Rue du Palais

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Rue du Palais
Rue du Palais
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:3e sectionDébut du tracé:rue aux OursFin du tracé:rue des Clercs
Historique
Dénomination actuelle: Arrêté municipal du 1er juillet 1816Édifices notables:« Palais de la Soie », Maison d'Ambroise Thomas, ancien Hôtel ProstAnciens noms:rue Derrière le Palais, rue de la Loi, Palaststrasse, rue Sous le Palais, rue de la Rotisserie Derrière le Palais.
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La rue du Palais est une rue du centre-ville de Metz.

Histoire

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L'ancien Palais des Treize, siège du gouvernement de la ville, l'équivalent de l'hôtel de ville, est construit en 1315 et 1317 dans une partie de cette rue. Sous la forme d'un château gothique rectangulaire avec les ailes crénelées et des échauguettes aux angles [Note 1], le palais fait face à la Cathédrale Saint-Étienne. Jusqu'en 1816, la rue se nomme donc rue Derrière le Palais. Sur un acte de 1694, la rue se nomme rue de la Rôtisserie ou rue de la Rôtisserie Derrière le Palais [1]. Ensuite, un arrêté municipal du 1er juillet 1816 fixe le nom de rue du Palais.

Le palais devient un tribunal de guerre pendant la Révolution et la rue se renomme rue de la Loi en 1793.

Origine des dénominations

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Rue du Palais, rue Derrière le Palais, rue Sous le Palais, rue de la Rotisserie Derrière le Palais, Palaststrasse

Le Palais des Treize était l'hôtel de ville de la cité messine, achevé en 1318 [2] sous Thiébault de Heu, où siégeaient l'équivalent du maire de Metz, le maître-échevin de la République messine, mais aussi les Treize issus notamment des Paraiges, les riches familles messines. Situé approximativement dans le bloc entre la rue Fabert, la Place d'Armes, la Place Jean-Paul II et la rue du Palais, le Palais a donné son nom à la rue qui passait en effet « derrière le Palais », ou rue sous le Palais au XIVe siècle. Elle devient par la suite, en 1694, rue de la Rôtisserie Derrière le Palais [3].

Comme d'autres noms de rues avec la mention « derrière » ou « sous », elle est réduite en 1816 à un odonyme plus simple et court et prend le nom de rue du Palais par décision municipale. Sous l'occupation allemande, de 1875 à 1918, puis de 1940 à 1944, elle est germanisée en Palaststrasse, traduction littérale.

Rue de la Loi

En 1793 [3], elle est renommée Rue de la Loi, dans la mouvance des Révolutionnaires à faire disparaître tout signe de féodalité et de religion pour mettre à l'honneur les principes et les valeurs de la Révolution.

Bâtiments et monuments

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L'Hôtel Prost

L'Hôtel Prost au début du XXe siècle.

Jusqu'en 1912 (ou janvier 1913 [1]), l'angle de la rue du Palais et de la Nexirue abrite l'hôtel particulier connu sous le nom d'Hôtel Prost. Avant la Révolution, il appartenait au chapitre de la Cathédrale. Détenu au XIXe siècle et jusqu'en 1850 par la banque Simon [4] (le député F.G. Simon puis le président de la Chambre de Commerce Henri Simon), il est acheté l'année suivante par Gabriel-August Prost, un rentier et historien de Metz mort le 14 juillet 1896, fils de Joséphine Simon et petit-fils de F.G. Simon. Le bâtiment est détruit par les marchands de meubles Salomon Frères en 1912 pour y déplacer le magasin de la rue Paul-Bezanson. Un projet de reconstruction d'un palais en calvaire blanc est déposé par l'architecte Robert Dirr (1880-1944) en 1910. La porte monumentale était surnommée « la Sublime Porte ».

Le Palais de la Soie

De mai 1913 à avril 1914, les Allemands construisent un deuxième grand magasin de ventes de textiles, après celui de la rue du Petit-Paris, de nouveau d'influence baroque et néoclassique mais cette fois en pierre ocre, plus clair que la pierre de Jaumont. Construit à l'angle de la rue et de la Nexirue, il porte le nom de « Palais de la Soie ». L'architecte Robert Dirr est à l'origine de la touche baroque de l'édifice [4]. La rue, située dans le prolongement de la rue du Petit-Paris, est l'axe commerçant principal du centre ville au début du XXe siècle.

Le bâtiment devient un cinéma, l'Ariel, en 1973. Il passe chez Gaumont en 1996 puis devient Caméo-Ariel en 1998. Fermé en 2018, il doit devenir en 2023 un comedy club.

Article détaillé : Salles de cinéma à Metz

Sur la façade du palais se trouve l'inscription suivante : « Entwurf U. Ausführung von R. DIRR Metz. Architekt B.D.A. Mai 1913 - April 1914 » (Conception et exécution par R. DIRR Metz. Architecte de la B.D.A. mai 1913 - avril 1914).

