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« Rue du Petit Paris » : différence entre les versions
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| Notable = Ancienne [[Collégiale Saint-Sauveur]], l'ancien magasin Weil | | Notable = Ancienne [[Collégiale Saint-Sauveur]], l'ancien magasin Weil | ||
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La '''rue du Petit Paris''' se situe à [[Metz-Centre]] et doit son nom à un établissement nommé Petit Paris qui s'y trouvait au [[XVIIIe siècle]]. | La '''rue du Petit Paris''' se situe à [[Metz-Centre]], dans le secteur piétonnier, et doit son nom à un établissement nommé « Le Petit Paris » qui s'y trouvait au [[XVIIIe siècle]]. Elle est, depuis les années 1980, une rue qui abrite de nombreuses joailleries et magasins de luxe <ref name=":3">{{Lien web|langue=fr|auteur=VAUCHER Jonathan|url=https://moselle.tv/commerce-rue-du-petit-paris-la-place-vendome-de-metz/|titre=Commerce : rue du Petit-Paris, la Place Vendôme de Metz ?|site=Moselle TV|consulté le=18 décembre 2024}}</ref>. | ||
== Histoire == | == Histoire == | ||
{{vide}}Avant le [[XVIIe siècle]], et selon M. d'Hannoncelles, la rue s'appelait Juvénal ou Biffer. Elle devient | {{vide}}Rue du centre-ville historique, elle est tracée sur le plan d'origine antique, parallèle au ''[[En Fournirue|decumanus]]'' romain. Avant le [[IXe siècle]], une église, qui deviendra ensuite la [[Collégiale Saint Sauveur de Metz|collégiale Saint Sauveur]], se trouve dans la partie nord-est de la rue (voir [[Rue du Petit Paris#Collégiale Saint-Sauveur de Metz|plus bas]]). Avant le [[XVIIe siècle]], et selon [[Jean-François Gilbert Gérard d'Hannoncelles|M. d'Hannoncelles]], la rue s'appelait [[rue Juvénal]] ou [[rue Biffer]]. Elle devient ensuite la [[rue Saint Sauveur]] ou [[rue Derrière Saint Sauveur]]. | ||
Le rue a été l'axe des grands commerces pour les ménagères au début du [[XXe siècle]], notamment avec la présence dès [[1903]] d'un des premiers grands magasins de [[Metz]], un bâtiment de 1 500 m² surmonté d'une horloge à l'angle de la [[rue de Ladoucette]], le « ''Warenhaus L. Weil'' » <ref name=":12" />{{,}}<ref name=":1" /> | En [[1565]] puis [[1574]], les bâtiments religieux sont détruits. La rue devient en [[1647]] [[rue Sérignan]], et en [[1720]] rue du Petit Paris, nom parfois accolé à celui considéré plus noble de Saint Sauveur. En [[1798]] et après le passage des Révolutionnaires, tous les bâtiments et signes religieux ont disparu, le nom de rue du Petit Paris est privilégié. Entre [[1875]] et [[1918]], elle devient ''[[Klein Pariserstrasse]]'' sous administration allemande. Entre l'automne [[1940]] et juillet [[1941]], une grande partie des bâtiments du côté nord-est de la rue sont démolis <ref name=":4" />. La rue est réunie avec la [[rue du Palais]] pour devenir ''[[Palaststrasse]]'' (entre [[1940]] et [[1944]]). | ||
Le rue a été l'axe des grands commerces pour les ménagères au début du [[XXe siècle]], notamment avec la présence dès [[1903]] d'un des premiers grands magasins de [[Metz]], un bâtiment de 1 500 m² surmonté d'une horloge à l'angle de la [[rue de Ladoucette]], le « ''Warenhaus L. Weil'' » <ref name=":12" />{{,}}<ref name=":1" />. Depuis les années 1980, elle abrite de nombreuses boutiques de luxe, entre horlogeries et joailleries. | |||
== Origine des dénominations == | == Origine des dénominations == | ||
=== Rue Juvénal === | === Rue Juvénal === | ||
Date de nomination inconnue, avant le [[XVIIe siècle]] <ref name=":4" />. Son origine n'est pas connue. | |||
=== Rue Biffer === | === Rue Biffer === | ||
Date de nomination inconnue, avant le [[XVIIe siècle]]. Il pourrait s'agir d'une déformation du mot « beffroi » en lien avec une tour de l'église Saint Sauveur <ref name=":4" />. | |||
=== Rue (derrière) Saint | === Rue (derrière) Saint Sauveur === | ||
Nomination inconnue, probablement durant l'existence de la collégiale, entre [[880]] et [[1565]]. Elle possède cependant toujours le nom de Rue Saint | Nomination inconnue, probablement durant l'existence de la collégiale, entre [[880]] et [[1565]]. Elle possède cependant toujours le nom de Rue Saint Sauveur sur le plan de [[1725]]. | ||
=== Rue Sérignan === | === Rue Sérignan === | ||
