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Même si le panneau de rue actuel ne donne aucune indication sur le '''Poincaré''' honoré (le mathématicien Henri Poincaré, le physicien Lucien Poincaré ou le président [[Raymond Poincaré|'''Raymond Poincaré''']]), il s'agit bien du dernier, comme l'atteste la décision du conseil municipal en [[1918]] qui nomme cette rue « boulevard du Président Poincaré », l'homme étant à ce moment encore vivant et en exercice au sortir de la guerre. Né en Lorraine, à Bar-le-Duc en [[1860]], Raymond Poincaré est mort en [[1934]] à Paris. Plusieurs fois ministre, président du Conseil et sénateur, il a été président de la IIIe République de [[1913]] à [[1920]], participant notamment à la lutte contre l'ennemi durant la Première Guerre mondiale. Au retour de la Lorraine annexée dans le territoire français, il visite plusieurs fois Metz notamment le 15 décembre [[1918]] avec [[Georges Clemenceau]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=CHABAUD Hervé|url=http://lhistoireenrafale.lunion.fr/2018/12/14/15-decembre-1918-le-president-poincare-et-le-gouvernement-a-metz/|titre=15 décembre 1918 : Le président Poincaré et le gouvernement à Metz|site=L'histoire en rafale|consulté le=23 juillet 2023}}</ref> ou le 23 novembre [[1919]] lorsque le président remet à la ville la Légion d'honneur <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=JEANGEORGE Thomas|url=https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/histoire-il-y-a-100-ans-la-ville-de-metz-recevait-la-legion-d-honneur-1574435965|titre=Histoire : il y a 100 ans, la ville de Metz recevait la Légion d'honneur|site=France bleu|consulté le=23 juillet 2023}}</ref>. Il est aussi à l'origine de l'entrée du mot « mirabellier » dans le dictionnaire <ref>{{Ouvrage/WAGDico}}</ref>. | Même si le panneau de rue actuel ne donne aucune indication sur le '''Poincaré''' honoré (le mathématicien Henri Poincaré, le physicien Lucien Poincaré ou le président [[Raymond Poincaré|'''Raymond Poincaré''']]), il s'agit bien du dernier, comme l'atteste la décision du conseil municipal en [[1918]] qui nomme cette rue « boulevard du Président Poincaré », l'homme étant à ce moment encore vivant et en exercice au sortir de la guerre. Né en Lorraine, à Bar-le-Duc en [[1860]], Raymond Poincaré est mort en [[1934]] à Paris. Plusieurs fois ministre, président du Conseil et sénateur, il a été président de la IIIe République de [[1913]] à [[1920]], participant notamment à la lutte contre l'ennemi durant la Première Guerre mondiale. Au retour de la Lorraine annexée dans le territoire français, il visite plusieurs fois Metz notamment le 15 décembre [[1918]] avec [[Georges Clemenceau]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=CHABAUD Hervé|url=http://lhistoireenrafale.lunion.fr/2018/12/14/15-decembre-1918-le-president-poincare-et-le-gouvernement-a-metz/|titre=15 décembre 1918 : Le président Poincaré et le gouvernement à Metz|site=L'histoire en rafale|consulté le=23 juillet 2023}}</ref> ou le 23 novembre [[1919]] lorsque le président remet à la ville la Légion d'honneur <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=JEANGEORGE Thomas|url=https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/histoire-il-y-a-100-ans-la-ville-de-metz-recevait-la-legion-d-honneur-1574435965|titre=Histoire : il y a 100 ans, la ville de Metz recevait la Légion d'honneur|site=France bleu|consulté le=23 juillet 2023}}</ref>. Il est aussi à l'origine de l'entrée du mot « mirabellier » dans le dictionnaire <ref>{{Ouvrage/WAGDico}}</ref>. | ||
== Topographie de la voie== | == Topographie de la voie== | ||
En [[2022]], un panneau de rue est situé sur un poteau à l'embranchement avec la voie d'accès au parking, à quelques mètres de celui qui fait la jonction avec l'[[allée Victor Hegly]]. Il indique uniquement « Boulevard Poincaré ». Le même panneau se retrouve côté canal, à la jonction avec la [[rue de la Garde]].[[Fichier:BdPoincare panneau.JPG|centré|sans_cadre|179x179px]] | |||
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Version du 2 janvier 2024 à 16:26
Le boulevard Poincaré est une grande avenue qui longe la Moselle, construite sur les anciens remparts de Metz au début du XXe siècle.
