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L' | [[Fichier:PLAN-METZ-1749.jpg|gauche|vignette|Le retranchement de Guise visible sur le plan de [[1749]].]]L'arsenal militaire est formé dans un quadrilatère entouré à l'époque par la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]], la [[Seille (cours d'eau)|Seille]] et des fossés inondés (depuis la tour des Chevriers et des Meuniers, jusqu'à l'actuelle [[rue de la Basse Seille]]) qui rejoignent les deux bras du nord au sud, prenant l'emprise de l'actuel [[Boulevard Paixhans]]. | ||
On y accède par une porte se trouvant à l'extrémité de l'actuelle [[rue du rabbin Élie Bloch]], et un pont qui passe au-dessus des douves (environ au n°33 de l'actuel boulevard). Côté est, par l'extérieur de la ville, le [[pont Sainte Barbe]] (ancien [[Pont Rengmont|pont Rémond]]) mène à la [[porte Sainte Barbe]] (ou [[Porte de l'Arsenal]]) <ref group="Note"><small>Voir le [[:Fichier:Plan Ville Metz 1860.jpeg|plan de 1860]] ou de [[:Fichier:PLAN-METZ-1749.jpg|1749]].</small></ref> depuis le [[XIIIe siècle]] (détruite en [[1904]]), qui traverse le [[Remparts de Metz|rempart]] dans l'alignement de l'actuelle [[rue du Général Fournier]]. Sur tout le front de Seille, l'arsenal est protégé par les murailles et les tours des remparts.[[Fichier:Plan remparts retranchement guise.png|vignette|gauche|Le retranchement de Guise et les remparts.]] | |||
En face de l'arsenal d'artillerie se trouvait l'[[École d'artillerie]], construite en [[1833]] sur le [[couvent des Grands Carmes]], vestige du [[XIIe siècle]] dont les ruines de l'église attenante sont encore visibles <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=DE BOUTEILLER, Ernest|titre=[https://books.google.fr/books?id=DMEGAAAAcAAJ&dq=metz+grands+carmes&hl=fr Notice sur les Grands-Carmes de Metz et sur leur célèbre autel]|ville=Munich|edition=Blanc|publication=1860}}</ref>. On le voit sur les plans de [[1856]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=INCONNU|url=https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/9Fi3024/ILUMP15080|titre=Metz (1856) : Limite intérieure de la zone des Fortifications 9Fi3024|site=Archives municipales|consulté le=27 juillet 2023}}</ref>. Durant l'annexion il devient l'''[[Artillerie-Kasino]]'', puis l'[[École normale d'institutrices|Ecole normale d'institutrices]] sur le plan cadastral de [[1897]]. Il deviendra l'[[IUFM de Lorraine]] pendant des décennies. | |||
{{Lire plus|page=Boulevard Paixhans#Bâtiments et monuments|label=N°16-18 du boulevard Paixhans}}[[Fichier:Ecole-artillerie-guise-paixhans.jpg|vignette|Le retranchement, à droite sur la photo, totalement démantelé en [[1906]].]] | |||
Le 17 septembre [[1868]], un atelier explose faisant 95 blessés ou tués <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=WARIN Jean-François|titre=[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56963974.texteImage Rapport médical sur l'explosion du 17 septembre à l'arsenal d'artillerie et sur le traitement prescrit aux blessés de la salle Sainte-Elisabeth (à Bonsecours)]|ville=Metz|edition=Typographie Rousseau-Pallez|publication=1868}}</ref> dans l'atelier de confection de cartouches Chassepot <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=INCONNU|url=https://c.republicain-lorrain.fr/loisirs/2017/11/28/dramatique-querelle|titre=Histoire : explosion dans un arsenal d’artillerie à Metz en 1868|site=Républicain Lorrain|consulté le=14 juillet 2023}}</ref>. Au début du [[XXe siècle]], lors des travaux de construction du [[boulevard Paixhans]], les Allemands détruisent une partie de l'enceinte fortifiée, ouvrant ainsi la ville jusqu'à la [[Seille (cours d'eau)|Seille]]. | Le 17 septembre [[1868]], un atelier explose faisant 95 blessés ou tués <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=WARIN Jean-François|titre=[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56963974.texteImage Rapport médical sur l'explosion du 17 septembre à l'arsenal d'artillerie et sur le traitement prescrit aux blessés de la salle Sainte-Elisabeth (à Bonsecours)]|ville=Metz|edition=Typographie Rousseau-Pallez|publication=1868}}</ref> dans l'atelier de confection de cartouches Chassepot <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=INCONNU|url=https://c.republicain-lorrain.fr/loisirs/2017/11/28/dramatique-querelle|titre=Histoire : explosion dans un arsenal d’artillerie à Metz en 1868|site=Républicain Lorrain|consulté le=14 juillet 2023}}</ref>. Au début du [[XXe siècle]], lors des travaux de construction du [[boulevard Paixhans]], les Allemands détruisent une partie de l'enceinte fortifiée, ouvrant ainsi la ville jusqu'à la [[Seille (cours d'eau)|Seille]]. | ||
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Dernière version du 7 décembre 2025 à 23:26