Nommée dans un plan de [[1738]], accolée au nom « vulgaire » de rue du Petit | Nommée dans un plan de [[1738]], accolée au nom « vulgaire » de rue du Petit Paris par la population messine. Selon les sources, elle prend ce nom en [[1647]] <ref name=":2" />. Elle rend hommage à M. de Sérignan, lieutenant du roi, [[gouverneur de Metz]] de [[1641]] à [[1650]]. | ||
=== Rue du Petit Paris et Klein Pariserstrasse === | === Rue du Petit Paris et Klein Pariserstrasse === | ||
Nommée au début du [[XVIIIe siècle]] (potentiellement vers 1720 <ref name=":2" />) faisant référence à un hôtellerie ou une échoppe dans cette rue. Elle est germanisée en « Klein Pariserstrasse » durant la première annexion entre [[1875]] et [[1918]]. Elle reprend son nom français en [[1945]]. | Nommée au début du [[XVIIIe siècle]] (potentiellement vers [[1720]] <ref name=":2" />) faisant référence à un hôtellerie ou une échoppe dans cette rue (peut-être au numéro 9). Elle est germanisée en « ''Klein Pariserstrasse'' » durant la première annexion entre [[1875]] et [[1918]]. Elle reprend son nom français en [[1945]]. | ||
=== Palaststrasse === | === Palaststrasse === | ||
Réunifiée avec la [[Rue du Palais]] entre [[1940]] et [[1944]], elle prend donc ce nom. | Réunifiée avec la [[Rue du Palais]] entre [[1940]] et [[1944]], elle prend donc ce nom germanique de ''Palaststrasse''. | ||
== Bâtiments et monuments == | == Bâtiments et monuments == | ||
{{vide}} | {{vide}} | ||
=== Au 12, rue du Petit | === Au 12, rue du Petit Paris === | ||
[[Fichier:Magasin Weil rue Ladoucette.jpg|vignette|Le grand magasin du textile.]] | [[Fichier:Magasin Weil rue Ladoucette.jpg|vignette|Le grand magasin du textile.]] | ||
Le bâtiment de 1 500 m² à l'angle de la rue du Petit | Le bâtiment de 1 500 m² à l'angle de la rue du Petit Paris et de la [[rue de Ladoucette]] est un bâtiment remarquable de style baroque et Beaux-Arts de quatre étages dont la façade du troisième fait apparaître une horloge. La façade en fer et en verre, une nouveauté pour la ville, est construite en grès rouge comme les autres constructions allemandes de l'annexion de [[1870]]. Construit au début du [[XXe siècle]] ([[1903]] <ref name=":1" />{{,}}<ref name=":4">{{Ouvrage/WAGDico}}</ref>), le bâtiment a abrité des vendeurs de tissus depuis sa création sous le nom « ''Warenhaus'' (habillement) L. Weil ». | ||
Sous L. Weil, on y trouvait de la soie, des jouets et des accessoires de confection (ménage au sous-sol, soie, bonneteries et articles pour homme au RDC, confection femmes et enfants au 1er, jouets et confection hommes au 2e, meubles et tissus au 3e). Tout en haut se situait notamment un réservoir rempli d'eau pour prévenir les incendies <ref name=":1">{{Ouvrage/BARAntan}}</ref>. Le bâtiment fait la largeur du pâté de maison et son arrière-boutique donne ainsi sur le 31 de la [[place Saint-Jacques]], dont l'architecture de sa façade permet encore aujourd'hui de voir sa filiation avec l'autre immeuble. Au milieu des années 2000, l'accès entre les deux bâtiments est muré et la maison de l'arrière-boutique est revendue <ref name=":0" />. Il sert plus ou moins d'ébauche au « Palais de la Soie » [[rue du Palais]] construit peu de temps après. | Sous L. Weil, on y trouvait de la soie, des jouets et des accessoires de confection (ménage au sous-sol, soie, bonneteries et articles pour homme au RDC, confection femmes et enfants au 1er, jouets et confection hommes au 2e, meubles et tissus au 3e). Tout en haut se situait notamment un réservoir rempli d'eau pour prévenir les incendies <ref name=":1">{{Ouvrage/BARAntan}}</ref>. Le bâtiment fait la largeur du pâté de maison et son arrière-boutique donne ainsi sur le 31 de la [[place Saint-Jacques]], dont l'architecture de sa façade permet encore aujourd'hui de voir sa filiation avec l'autre immeuble. Au milieu des années 2000, l'accès entre les deux bâtiments est muré et la maison de l'arrière-boutique est revendue <ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|auteur=PERROT Cécile|url=https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2015/08/08/dans-l-arriere-boutique-bouchara|titre=Metz : dans l’arrière-boutique Bouchara|site=Républicain Lorrain|consulté le=29 janvier 2023}}</ref>. Il sert plus ou moins d'ébauche au « Palais de la Soie » [[rue du Palais]] construit peu de temps après. | ||
