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En [[1742]], des moines du diocèse de Verdun, de l'abbaye de Châtillon, achètent un terrain issu des anciens remparts et fondent le Refuge de Châtillon au n°4, un hôtel en cas d'invasion et de guerre. Le terrain a été concédé en [[1739]] par le Roi. Ce bâtiment, connu sous le nom de Refuge de Châtillon, donne son nom à la rue <ref name=":0">{{Ouvrage/BERMetz}}</ref>. En [[1775]], le refuge est racheté par la ville qui en fait le logis du premier président du [[Parlement de Metz]] en [[1778]] <ref name=":1" />. Il sera finalement habité par M. Chifflet d'Orchamps puis M. Hocquart de Mony. Le bâtiment change plusieurs fois de propriétaires jusqu'en [[1860]] où il sera racheté par les religieuses du couvent du Sacré Cœur de Montigny. Devenu l'[[Hôpital Saint André]], le lieu est fermé en [[2013]] et les services transférés au nouvel [[Hôpital Robert Schuman]]. | |||
==Faits et anecdotes== | ==Faits et anecdotes== |
Version actuelle datée du 29 décembre 2024 à 18:28
La rue Châtillon est une rue du centre de Metz, formée en 1739 près de l'enceinte médiévale au sud de la ville, sur d'anciens remparts détruits.
Histoire
La rue est formée en 1739 sur l'ancienne muraille de la tour Serpenoise [1], selon les sources [2],[3] (à cette époque, le rempart Serpenoise était le nom du rempart rempart Saint Thiébault, entre la porte Serpenoise et la porte Saint Thiébault). Cette tour pourrait être la tour Camoufle [4]. L'administration vient en effet d'étendre ses remparts vers le sud, à l'image de la porte Saint Thiébault remontée 100m plus loin. Elle prend le nom de rue Châtillon en 1743, en hommage à l'abbaye de Châtillon situé au n°4 de cette rue (voir plus bas).
Elle prend le nom de rue Helvetius en 1793 suite à la révolution et la suppression de toutes les références religieuses par les révolutionnaires.
Une partie des terrains de l'Abbaye Sainte Glossinde sont utilisés pour construire les bâtiments le long de la rue, jusqu'à l'angle avec le Rempart St Thiebault. Ces terrains avaient été achetés pour construire les remparts et les fossés de la ville, puis Louis XV a rendu les terrains en 1738 à Belle-Isle.
En 1940, la rue se renomme Professor Dr. Keunestrasse puis de 1941 à 1944 Keunestrasse.
Origine des dénominations
Topographie de la voie
Bâtiments et monuments
Hôpital Saint André
En 1742, des moines du diocèse de Verdun, de l'abbaye de Châtillon, achètent un terrain issu des anciens remparts et fondent le Refuge de Châtillon au n°4, un hôtel en cas d'invasion et de guerre. Le terrain a été concédé en 1739 par le Roi. Ce bâtiment, connu sous le nom de Refuge de Châtillon, donne son nom à la rue [5]. En 1775, le refuge est racheté par la ville qui en fait le logis du premier président du Parlement de Metz en 1778 [3]. Il sera finalement habité par M. Chifflet d'Orchamps puis M. Hocquart de Mony. Le bâtiment change plusieurs fois de propriétaires jusqu'en 1860 où il sera racheté par les religieuses du couvent du Sacré Cœur de Montigny. Devenu l'Hôpital Saint André, le lieu est fermé en 2013 et les services transférés au nouvel Hôpital Robert Schuman.
Faits et anecdotes
n°1
n°2Le lieutenant général Gottlieb von Haeseler habite au 2 [5] (NDLR : plus probablement au 2bis actuel) lorsqu'il commandait le 16e corps d'armée de l'armée impériale allemande à Metz de 1890 à 1903.
n°3Au numéro 3, des travaux au sous-sol en 1847 mettent à jour des sépultures de l'abbaye Sainte-Glossinde, des pierres sculptées et un chapiteau d'origine romaine [5].
n°11Sur la façade dans l'angle, on peut voir une plaque noire en haut de l'immeuble. Avant la Révolution, cet encadrement en marbre portait une inscription en lettres dorées.
n°15
Références
- ↑ (fr) INCONNU, « Metz. Nouveau cahier 4. Folio 9, recto. Plan et développement de la Porte Serpenoise, de la tour Serpenoise, des tours de l'Esplanade, des magasins à poudre (bastions 23 et 24), des casemates de la Tour d'Enfer, bastion 33. » sur Musée des plans reliefs (consulté le 29 décembre 2024)
- ↑ (fr) CHABERT François-Michel, Dictionnaire topographique, historique et étymologique des rues, places, ponts, et quais de la ville de Metz (3e éd.), Metz : 1878, Collection numérique (ISBN n/c)
- ↑ 3,0 et 3,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ (fr) GRANDVEAUX Michèle, « Rempart Saint Thiebault » sur free.fr (consulté le 29 décembre 2024)
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)