Place du Quarteau

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Place du Quarteau
Place du Quarteau
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:4eDébut du tracé:Rue CoislinFin du tracé:Rue du Grand Cerf
Historique
Dénomination actuelle: Avant 1420Édifices notables:-Anciens noms:Au Quartal, Au Quairtaul, Rue au Quarteau, Scheffelsplatz
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La place du Quarteau est une petite place de Metz-Centre entre la Place Saint-Louis et la place Coislin.

Histoire

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En 1890, la place du Quarteau menait à la caserne Coislin.

La petite place existe depuis avant XIIIe siècle et se nommait « au Quartal » en 1245 [1]. La corporation des Drapiers y tient une halle en 1262, reconstruite en 1315. Elle longe aussi la halle au blé, également affecté à un marché de fruits et légumes supprimé en 1879. À l'angle avec l'actuelle rue du Grand Cerf se trouvait une porte de la première enceinte de Metz : la Porte du Champ qui permettait d'accéder au Champ-à-Seille (actuelle place Coislin). Elle disparaît avec l'extension des remparts [2] au XIIIe siècle qui intègre cette partie dans la ville. Elle devient, avant 1420, la place du Quarteau, et est donnée à l'hôpital Saint-Nicolas.

En 1490, on dit « au Quairtaul » puis en 1625, la rue qui vient de la Place Saint-Louis est nommée « rue au Quarteau » englobée finalement dans la place. Le Champ-à-Seille est utilisé pour construire une grande caserne militaire en 1726. Lorsque les troupes allemandes la réquisitionnent en 1870, elle devient en 1875 la Scheffelsplatz. Elle reprendra son nom de place du Quarteau en 1918 puis redeviendra allemande entre 1940 et 1944.

Avant la démolition de la caserne Saint-Louis (actuelle place Coislin) en 1930, la place du Quarteau est l'un de ses points d'entrée, en venant de la Place Saint-Louis. La place du Quarteau s'étend alors jusqu'aux angles de la caserne. Dans cet angle entre la rue Saint-Henry et la rue Coislin, on accède à la cour de la caserne par un portail. Une petite fontaine se trouve au centre de la place.

Origine des dénominations

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Place du Quarteau, Rue au Quarteau, Au Quartal, Au Quairtaul

Au Moyen âge, on pratiquait sur cette place le quartage des denrées, une façon de mesurer les produits. Une taxe était prélevée pour la ville par l'hôpital Saint-Nicolas qui la loue dès 1420. La mesure est en lien avec les mesurages de certains grains à la halle au blé à proximité entre le XIIIe et le XIXe siècle. Le nom de place du Quarteau est donné avant 1420, avant de prendre plusieurs autres noms (rue du Quarteau en 1625, au Quartal en 1245 et au Quairtaul en 1490). La place du Quarteau perdra son nom à deux reprises avant de le reprendre, lors des deux annexions.

On accède à la caserne par un portail.

Scheffelsplatz

Littéralement « place du Scheffel », le nom est donné par les Allemands entre 1875 et 1918 puis entre 1940 et 1944. Le Scheffel, ou boisseau en français, est une unité de mesure des grains, entre 50 et 222 litres selon les régions [1].

Topographie de la voie

En 2022, un panneau de rue simple sur fond bleu se trouve sur le mur à l'angle avec la Rue Royale et indique « place du Quarteau ». Un deuxième se trouve sur le mur du bâtiment à l'angle avec la rue des Huiliers. Un dernier est sur le mur du bureau de tabac à l'angle de la voie qui mène vers la place Coislin.

À date d'octobre 2022, la place est piétonne sur sa moitié côté centre piétonnier mais reste ouverte aux voitures en sens unique entre la place Coislin et la rue de l'Abreuvoir. Il n'y a aucun arrêt de bus.

Bâtiments et monuments

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Faits et anecdotes

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En 1912, la confiserie-pâtisserie d'Albert Lutz qui succède à Auguste Prudhomme [3]. En 2008, le bar « le Tunnel ».n°27

n°34À l'angle avec la rue Royale se trouvait la boulangerie Steckler dans les années 70. En 2022, c'est une agence « Groupama ».

n°35 Au début du XXe siècle, on y trouve la boutique de « D. Gerstenhaber & Cie », non loin du magasin de meubles très prisé des frères Gerstenhaber [4]. En 1997, il y avait un bureau de tabac « Le Longchamps » sur l'entrée de gauche (un bureau de tabac déjà présent en 1964 [Note 1]), et un cordonnier « Pluriel » sur l'entrée de droite (en 1963 et 1964 c'était un coiffeur « Lancôme »). Le cordonnier ferme vers 2014, puis c'est l'emplacement du fleuriste « Merlino ». A gauche, la cave à cigares « Le Longchamps » est reprise en 2023. L'établissement avait notamment été géré par Rémy Tritschler, ancien conseiller municipal de Metz [5]. Le bâtiment est l'œuvre de l'architecte Knobloch en 1910, comme indiqué sur l'immeuble.

Sur le côté Est de la place, les maisons qui formait le bloc le long de la rue Royale ont été détruites (dont la boutique de H. Friess [Note 2]) dans les années 60, ainsi que la maison qui faisait l'angle avec la rue Coislin afin d'ouvrir la nouvelle place Coislin. Une barre d'immeuble est construite le long de la rue Royale de ce côté. On y trouve en 2023 la direction régionale Grand Est de SNCF Mobilités.

Références

  1. 1,0 et 1,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  2. (fr) INCONNU, « Metz, histoire des portes et remparts » sur Google Maps (consulté le 23 janvier 2023)
  3. (fr) BUCCIARELLI Maxime, Metz, un siècle de commerces, Vaux : Serge Domini Editeur, 2007 (ISBN 978-2-912645-98-2)
  4. (fr) REPUBLICAIN LORRAIN, « M. Jacques Gerstenhaber » sur republicain-lorrain.fr (consulté le 3 février 2024)
  5. (fr) FEBVAY Jennifer, « Metz : Gilles Bohr tourne la page du tabac Le Longchamp » sur lasemaine.fr (consulté le 3 février 2024)

Notes

  1. Voir l'image 2Fi579 des Archives municipales.
  2. Voir image p44 de (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)

Bibliographie

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