En [[1914]], le propriétaire est Hermann Weil <ref name=":1" group="Note" />. En [[1946]], un plan de transformation de la tour de l'horloge est proposé par le propriétaire (Weil) avec l'architecte G. Ochs <ref group="Note" name=":1"><small>Voir les notes des [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFChangeImage/ILUMP9373 permis de construire sous référence 2PC6081].</small></ref>. La façade sera transformée plus tard pour apposer des vitrines plus récentes au niveau du sol, mais aussi au niveau du toit en [[1952]], par le même architecte <ref name=":0" group="Note"><small>Voir les notes des [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFChangeImage/ILUMP9373 permis de construire sous référence 2PC679].</small></ref>. L'entrée située à l'emplacement située au niveau de l'ancien fontaine est déplacée à l'extrême bout du bâtiment, devant l'entrée actuelle du [[centre Saint Jacques]]. | En [[1914]], le propriétaire est Hermann Weil <ref name=":1" group="Note" />. En [[1946]], un plan de transformation de la tour de l'horloge est proposé par le propriétaire (Weil) avec l'architecte G. Ochs <ref group="Note" name=":1"><small>Voir les notes des [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFChangeImage/ILUMP9373 permis de construire sous référence 2PC6081].</small></ref>. La façade sera transformée plus tard pour apposer des vitrines plus récentes au niveau du sol, mais aussi au niveau du toit en [[1952]], par le même architecte <ref name=":0" group="Note"><small>Voir les notes des [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFChangeImage/ILUMP9373 permis de construire sous référence 2PC679].</small></ref>. L'entrée située à l'emplacement située au niveau de l'ancien fontaine est déplacée à l'extrême bout du bâtiment, devant l'entrée actuelle du [[centre Saint Jacques]]. | ||
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=== Collégiale Saint | === Collégiale Saint Sauveur de Metz === | ||
{{Vide}}La [https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale collégiale] a été fondée par l'[[Évêque de Metz]] [[Adalbéron III]] vers [[1070]], à l'emplacement où se trouvait déjà une église mentionnée en [[882]] (dans un bloc compris aujourd'hui entre la [[rue Fabert]], la rue du Petit Paris, la [[rue de Ladoucette]] et la [[place Saint Jacques]]). Il y fonde un chapitre de chanoines et construit trois nouvelles chapelles dédiées à Notre Dame, Saint Nicolas et Saint Catherine. Les églises de Metz Sainte Marie et Saint Jacques sont données à la collégiale. | {{Vide}}La [https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale collégiale] a été fondée par l'[[Évêque de Metz]] [[Adalbéron III]] vers [[1070]], à l'emplacement où se trouvait déjà une église mentionnée en [[882]] (fondé par [[Wala]] dans un bloc compris aujourd'hui entre la [[rue Fabert]], la rue du Petit Paris, la [[rue de Ladoucette]] et la [[place Saint Jacques]]). Il y fonde un chapitre de chanoines et construit trois nouvelles chapelles dédiées à Notre Dame, Saint Nicolas et Saint Catherine. Les églises de Metz Sainte Marie et Saint Jacques sont données à la collégiale. | ||
La décision de démolir l'église Saint Sauveur est prise le 17 janvier [[1565]] alors que la ville doit se défendre. La hauteur et la solidité de ses murs en faisait un lieu important en cas d'invasion, ce qui représentait un danger pour la [[Citadelle de Metz|Citadelle]] et la ville désormais annexée à la France. En [[1574]] <ref name=":12" />, c'est l'église paroissiale de Saint Jacques, à proximité, qui est détruite pour former la future [[place Saint Jacques]]. Durant la Révolution, le reste de la collégiale est vidé de ses symboles religieux et racheté par la ville puis démolie en [[1798]] <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=BOINET Amédée|titre=[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k356907/f90.image.r=.langFR Église collégiale Saint-Sauveur]|ville=Paris|edition=1922|publication=Congrès archéologique de France. 