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Suite à la Révolution, comme tous les odonymes religieux, elle change de nom et devient [[Place de la République (homonyme)|'''place de la République''']] en [[1793]] puis sous Napoléon, [[Place d'Austerlitz|'''place d'Austerlitz''']] du 18 janvier [[1806]] à [[1815]]. Elle redevient '''place Saint Jacques''' par une décision du conseil municipal de [[Joseph de Turmel]] du 1er juillet [[1816]] puis à nouveau '''place d'Austerlitz''' le 8 août 1830 par un arrêté municipal de [[Jean-Baptiste Charles Bouchotte]] <ref name=":1" /> (ou '''place de la République''' en [[1848]] puis '''place d'Austerlitz''' en [[1852]] <ref name=":2" />), jusqu'en [[1874]]. Elle devient alors allemande de [[1874]] à [[1918]] (sous le nom germanisé '''''Jacobsplatz''''', littéralement place Jacques) et reprend enfin son nom d'origine le 6 octobre [[1919]]. Elle ne changera de nom que durant la Seconde Guerre mondiale pour redevenir '''''Jacobsplatz'''''.
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Le 6 octobre [[1775]], un dôme soutenu par 4 colonnes d'ordre corinthien est posé au milieu de la place. Il est démonté à une date inconnue. Plus tard, la colonne de la Vierge protectrice ou Colonne de la Vierge Notre-Dame de Metz, est installée le 15 août [[1924]].
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==Origine des dénominations==
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=== Statue de Notre-Dame de Metz ===
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==Faits et anecdotes==
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Place Saint Jacques
Place Saint Jacques
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:3eDébut du tracé:rue de LadoucetteFin du tracé:rue Fabert
Historique
Dénomination actuelle: 1137 puis Conseil municipal du 6 octobre 1919Édifices notables:Statue de Notre-Dame de MetzAnciens noms:place Derrière Saint-Sauveur, place de la Révolution, place de la République, place d'Austerlitz, Jacobsplatz
TITLE-VOIES.png

La place Saint-Jacques est une place centrale de Metz.

Histoire

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Au XIe siècle, la place était plus petite de moitié. Elle se situait devant l'église Saint Jacques, contiguë à la Collégiale Saint Sauveur qui se trouvait entre la rue du Petit Paris et la place. En 1574 [1], l'église, utilisée par les chanoines après la démolition de l'église Saint Sauveur, est détruite, ce qui permet d'agrandir suffisamment la place pour en faire un lieu de parade militaire. En 1137 elle est nommée place Saint Jacques, nom qu'on retrouve en 1609 ou 1698. Dès lors, c'est le nom de place Derrière Saint Sauveur qui est retrouvé dans les textes jusqu'en 1793 [2]. Elle devient alors place de la Révolution cette année-là.

Suite à la Révolution, comme tous les odonymes religieux, elle change de nom et devient place de la République en 1793 puis sous Napoléon, place d'Austerlitz du 18 janvier 1806 à 1815. Elle redevient place Saint Jacques par une décision du conseil municipal de Joseph de Turmel du 1er juillet 1816 puis à nouveau place d'Austerlitz le 8 août 1830 par un arrêté municipal de Jean-Baptiste Charles Bouchotte [1] (ou place de la République en 1848 puis place d'Austerlitz en 1852 [2]), jusqu'en 1874. Elle devient alors allemande de 1874 à 1918 (sous le nom germanisé Jacobsplatz, littéralement place Jacques) et reprend enfin son nom d'origine le 6 octobre 1919. Elle ne changera de nom que durant la Seconde Guerre mondiale pour redevenir Jacobsplatz.

Le 6 octobre 1775, un dôme soutenu par 4 colonnes d'ordre corinthien est posé au milieu de la place. Il est démonté à une date inconnue. Plus tard, la colonne de la Vierge protectrice ou Colonne de la Vierge Notre-Dame de Metz, est installée le 15 août 1924.

En 1832, une halle aux légumes est construite sur la place, à l'emplacement de l'ancien cimetière de l'église (les fouilles permettent de trouver des cercueils en pierre de Jaumont, mais aussi des pierres d'origine romaine pouvant dater de la première église Saint Sauveur d'avant IXe siècle) sur les plans de Gérard Victor Vandernoot. Elle ouvre le 1er janvier 1833. Au XIXe siècle, le grand marché de la place était séparé en deux par une allée couverte en zinc de 1878 mètres carrés faisant toute la longueur au centre, avec la présence de plusieurs bornes fontaines [1]. La halle, malfamée et vétuste, est détruite dès décembre 1907 [Note 1].

Origine des dénominations

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Topographie de la voie

Un panneau de rue (en émail bleu et forme carrée, peu commun) se trouve sur le mur à l'angle de la Rue de Ladoucette côté nord et indique « Place St Jacques ». Celui de l'angle sud de cette rue a été arraché à une date inconnue entre 2014 et 2017. Les deux autres sont à l'autre extrémité de la place : sur le mur à l'angle sud avec la rue Fabert et sur le mur à l'angle nord de cette rue.

Placesaintjacques plaque.JPG

À date d'octobre 2022, la place est entièrement piétonne. Aucun arrêt de bus ne se trouve ici.

Bâtiments et monuments

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Statue de Notre-Dame de Metz

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La colonne de la Vierge protectrice ou Colonne de la Vierge Notre-Dame de Metz, construite par Jacques Martin, a été installée le 15 août 1924 par Mgr Jean-Baptiste Pelt, selon le souhait de l'évêque Monseigneur Willibrord Benzler [3] durant la Première Guerre mondiale. Le sculpteur obtient pour la statue la médaille de bronze 1925 au Salon des artistes français à Paris.

Faits et anecdotes

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Dans les locaux du Monoprix, au bout de la place, aux n° 5/7 rue Fabert, en 1984, la société Rex Cinéma installe le Palace, un grand cinéma de 7 salles pour 1650 places. Il deviendra un Gaumont en 1988 puis Le Klub en 2018.

Article détaillé : Salles de cinéma à Metz

A côté, au 11 rue Fabert, il y avait au début du XXe siècle le bâtiment des denrées coloniales [3]. En 2023 c'est le restaurant « Pasta Mano ».

Au 20/22 de la rue Ladoucette, au rez-de-chaussée, la vitrine de droite accueille le « Cyrano Bar » en 1970 [4] et l'accès à gauche permet d'aller à l'arrière du bâtiment. Lors de la construction du centre Saint-Jacques, cet étage est détruit pour créer une large d'ouverture qui permet d'accès à la halle marchande. Le fronton ouvragé en pierre est conservé. A une date inconnue entre 2014 et 2017, une grande signalétique « Saint-Jacques » y est ajoutée.

n°31Le 31 est relié pendant très longtemps au grand magasin de la Rue du Petit-Paris, ce qui explique son style architectural différent.

La Fontaine Saint-Jacques est déplacé vers le 23 Rue de Ladoucette au début du XIXe siècle.

Tous les 15 août, une procession mariale à lieu près de la colonne de la Vierge pour rappeler le 15 août 1940 où des femmes ont déposé au pied de la statue des bouquets de fleurs tricolores avant l'expulsion par l'armée allemande de milliers de Messins et de l'évêque vers la France occupée.

Références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  2. 2,0 et 2,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  3. 3,0 et 3,1 (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  4. (fr) BUCCIARELLI Maxime, Metz, un siècle de commerces, Vaux : Serge Domini Editeur, 2007 (ISBN 978-2-912645-98-2)

Notes

  1. Voir l'image 2Fi863 des Archives municipales.

Bibliographie

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