Faits et anecdotes

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n°2Au début du XXe siècle, une sellerie (Sattlerei) au n°2 (un bar, « Le Churchill » de mai 2021 à mai 2024 [5]).

n°3Au début du XXe siècle, il y avait un magasin de confections de robes et de manteaux au n°3 [Note 2] (un fast food « Mc Donalds » du 1 au 3 en 1992 [Note 3], 1997 [Note 4], 2006 ou 2023). Au début des années 1980, c'était un immeuble au design paquebot, le magasin de vêtements « Siva » [Note 5].

n°4Au début du XXe siècle, une teinturerie (Färberei) Ed. Printz au n°4 (restaurant de sushis en 2022) [Note 6].

n°5Le bâtiment a longtemps été associé au Tramway de Metz puisqu'on y trouvait la Direction du tramway avant le lancement officiel de la ligne en 1875, et jusqu'en 1909. En 2022, c'est l'une des entrées du fast food « Burger Kebab ». Un kebab « (illisible) Istanbul » en 1992 [Note 3].

n°7Un snack en 1992 [Note 3].

n°8Une pharmacie en 1997 [Note 4] et toujours en 2022 sous le nom « Pharmacie de l'Aigle » avec la présence d'une sculpture imposante d'aigle sur le fronton. Elle existait déjà, avec son aigle, dans les années 1920 [Note 2].

n°9-11Au 9-11, le magasin de Haen-Schumber [Note 2]. Lesmagasins « Heroine » et « Smok & Co » aux deux numéros en 2019.

n°19A l'angle de la rue Ambroise-Thomas, où se trouve la maison natale d'Ambroise Thomas, se trouvait le Café du Bon Coin entre les deux guerres. En 1940, la germanisation le transforme en « Gemütlichen Ecke » [6]. En 1930 c'était « le Café du Palais » [7]. En 1956, c'était la boutique de graines « Albert Frères » [Note 7]. La « Bouquinerie du Centre » est installée depuis 1985. En 1997 [Note 4] ou 2023 c'est la « bouquinerie du Centre ». À côté, on trouve une mercerie en 1997, et toujours en 2022 sous le nom « L'épingle ».

La rue était accessible en voiture dans le sens montant au moins jusqu' en 1992 [Note 3].

Avant 1902, la rue était au le nœud du réseau de tramways hippomobiles.

n°10Pendant 60 ans, l'imprimerie Lamort était située dans cette rue, après avoir déménagé de la Fournirue. Elle a été fondée par Claude Lamort, fils d'un imprimeur de Nancy qui s'installa en 1785 à Metz [1] après avoir obtenu l'autorisation du roi de créer une nouvelle officine [8] puis reprise par un de ses fils, Sigisbert Lamort, lors du départ de son père vers le Luxembourg en 1802. Sigisbert revend son affaire à M. Blanc en 1854 (ou 1849 selon Jean-Julien Barbé [8]). En 1819, Claude fonde à Metz le journal « L'abeille de la Moselle » qu'il cède à son fils en 1820. Il deviendra en 1829 « Le Courrier de la Moselle » [Note 8] (le rédacteur en chef est M. Blanc depuis 1831 [1]). C'est à cet endroit que son aussi fondées les « Mémoires de l'Académie de Metz ». L'imprimerie et les titres sont cédés en 1869 à M. Réau, jusqu'à l'annexion. En 1871, Réau quitte la Moselle pour s'installer à Nancy et le journal continue à paraître sous le nom de « Courrier de Meurthe-et-Moselle ».

Références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  2. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  3. 3,0 et 3,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  4. 4,0 et 4,1 (fr) PERROT Cécile, « Metz : Le Caméo, ancien Palais de la soie » sur Le Républicain Lorrain (consulté le 15 janvier 2023)
  5. (fr) SPECIALE Anthony, « L'un des plus grands bars de Metz a fermé du jour au lendemain : la gérante explique pourquoi » sur actu.fr (consulté le 1er juin 2024)
  6. (fr) VILLE DE METZ, « 4Fi1574 - Metz, la germanisation (1994) » sur Archives municipales de Metz (consulté le 19 décembre 2022)
  7. (fr) BUCCIARELLI Maxime, Metz, un siècle de commerces, Vaux : Serge Domini Editeur, 2007 (ISBN 978-2-912645-98-2)
  8. 8,0 et 8,1 (fr) MERSCH Jules, « La famille Lamort » sur free.fr (consulté le 8 octobre 2024)

Notes

  1. Voir la gravure de Morette en 1610 ou de Chastillon en 1614.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Voir photo p64 de l'ouvrage (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Voir l'image 1Fi519 des Archives municipales.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Voir p58 de l'ouvrage (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  5. Voire l'image 2Fi1798 des Archives municipales.
  6. (fr) INCONNU, « 4Fi1006 - Metz, rue du Palais » sur Archives municipales de Metz (consulté le 29 janvier 2023)
  7. Voir l'image des Archives municipales référencées sous la cote 1Fi34.
  8. Nécrologie de Henriette Lamort dans le journal Le Lorrain en 1924.

Bibliographie

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