83e session. Metz, Strasbourg et Colmar}}</ref>. La plupart de son emprise disparaît avec l'alignement de la ville au milieu du [[XIXe siècle]]. | La décision de démolir l'église Saint Sauveur est prise le 17 janvier [[1565]] alors que la ville doit se défendre. La hauteur et la solidité de ses murs en faisait un lieu important en cas d'invasion, ce qui représentait un danger pour la [[Citadelle de Metz|Citadelle]] et la ville désormais annexée à la France. En [[1574]] <ref name=":12" />, c'est l'église paroissiale de Saint Jacques, à proximité, qui est détruite pour former la future [[place Saint Jacques]]. Durant la Révolution, le reste de la collégiale est vidé de ses symboles religieux et racheté par la ville puis démolie en [[1798]] <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=BOINET Amédée|titre=[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k356907/f90.image.r=.langFR Église collégiale Saint-Sauveur]|ville=Paris|edition=1922|publication=Congrès archéologique de France. 83e session. Metz, Strasbourg et Colmar}}</ref>. La plupart de son emprise disparaît avec l'alignement de la ville au milieu du [[XIXe siècle]]. | ||
A la fin du [[XIXe siècle]], avant le déplacement de la fontaine Saint Jacques et la construction du magasin Weil, il restait cinq arceaux du cloître de la [[Collégiale Saint Sauveur de Metz]] derrière la fontaine <ref name=":12" />. Des restes du cloître et de la salle capitulaire, retrouvées au n°6 ont été inscrits aux [[Monuments historiques à Metz|monuments historiques]] en décembre [[1929]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=MINISTERE DE LA CULTURE|url=https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00106823|titre=Collégiale Saint-Sauveur|site=POP : la plateforme ouverte du patrimoine|consulté le=8 septembre 2024}}</ref>. Les derniers vestiges et l'immeuble qui avait pris sa place sont détruits durant la Seconde Guerre mondiale. | A la fin du [[XIXe siècle]], avant le déplacement de la fontaine Saint Jacques et la construction du magasin Weil, il restait cinq arceaux du cloître de la [[Collégiale Saint Sauveur de Metz]] derrière la fontaine <ref name=":12" />. Des restes du cloître et de la salle capitulaire, retrouvées au n°6 ont été inscrits aux [[Monuments historiques à Metz|monuments historiques]] en décembre [[1929]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=MINISTERE DE LA CULTURE|url=https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00106823|titre=Collégiale Saint-Sauveur|site=POP : la plateforme ouverte du patrimoine|consulté le=8 septembre 2024}}</ref>. Les derniers vestiges et l'immeuble qui avait pris sa place sont détruits durant la Seconde Guerre mondiale. | ||
== Topographie de la voie == | |||
En [[2022]], on trouve une plaque signalétique de rue simple sur fond bleu sur le mur du n°1 à l'angle avec la [[Rue des Clercs]]. Une autre plaque standard sur fond bleu se trouve sur le mur à l'angle avec la [[Rue de Ladoucette]], sur le pilastre du grand magasin au n°12. Les deux indiquent : « Rue du Petit Paris ». | |||
À date d'octobre [[2022]], la rue est dans le secteur piétonnier et réservée aux piétons. Il n'y a pas d'arrêts de bus dans cette rue.<imagemap> | |||
Fichier:MapRueDuPetitParis.JPG|thumb|900px|center|Vue de la rue en [[2024]]. Passez la souris sur les bâtiments pour connaître leurs numéros. | |||
poly 239 97 182 202 243 234 269 213 296 231 352 174 270 97 [[#Faits et anecdotes|Numéro 1]] | |||
poly 359 179 400 218 321 301 290 276 317 249 309 227 [[#Faits et anecdotes|Numéro 3]] | |||
poly 398 223 328 302 350 335 372 321 393 339 456 270 [[#Faits et anecdotes|Numéro 5]] | |||
poly 454 276 411 326 426 344 418 360 460 378 514 324 [[#Faits et anecdotes|Numéro 7]] | |||
poly 515 331 455 382 421 366 353 469 431 506 554 365 [[#Faits et anecdotes|Numéro 9]] | |||
poly 558 368 677 473 627 551 626 574 559 663 422 579 419 549 428 506 [[#Faits et anecdotes|Numéro 9bis]] | |||
poly 680 479 744 545 685 621 631 552 [[#Faits et anecdotes|Numéro 11]] | |||
poly 751 548 816 611 747 679 687 633 [[#Faits et anecdotes|Numéro 13]] | |||
poly 826 613 868 647 714 786 677 754 [[#Faits et anecdotes|Numéro 15]] | |||
poly 428 167 514 21 595 92 493 228 [[#Faits et anecdotes|Numéro 4]] | |||
poly 496 232 535 271 710 67 650 34 [[#Faits et anecdotes|Numéro 6]] | |||
poly 790 500 913 333 956 360 838 541 [[#Faits et anecdotes|Numéro 10]] | |||
poly 783 498 536 270 689 104 773 191 798 182 931 244 907 315 917 324 [[#Faits et anecdotes|Numéro 8]] | |||
poly 1000 621 998 498 1062 378 963 298 974 268 947 247 903 314 960 359 843 549 930 639 [[#Faits et anecdotes|Numéro 12]] | |||
</imagemap> | |||
== Faits et anecdotes == | == Faits et anecdotes == | ||