Histoire
XXe siècle
Jusqu'au démantèlement de la Citadelle de Metz jusqu'en 1816, cette voie se trouvait approximativement dans la première ceinture du bastion fortifié, correspondant aux remparts de la ville.
Lors de la démolition des murs, l'empereur allemand souhaite une large voie pour que les troupes puissent se déplacer rapidement d'un bout à l'autre de la ville. Une large voie est construite le long de la Moselle, sur les remparts arasés, en 1903 et 1904. Connue sous le nom de promenade de la Moselle, elle devient en 1918 le boulevard Poincaré. Cette avenue permet de faire rejoindre Montigny-lès-Metz et le Moyen Pont.
Origine des dénominations
Mosel Anlage
Rudolf Hessstrasse
Ritter von Schobertstrasse
Boulevard du Président Poincaré, Boulevard Poincaré
Même si le panneau de rue actuel ne donne aucune indication sur le Poincaré honoré (le mathématicien Henri Poincaré, le physicien Lucien Poincaré ou le président Raymond Poincaré), il s'agit bien du dernier, comme l'atteste la décision du conseil municipal en 1918 qui nomme cette rue « boulevard du Président Poincaré », l'homme étant à ce moment encore vivant et en exercice au sortir de la guerre. Né en Lorraine, à Bar-le-Duc en 1860, Raymond Poincaré est mort en 1934 à Paris. Plusieurs fois ministre, président du Conseil et sénateur, il a été président de la IIIe République de 1913 à 1920, participant notamment à la lutte contre l'ennemi durant la Première Guerre mondiale. Au retour de la Lorraine annexée dans le territoire français, il visite plusieurs fois Metz notamment le 15 décembre 1918 avec Georges Clemenceau [1] ou le 23 novembre 1919 lorsque le président remet à la ville la Légion d'honneur [2]. Il est aussi à l'origine de l'entrée du mot « mirabellier » dans le dictionnaire [3].
Topographie de la voie
En 2022, un panneau de rue est situé sur un poteau à l'embranchement avec la voie d'accès au parking, à quelques mètres de celui qui fait la jonction avec l'allée Victor Hegly. Il indique uniquement « Boulevard Poincaré ». Le même panneau se retrouve côté canal, à la jonction avec la rue de la Garde.
Rue de la Garde | |||
Rue du Juge Pierre Michel | |||
Arrêt Poincaré :C15 Plappeville
P111 La Maxe | |||
Entrée/sortie Parking république | |||
DEVANT-LES-PONTS Université Cathédrale Théâtre Port St Marcel Office de Tourisme
Préfecture - Théâtre | |||
Arrêt Poincaré :C15 Montigny-Blory | |||
Entrée du Parking République | |||
Allée Victor Hegly | |||
DEVANT-LES-PONTS CENTRE VILLE Office de Tourisme Préfecture-Théâtre Université Secteur Cathédrale
République |
Voie d'accès au Parking République | ||
Avenue Joffre |
Bâtiments et monuments
La fontaine du Jardin Boufflers
Lors de l'aménagement du boulevard, une terrasse comprenant une fontaine et deux escaliers menant au Jardin Boufflers a été installée au début de la rue.
Les grottes de l'Esplanade
Un peu plus loin, une fontaine en forme de grotte, avec deux autres escaliers monumentaux de part et d'autre, a été construit pour mener sur l'Esplanade. Cette grotte est aménagée dans les trois arches de soutien de la nouvelle façade de l'esplanade, en arc de cercle, qui dominent le chantier. Un bassin semi-circulaire est construit devant, avec des jets d'eau, et des sculptures sont gravées dans la balustrade et les voutes. A l'origine, elles prennent le nom de Kaiser Wilhelm Brunnen (les fontaines de l'Empereur Guillaume) puis, dès 1918 elles deviennent les Nouvelles fontaines de l'Esplanade [4].
En face, des escaliers sont aussi aménagés pour descendre au quai des Régates, à l'époque nommé promenade des Régates.
Faits et anecdotes
Philippe Pétain est fait maréchal par Raymond Poincaré et George Clemenceau sur l'Esplanade, juste à côté, en 1918.
Références
- ↑ (fr) CHABAUD Hervé, « 15 décembre 1918 : Le président Poincaré et le gouvernement à Metz » sur L'histoire en rafale (consulté le 23 juillet 2023)
- ↑ (fr) JEANGEORGE Thomas, « Histoire : il y a 100 ans, la ville de Metz recevait la Légion d'honneur » sur France bleu (consulté le 23 juillet 2023)
- ↑ (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ (fr) HEILIG Marc, « Les jardins de l’Esplanade » sur Archeographe (consulté le 14 janvier 2023)