charles III, toujours neutre sur la situation européenne, tiraillé entre le Saint-Empire et la France à cette période, et qui espère garder son indépendance. Depuis 1552, Metz est une ville sous protectorat français bien qu'appartenant toujours à l'empire romain germanique, ce qui signifie que l'administration locale continue d'exister sous surveillance de la France.
Pages qui parlent de cette date
- Citadelle de Metz (← liens)
- 1564 (← liens)
- Magasin aux Vivres (← liens)
- Rue d'Enfer (← liens)
- En Chaplerue (← liens)
- Synagogue de Metz (← liens)
- Collège Saint Clément (← liens)
- Église Saint Clément (← liens)
- Rue de l'Arsenal (← liens)
Références
- ↑ (fr) CORNETTE Joël, « Les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun contrôlés par la France » sur Ministère de la culture (consulté le 11 novembre 2016)
- ↑ (fr) HENRY Jean-Yves, TRONQUART Martine, « Abbaye de bénédictins Saint-Clément, puis collège de Jésuites, actuellement hôtel de région » sur POP : la plateforme ouverte du patrimoine (consulté le 18 février 2025)
Bibliographie
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