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{{Numéro|numero=5}} Au début du [[XXe siècle]] <ref group="Note"><small>Images publiées dans l'ouvrage suivant</small> : {{Ouvrage/BARAntan}}</ref>, il y avait l'argenterie (''Silberwaren'') de Gustav Marx au n°5, c'était un marchand de chaussures « André » en [[1936]] (une bijouterie, « X'OR » jusqu'en [[2017]] puis « Corbeille d'or » en [[2019]]). | {{Numéro|numero=5}} Au début du [[XXe siècle]] <ref group="Note"><small>Images publiées dans l'ouvrage suivant</small> : {{Ouvrage/BARAntan}}</ref>, il y avait l'argenterie (''Silberwaren'') de Gustav Marx au n°5, c'était un marchand de chaussures « André » en [[1936]] (une bijouterie, « X'OR » jusqu'en [[2017]] puis « Corbeille d'or » en [[2019]]). | ||
{{Numéro|numero=6}} C'est à cet emplacement que se trouvait une partie du cloître et la salle capitulaire de la collégiale Saint | {{Numéro|numero=6}} C'est à cet emplacement que se trouvait une partie du cloître et la salle capitulaire de la collégiale Saint Sauveur (restaurée par l'architecte Heister avant [[1893]]) jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Ce sont alors les ateliers de la maison Koch. Le restaurant Klosterhof s'y installe du 20 janvier [[1893]] à [[1909]] <ref name=":12" />. | ||
{{Numéro|numero=7}} Au n°7, la boutique de Max Nadel était une maroquinerie en [[1936]] (un magasin de vêtements « Sandro » en [[2022]], une boutique d'horlogerie « Breitling » appartenant aussi au groupe Edouard Genton en [[2023]]). | {{Numéro|numero=7}} Au n°7, la boutique de Max Nadel était une maroquinerie en [[1936]] (un magasin de vêtements « Sandro » en [[2022]], une boutique d'horlogerie « Breitling » appartenant aussi au groupe Edouard Genton en décembre [[2023]] <ref name=":3" />). | ||
{{Numéro|numero=9/9bis}} Jusqu'en [[1981]] <ref group="Note"><small>Voir l'image [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFChangeImage/ILUMP9373 2Fi844] des Archives municipales.</small></ref>, il y avait la quincaillerie Vincent au n°9 et 9bis, boutique créée par Auguste Vincent en [[1828]] (un magasin « Paul » en [[2008]] et [[2010]] <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=XAVIER|titre=[https://issuu.com/francisramel/docs/graouilly Le Graouilly 2010-11]|ville=Metz|edition=Ville de Metz|publication=2010}}</ref> un « Starbucks » en [[2022]]) <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=DICOP André|url=https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/2Fi844/ILUMP16684|titre=2Fi844 - Metz, quincaillerie Vincent (1981)|site=Archives municipales de Metz|consulté le=28 janvier 2023}}</ref>. | {{Numéro|numero=9/9bis}} Jusqu'en [[1981]] <ref group="Note"><small>Voir l'image [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFChangeImage/ILUMP9373 2Fi844] des Archives municipales.</small></ref>, il y avait la quincaillerie Vincent au n°9 et 9bis, boutique créée par Auguste Vincent en [[1828]] (un magasin « Paul » en [[2008]] et [[2010]] <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=XAVIER|titre=[https://issuu.com/francisramel/docs/graouilly Le Graouilly 2010-11]|ville=Metz|edition=Ville de Metz|publication=2010}}</ref> un « Starbucks » en [[2022]]) <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=DICOP André|url=https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/2Fi844/ILUMP16684|titre=2Fi844 - Metz, quincaillerie Vincent (1981)|site=Archives municipales de Metz|consulté le=28 janvier 2023}}</ref>. | ||
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{{Numéro|numero=12}} En [[1903]], le grand magasin « ''Warenhaus L. Weil'' » puis « Bouchara » de [[1950]] à [[1992]] <ref name=":0" />, « Eurodif » en [[2008]] suite au rachat, « Bouchara » de nouveau en [[2017]]. [[Rue du Petit Paris#Bâtiments et monuments|Lire plus haut]]. En [[1964]], les permis de construire parlent de la « Société française des magasins réunis » ou des « Magasins Réunis » à ce numéro <ref name=":0" group="Note" />. | {{Numéro|numero=12}} En [[1903]], le grand magasin « ''Warenhaus L. Weil'' » puis « Bouchara » de [[1950]] à [[1992]] <ref name=":0" />, « Eurodif » en [[2008]] suite au rachat, « Bouchara » de nouveau en [[2017]]. [[Rue du Petit Paris#Bâtiments et monuments|Lire plus haut]]. En [[1964]], les permis de construire parlent de la « Société française des magasins réunis » ou des « Magasins Réunis » à ce numéro <ref name=":0" group="Note" />. | ||
