Rue de Ladoucette

De WikiMetz, l'encyclopédie de Metz, l'encyclopédie de Metz
(Redirigé depuis Rue Ladoucette)
Cette page est une ébauche, un article en cours de rédaction

L'article n'a pas encore été jugé complet dans ses sources et ses informations. N'hésitez pas à y apporter vos éléments ou à discuter de la page.

Rue de Ladoucette
Rue de Ladoucette
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:3e sectionDébut du tracé:Rue Tête d'orFin du tracé:En Fournirue
Historique
Dénomination actuelle: Arrêté municipal du 26 février 1870Édifices notables:-Anciens noms:rue de la Fontaine Saint-Jacques, rue du Plat d'Étain, Römerstrasse, Ladoucettestrasse
TITLE-VOIES.png

La rue de Ladoucette est une rue du centre-ville de Metz formée sur l'ancien cardo maximum de la ville romaine (reliant Lyon à Trèves), c'est à dire l'axe principal nord-sud qui reliait la colline Sainte-Croix au forum central puis à la route vers Scarpone, l'Avenue Serpenoise.

Histoire

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !

Située sur le cardo maximus de l'ancien oppidum gaulois de Divodurum, la rue de Ladoucette a été formée le 26 février 1870 par la fusion de deux rues existantes : de la rue Taison à la place Saint-Jacques, la rue du Plat-d'Étain ; et de la place jusqu'à la rue Serpenoise, la rue de la Fontaine-Saint-Jacques [1]. La première voie tenait son nom des potiers installés à cet endroit et d'une enseigne du même nom qui existait encore avant 1870 (comme on peut le retrouver avec la Rue du Petit Paris ou la rue du Grand Cerf), et la deuxième de la fontaine installée sur la place à l'angle avec la rue du Petit Paris [2], démontée en 1903 et désormais située dans la cour du 37-39 rue du Pont-des-Morts [3],[4].

Dès 1875, le tramway de Metz sous la forme d'un tram hippomobile, propose de passer par la Fournirue et la Place d'Armes, traversant ensuite la rue de Ladoucette. Mais ce tracé n'est pas retenu pour les deux premières lignes inaugurées (l'une de Moulins à Montigny, l'autre de Mazelle au Pontiffroy [5]). Le tracé est ensuite réutilisé par le tramway électrifié en 1914 et les lignes passant par la rue de Ladoucette pour relier la place d'Armes à la gare ou l'usine à gaz [6].

On peut retrouver une illustration célèbre dans plusieurs ouvrages qui mentionne un « carrefour dangereux » à l'angle entre la rue et la Fournirue au début du XXe siècle, où le tramway tournait dans un virage très sec pour rejoindre la place Saint-Jacques [7],[4].

Avant la création du centre Saint-Jacques et la démolition d'une vaste partie de l'hypercentre à cet emplacement, une cour pavée en impasse débouchait sur le 20 rue Ladoucette. Depuis, c'est l'un des accès au centre commercial.

Entre 1940 et 1944, la rue est rassemblée à la rue Serpenoise et devient la Römerstrasse.

L'ancienne impasse, désormais permettant un accès piétonnier vers le centre commercial.

Origine des dénominations

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !

Römerstrasse

Rue de Ladoucette / Ladoucettestrasse

Article détaillé : Charles-Loetitia de Ladoucette

Louis-Napoléon-Loetitia-Charles de Ladoucette, dit baron Louis-Charles de Ladoucette, est sénateur et président du conseil général de Moselle. Avec son épouse Emilie Victorine Thibault, il lègue une partie de leur fortune à la Moselle lors de la mort de leur fille unique Berthe [4]. Un arrêté municipal du 26 février 1870, quelques mois après la mort du baron, offre la gratitude de la ville à son donateur.

Bâtiments et monuments

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !

La Fontaine Saint-Jacques

Ancien emplacement de la fontaine Saint-Jacques en 1987.
La fontaine avant son déplacement en 1903.

En 1903, cette nouvelle mais courte voie est dans l'actualité suite à la construction d'un des premiers grands magasins de Metz à l'angle avec la rue du Petit-Paris [1]. Ces travaux font surtout disparaître la fontaine Saint-Jacques, antérieure à 1498 [3], démolie en 1730 mais remontée en 1759, qui avait été déplacée de la place Saint-Jacques vers le 23 rue Ladoucette au début du XIXe siècle.


Cette dernière est finalement déposée suite à la construction du grand immeuble et remontée dans la cour du 37-39 rue du Pont-des-Morts. Les riverains manifestent d'ailleurs contre le déplacement de ce monument séculaire. Le monument, qui faisait plusieurs mètres de haut, était surmonté d'une statue de Saint-Jacques, détruit pendant la Révolution de 1789.

Topographie de la voie

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !

En 2024, on trouve une seule plaque signalétique de rue, sous la forme des anciennes formes en bleu avec mention de la section, à l'angle où se trouve le n°1. Elle indique : « rue de Ladoucette / Sénateur (1809 - 1869) ».

À date d'octobre 2024, la rue est dans le secteur piétonnier et réservée aux piétons, elle reste accessible par borne dans le sens sud-nord. Il n'y a pas d'arrêts de bus dans cette rue. Depuis au moins 2008, un arrêt de bus « Saint Jacques » était installé devant le 18, il était sur la ligne Circuit B des Minibus des TCRM, devenue ligne 85 minibus Arteo. En 2014, c'est l'arrêt « Saint-Jacques » de la L3 vers Woippy. Il est supprimé en 2018.

Au moins dans les années 1970 , la rue était ouverte aux voitures en sens unique dans le sens sud-nord.

Numéro 21Numéro 19Numéro 17Numéro 11Numéro 9Numéro 7Numéro 5Numéro 3Numéro 1Numéro 24Numéro 22Numéro 20Numéro 18Numéro 16Numéro 14Numéro 12Numéro 10Numéro 8Numéro 6Numéro 4Numéro 2
Vue de la rue en 2024. Passez la souris sur les bâtiments pour connaître leurs numéros. Le grand bâtiment en bas est l'entrée du Centre Saint-Jacques, domicilié au 2 rue de la Tête d'Or.

Côté pair

n°2Sous les arcades qui mènent à une des entrées du Centre Metz St-Jacques, le concept store « Brendy » en 2024. La friperie « Next Days» en 2013 ou 2018.

n°4Le magasin de cadeaux « Mil'cadeaux » en 1982 [Note 1]. Le magasin de vêtements « A.D. Shop » en 2013 ou 2018, une extension du « Brendy » (au 2) en 2024.

n°6Le magasin de vêtements « Explicit » en 2017 ou 2024. Le magasin de vêtements « Toxic » en 2014. Le joaillier « Orëa » en 2013. Le joailler P. Noël en 1982 [Note 1] sur l'entrée de gauche, et une agence immobilier sur la partie droite du bâtiment. Le joailler s'agrandit alors sur toute la longueur du bâtiment.

La Droguerie Fabert en 1910n°8 [8]. En 2007 ou 2014, le restaurant « Le Bouchon ». En 2017 ou 2024 le restaurant « La Cave Beef Club ».

n°10En 1929, le magasin spécialisé en appareillage médical C. et E. Streisguth [8]. En 2013 ou 2014, une boutique « Numericable ». En 2018, le lunettier « Optique Lafayette ». En 2024, le magasin d'alimentation bio « Ferme Bel Air ».

n°12Le 12 n'est qu'un petit portail d'entrée vers une cour intérieure.

n°14Le magasin de lunette « Optic Duroc » en 2013 ou 2024.

n°16La boutique de R. Alexandre au début du XXe siècle [4]. Le magasin de lunette « Optic Duroc » en 2013 ou 2024.

n°18Avant la création du centre Saint-Jacques, on y trouvait le magasin de chaussures « Watrinet » [9]. C'est une agence « BNP Paribas » en 2008, jusqu'en 2020 puis le restaurant « Le Salon Bleu ».

n°20On trouvait en 1964 dans l'impasse donnant sur le n°20 de la rue, la pâtisserie du Laboratoire Epstein et l'atelier du céramiste M.P. Koppe [Note 2]. La boutique de Julius Mast au début du XXe siècle [4]. Jacques-Augustin Ladoucette y vit en 1788. Le numéro 20 a été gommé des plans de 1977 [Note 3] avec la création de l'entrée vers le centre Saint Jacques.

n°20/22Au 20/22 de la rue Ladoucette, au rez-de-chaussée, la vitrine de droite accueille le « Cyrano Bar » en 1970 [8] et l'accès à gauche permet d'aller à l'arrière du bâtiment. Ces bâtiments appartenaient à la famille de Ladoucette au XVIIIe siècle [4]. Au n°22, des clés de croisés représentant des têtes ont été forgées par Pierre Lamiral, qui vit à proximité en 1769, rue Cour de Ranzière selon Auguste Migette. Les deux immeubles ont failli être démolis lors de la construction du centre Saint-Jacques, mais à la place la large ouverture qui menait à une petite cours sert de point d'entrée pour accéder à la halle marchande. Le fronton ouvragé en pierre est conservé. A une date inconnue entre 2014 et 2017, une grande signalétique « Saint-Jacques » y est ajoutée. Un « Crédit Agricole » en 2008. Il ferme en 2017. Une des boulangeries de Michel Dudot depuis 2018.

n°24Au début du XXe siècle, la boutique de Wilhelm Theiss se situe au n°24 (caviste « Nicolas » depuis 1989) sur l'entrée gauche (ou Eugène See) [4]. Sur l'entrée droite, le coiffeur « Diagonal » en 1992 [Note 4] ou 2024.

n°26Une papeterie au début du XXe siècle [Note 5]. Le bâtiment a été détruit et remplacé par un ensemble pour la création du centre Saint-Jacques. Le numéro n'existe plus. A cette place, à l'angle avec la rue Tête d'Or, dans l'entrée du centre Saint-Jacques, la boulangerie « La Brioche Dorée » en 1992 [Note 4] ou 2019. En 2024 c'est le traiteur asiatique « Pho Viet Nam ».