(« Bouchara » de [[1950]] à [[1992]] <ref name=":0" />, « Eurodif » en [[2008]] suite au rachat, « Bouchara » de nouveau en [[2017]]). | |||
{{Numéro|numero=?}} En [[1979]], la mercerie « Betty Boutons » <ref group="Note"><small>Voir les plans renseignés [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/03_06/2PC2487/ILUMP7380 sous la cote 2PC2487] des archives municipales.</small></ref> de Burckhart est la suite de « Betty Broderie » qui était rue du Petit Paris depuis [[1965]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=MOREL Christian|url=https://www.republicain-lorrain.fr/week-end/2018/11/02/laetitia-burckhart-une-destinee-cousue-de-fil-blanc|titre=Laetitia Burckhart : Une destinée cousue de fil blanc|site=www.republicain-lorrain.fr|consulté le=30 août 2024}}</ref>. | {{Numéro|numero=?}} En [[1979]], la mercerie « Betty Boutons » <ref group="Note"><small>Voir les plans renseignés [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/03_06/2PC2487/ILUMP7380 sous la cote 2PC2487] des archives municipales.</small></ref> de Burckhart est la suite de « Betty Broderie » qui était rue du Petit Paris depuis [[1965]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=MOREL Christian|url=https://www.republicain-lorrain.fr/week-end/2018/11/02/laetitia-burckhart-une-destinee-cousue-de-fil-blanc|titre=Laetitia Burckhart : Une destinée cousue de fil blanc|site=www.republicain-lorrain.fr|consulté le=30 août 2024}}</ref>. | ||
==Références== | ==Références== |
Version du 18 décembre 2024 à 20:32
La rue du Petit Paris se situe à Metz-Centre, dans le secteur piétonnier, et doit son nom à un établissement nommé « Le Petit Paris » qui s'y trouvait au XVIIIe siècle. Elle est, depuis les années 1980, une rue qui abrite de nombreuses joailleries et magasins de luxe [1].
Histoire
Rue du centre-ville historique, elle est tracée sur le plan d'origine antique, parallèle au decumanus romain. Avant le IXe siècle, une église, qui deviendra ensuite la collégiale Saint Sauveur, se trouve dans la partie nord-est de la rue (voir plus bas). Avant le XVIIe siècle, et selon M. d'Hannoncelles, la rue s'appelait rue Juvénal ou rue Biffer. Elle devient ensuite la rue Saint Sauveur ou rue Derrière Saint Sauveur.
En 1565 puis 1574, les bâtiments religieux sont détruits. La rue devient en 1647 rue Sérignan, et en 1720 rue du Petit Paris, nom parfois accolé à celui considéré plus noble de Saint Sauveur. En 1798 et après le passage des Révolutionnaires, tous les bâtiments et signes religieux ont disparu, le nom de rue du Petit Paris est privilégié. Entre 1875 et 1918, elle devient Klein Pariserstrasse sous administration allemande. Entre l'automne 1940 et juillet 1941, une grande partie des bâtiments du côté nord-est de la rue sont démolis [2]. La rue est réunie avec la rue du Palais pour devenir Palaststrasse (entre 1940 et 1944).
Le rue a été l'axe des grands commerces pour les ménagères au début du XXe siècle, notamment avec la présence dès 1903 d'un des premiers grands magasins de Metz, un bâtiment de 1 500 m² surmonté d'une horloge à l'angle de la rue de Ladoucette, le « Warenhaus L. Weil » [3],[4]. Depuis les années 1980, elle abrite de nombreuses boutiques de luxe, entre horlogeries et joailleries.
Origine des dénominations
Rue Juvénal
Date de nomination inconnue, avant le XVIIe siècle [2]. Son origine n'est pas connue.
Rue Biffer
Date de nomination inconnue, avant le XVIIe siècle. Il pourrait s'agir d'une déformation du mot « beffroi » en lien avec une tour de l'église Saint Sauveur [2].
Rue (derrière) Saint Sauveur
Nomination inconnue, probablement durant l'existence de la collégiale, entre 880 et 1565. Elle possède cependant toujours le nom de Rue Saint Sauveur sur le plan de 1725.
Rue Sérignan
Nommée dans un plan de 1738, accolée au nom « vulgaire » de rue du Petit Paris par la population messine. Selon les sources, elle prend ce nom en 1647 [5]. Elle rend hommage à M. de Sérignan, lieutenant du roi, gouverneur de Metz de 1641 à 1650.
Rue du Petit Paris et Klein Pariserstrasse
Nommée au début du XVIIIe siècle (potentiellement vers 1720 [5]) faisant référence à un hôtellerie ou une échoppe dans cette rue (peut-être au numéro 9). Elle est germanisée en « Klein Pariserstrasse » durant la première annexion entre 1875 et 1918. Elle reprend son nom français en 1945.
Palaststrasse
Réunifiée avec la Rue du Palais entre 1940 et 1944, elle prend donc ce nom germanique de Palaststrasse.
Bâtiments et monuments
Au 12, rue du Petit Paris
Le bâtiment de 1 500 m² à l'angle de la rue du Petit Paris et de la rue de Ladoucette est un bâtiment remarquable de style baroque et Beaux-Arts de quatre étages dont la façade du troisième fait apparaître une horloge. La façade en fer et en verre, une nouveauté pour la ville, est construite en grès rouge comme les autres constructions allemandes de l'annexion de 1870. Construit au début du XXe siècle (1903 [4],[2]), le bâtiment a abrité des vendeurs de tissus depuis sa création sous le nom « Warenhaus (habillement) L. Weil ».
Sous L. Weil, on y trouvait de la soie, des jouets et des accessoires de confection (ménage au sous-sol, soie, bonneteries et articles pour homme au RDC, confection femmes et enfants au 1er, jouets et confection hommes au 2e, meubles et tissus au 3e). Tout en haut se situait notamment un réservoir rempli d'eau pour prévenir les incendies [4]. Le bâtiment fait la largeur du pâté de maison et son arrière-boutique donne ainsi sur le 31 de la place Saint-Jacques, dont l'architecture de sa façade permet encore aujourd'hui de voir sa filiation avec l'autre immeuble. Au milieu des années 2000, l'accès entre les deux bâtiments est muré et la maison de l'arrière-boutique est revendue [6]. Il sert plus ou moins d'ébauche au « Palais de la Soie » rue du Palais construit peu de temps après.
En 1914, le propriétaire est Hermann Weil [Note 1]. En 1946, un plan de transformation de la tour de l'horloge est proposé par le propriétaire (Weil) avec l'architecte G. Ochs [Note 1]. La façade sera transformée plus tard pour apposer des vitrines plus récentes au niveau du sol, mais aussi au niveau du toit en 1952, par le même architecte [Note 2]. L'entrée située à l'emplacement située au niveau de l'ancien fontaine est déplacée à l'extrême bout du bâtiment, devant l'entrée actuelle du centre Saint Jacques.
La construction de ce bâtiment a donné lieu à des protestations des Messins, car il a nécessité de déplacer l'antique fontaine Saint-Jacques sur l'ancienne place de la Fontaine Saint Jacques, juste devant le magasin. En 1903 elle est déposée et remontée dans la cour du 37-39 rue du Pont-des-Morts.
Collégiale Saint Sauveur de Metz
La collégiale a été fondée par l'Évêque de Metz Adalbéron III vers 1070, à l'emplacement où se trouvait déjà une église mentionnée en 882 (fondé par Wala dans un bloc compris aujourd'hui entre la rue Fabert, la rue du Petit Paris, la rue de Ladoucette et la place Saint Jacques). Il y fonde un chapitre de chanoines et construit trois nouvelles chapelles dédiées à Notre Dame, Saint Nicolas et Saint Catherine. Les églises de Metz Sainte Marie et Saint Jacques sont données à la collégiale.
La décision de démolir l'église Saint Sauveur est prise le 17 janvier 1565 alors que la ville doit se défendre. La hauteur et la solidité de ses murs en faisait un lieu important en cas d'invasion, ce qui représentait un danger pour la Citadelle et la ville désormais annexée à la France. En 1574 [3], c'est l'église paroissiale de Saint Jacques, à proximité, qui est détruite pour former la future place Saint Jacques. Durant la Révolution, le reste de la collégiale est vidé de ses symboles religieux et racheté par la ville puis démolie en 1798 [7]. La plupart de son emprise disparaît avec l'alignement de la ville au milieu du XIXe siècle.
A la fin du XIXe siècle, avant le déplacement de la fontaine Saint Jacques et la construction du magasin Weil, il restait cinq arceaux du cloître de la Collégiale Saint Sauveur de Metz derrière la fontaine [3]. Des restes du cloître et de la salle capitulaire, retrouvées au n°6 ont été inscrits aux monuments historiques en décembre 1929 [8]. Les derniers vestiges et l'immeuble qui avait pris sa place sont détruits durant la Seconde Guerre mondiale.
Topographie de la voie
En 2022, on trouve une plaque signalétique de rue simple sur fond bleu sur le mur du n°1 à l'angle avec la Rue des Clercs. Une autre plaque standard sur fond bleu se trouve sur le mur à l'angle avec la Rue de Ladoucette, sur le pilastre du grand magasin au n°12. Les deux indiquent : « Rue du Petit Paris ».
À date d'octobre 2022, la rue est dans le secteur piétonnier et réservée aux piétons. Il n'y a pas d'arrêts de bus dans cette rue.