Article détaillé : Centre Saint Jacques


Côté impair

n°1A l'angle de la Fournirue (équivalent au 1 rue de Ladoucette) en 1920 se trouvait le café-restaurant « André » [8]. Longtemps « Café du Commerce », c'était le « Bar du Marché » dans les années 1950, puis « le Bombardier » au début des années 2000. Il quitte l'emplacement en 2018 [10]. C'est une boutique « Comtesse du Barry » en 2024, depuis 2018.

n°3Le magasin de décorations « Wam » en 2013 ou 2024.

n°5/7Le magasin de chaussures « Le Vestiaire » en 2013 ou 2024.

n°9En 2013 ou 2014, le magasin de vêtements « 5th Avenue ». En 2017 ou 2024, « Palais des Thés ».

n°11La fromagerie « Conrad » de 1920 à 2022 [11], repris ensuite par « les Frères Marchand ».

n°17A l'angle avec la Place Saint-Jacques (relié au numéro 39 de la place), une « Coutellerie Centrale » en 1992 [Note 4]. La marbrerie installée sur les murs extérieurs a été retirée à une date ultérieure pour refaire apparaître la pierre de taille et la pierre de Jaumont. En 2013 ou 2014, une boutique « Orange ». Une boutique « Mauboussin » en 2017 ou 2024.

n°19La boutique de lingerie « Boonie Doon » en 2013 ou 2014. De décembre 2017 à 2019, la « Maison du Savon de Marseille ». En 2024, le snack « O'Tacos ».

n°21Aux environs du n°21 actuel, les magasins Schiff au début du XXe siècle [4]. Depuis les années 1950 c'est une entrée de « Bouchara » puis « Eurodif » : voir le 12 Rue du Petit Paris.

Faits et anecdotes

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !

En 1818 [4], le conseil municipal valide le projet de percée à l'emplacement du n°22, dans l'axe de la place Saint Jacques, afin de relier la rue de Bons Enfants mais aussi l'impasse Gobelcourt. L'idée est abandonnée la même année mais revient au conseil en 1836. On le voit sur les cadastres comme « nouvelle rue projetée » en 1842, et sera à nouveau en discussion en 1879.

Références

  1. 1,0 et 1,1 (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
  2. (fr) VILLE DE METZ, « Ville de Metz (1842) : plan général des alignements 9Fi3152 » sur Archives municipales de Metz (consulté le 3 février 2023)
  3. 3,0 et 3,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 et 4,8 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  5. (fr) THOEN Philippe, « Le tramway hippomobile à Metz » sur Raconte moi Woippy (consulté le 30 novembre 2022)
  6. (fr) THOEN Philippe, « Le tramway à Metz ou des rails dans la ville » sur SHW-Woippy (consulté le 11 février 2023)
  7. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 (fr) BUCCIARELLI Maxime, Metz, un siècle de commerces, Vaux : Serge Domini Editeur, 2007 (ISBN 978-2-912645-98-2)
  9. (fr) FAUVEL Christian, STEINMETZ Emmanuel, Metz Nostalgie 1945 - 1975, Metz : Editions des Paraiges, 2018 (ISBN 978-2-37535-088-1)
  10. (fr) BELIN Catherine, « A Metz, le bar le Bombardier décolle définitivement » sur Républicain Lorrain (consulté le 22 janvier 2023)
  11. (fr) DEDOLA Virginie, « La fromagerie Conrad, 102 ans d’existence, change de main » sur Republicain Lorrain (consulté le 25 décembre 2024)

Notes

  1. 1,0 et 1,1 Voir le permis de construire 2PC6057 sur les archives municipales.
  2. Annotations de l'image suivante : (fr) DICOP André, « Metz, impasse donnant sur le n° 20 de la rue de Ladoucette 2Fi285 » sur Archives Municipales de Metz (consulté le 2 février 2023)
  3. Voir le cadastre 9Fi4036 de 1977.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Voir l'image 1Fi517 des Archives municipales.
  5. Voir l'image p43 de l'ouvrage suivant : (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)

Bibliographie

Cette section est vide ou trop incomplète. Votre aide est la bienvenue !