Faits et anecdotes
n°1 Au n°1 le bijoutier « Noël » jusqu'en 2021. Le local et le bâtiment a été racheté par le bijoutier Edouard Genton en 2021. Le magasin de confection d'Oscar Fisher au début du XXe siècle [3].
n°2 A l'angle avec la rue Fabert dans un magasin avec une ouverture en diagonale, on trouve « Kiabi » en 1992 [Note 3] ou 2017, qui occupe d'abord tout le bâtiment jusqu'au centre de la rue. C'était un café au début des années 1980 [Note 4]. Depuis 2017, c'est la boutique de cadeaux et d'accessoires « Flying Tiger », juste sur le lot donnant sur la rue Fabert.
n°3 Au n°3 un bureau de tabac au début du XXe siècle (une horlogerie rachetée par « Noël » en 2019), c'était aussi un marchand de chaussures « André » en 1936 [5]. Le bâtiment a été repris lui aussi par le bijoutier Edouard Genton en 2021.
n°5 Au début du XXe siècle [Note 5], il y avait l'argenterie (Silberwaren) de Gustav Marx au n°5, c'était un marchand de chaussures « André » en 1936 (une bijouterie, « X'OR » jusqu'en 2017 puis « Corbeille d'or » en 2019).
n°6 C'est à cet emplacement que se trouvait une partie du cloître et la salle capitulaire de la collégiale Saint Sauveur (restaurée par l'architecte Heister avant 1893) jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Ce sont alors les ateliers de la maison Koch. Le restaurant Klosterhof s'y installe du 20 janvier 1893 à 1909 [3].
n°7 Au n°7, la boutique de Max Nadel était une maroquinerie en 1936 (un magasin de vêtements « Sandro » en 2022, une boutique d'horlogerie « Breitling » appartenant aussi au groupe Edouard Genton en décembre 2023 [1]).
n°9/9bis Jusqu'en 1981 [Note 6], il y avait la quincaillerie Vincent au n°9 et 9bis, boutique créée par Auguste Vincent en 1828 (un magasin « Paul » en 2008 et 2010 [9] un « Starbucks » en 2022) [10].
n°10 A l'actuel n°10 se trouvait un bureau de tabac [3] au début du XXe siècle, après 1903.
n°12 En 1903, le grand magasin « Warenhaus L. Weil » puis « Bouchara » de 1950 à 1992 [6], « Eurodif » en 2008 suite au rachat, « Bouchara » de nouveau en 2017. Lire plus haut. En 1964, les permis de construire parlent de la « Société française des magasins réunis » ou des « Magasins Réunis » à ce numéro [Note 2].
(« Bouchara » de 1950 à 1992 [6], « Eurodif » en 2008 suite au rachat, « Bouchara » de nouveau en 2017).
n°? En 1979, la mercerie « Betty Boutons » [Note 7] de Burckhart est la suite de « Betty Broderie » qui était rue du Petit Paris depuis 1965 [11].
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 (fr) VAUCHER Jonathan, « Commerce : rue du Petit-Paris, la Place Vendôme de Metz ? » sur Moselle TV (consulté le 18 décembre 2024)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 (fr) GRANDVEAUX Michèle, « Rue du Petit Paris » sur Promenade temporelle (consulté le 29 janvier 2023)
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 (fr) PERROT Cécile, « Metz : dans l’arrière-boutique Bouchara » sur Républicain Lorrain (consulté le 29 janvier 2023)
- ↑ (fr) BOINET Amédée, Église collégiale Saint-Sauveur, Paris : 1922, Congrès archéologique de France. 83e session. Metz, Strasbourg et Colmar (ISBN n/c)
- ↑ (fr) MINISTERE DE LA CULTURE, « Collégiale Saint-Sauveur » sur POP : la plateforme ouverte du patrimoine (consulté le 8 septembre 2024)
- ↑ (fr) XAVIER, Le Graouilly 2010-11, Metz : Ville de Metz, 2010 (ISBN n/c)
- ↑ (fr) DICOP André, « 2Fi844 - Metz, quincaillerie Vincent (1981) » sur Archives municipales de Metz (consulté le 28 janvier 2023)
- ↑ (fr) MOREL Christian, « Laetitia Burckhart : Une destinée cousue de fil blanc » sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le 30 août 2024)
Notes
- ↑ 1,0 et 1,1 Voir les notes des permis de construire sous référence 2PC6081.
- ↑ 2,0 et 2,1 Voir les notes des permis de construire sous référence 2PC679.
- ↑ Voir l'image 1Fi519 des Archives municipales.
- ↑ Voire l'image 2Fi1798 des Archives municipales.
- ↑ Images publiées dans l'ouvrage suivant : (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
- ↑ Voir l'image 2Fi844 des Archives municipales.
- ↑ Voir les plans renseignés sous la cote 2PC2487 des archives municipales.