L'arsenal d'artillerie est un grand parc militaire construit à Metz entre 1725 et 1730 [1] dans le pâté actuellement défini par le boulevard Paixhans, la Moselle et la Seille qu'on nomme Retranchement de Guise [2],[Note 1], construit par le Duc de Guise lors du siège de 1552, ancien faubourg du nom des Grands Meis.
Histoire

L'arsenal militaire est formé dans un quadrilatère entouré à l'époque par la Moselle, la Seille et des fossés inondés (depuis la tour des Chevriers et des Meuniers, jusqu'à l'actuelle rue de la Basse Seille) qui rejoignent les deux bras du nord au sud, prenant l'emprise de l'actuel Boulevard Paixhans. On y accède par une porte se trouvant à l'extrémité de l'actuelle rue du rabbin Élie Bloch, et un pont qui passe au-dessus des douves (environ au n°33 de l'actuel boulevard). Côté est, par l'extérieur de la ville, le pont Sainte Barbe (ancien pont Rémond) mène à la porte Sainte Barbe (ou Porte de l'Arsenal) [Note 2] depuis le XIIIe siècle (détruite en 1904), qui traverse le rempart dans l'alignement de l'actuelle rue du Général Fournier. Sur tout le front de Seille, l'arsenal est protégé par les murailles et les tours des remparts.

En face de l'arsenal d'artillerie se trouvait l'École d'artillerie, construite en 1833 sur le couvent des Grands Carmes, vestige du XIIe siècle dont les ruines de l'église attenante sont encore visibles [3]. On le voit sur les plans de 1856 [4]. Durant l'annexion il devient l'Artillerie-Kasino, puis l'Ecole normale d'institutrices sur le plan cadastral de 1897. Il deviendra l'IUFM de Lorraine pendant des décennies.

Le 17 septembre 1868, un atelier explose faisant 95 blessés ou tués [5] dans l'atelier de confection de cartouches Chassepot [6]. Au début du XXe siècle, lors des travaux de construction du boulevard Paixhans, les Allemands détruisent une partie de l'enceinte fortifiée, ouvrant ainsi la ville jusqu'à la Seille.
Architecture
Références
- ↑ (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ (fr) GRANVEAUX Michèle, « Retranchement de Guise » sur Promenade temporelle (consulté le 14 juillet 2023)
- ↑ (fr) DE BOUTEILLER, Ernest, Notice sur les Grands-Carmes de Metz et sur leur célèbre autel, Munich : Blanc, 1860 (ISBN n/c)
- ↑ (fr) INCONNU, « Metz (1856) : Limite intérieure de la zone des Fortifications 9Fi3024 » sur Archives municipales (consulté le 27 juillet 2023)
- ↑ (fr) WARIN Jean-François, Rapport médical sur l'explosion du 17 septembre à l'arsenal d'artillerie et sur le traitement prescrit aux blessés de la salle Sainte-Elisabeth (à Bonsecours), Metz : Typographie Rousseau-Pallez, 1868 (ISBN n/c)
- ↑ (fr) INCONNU, « Histoire : explosion dans un arsenal d’artillerie à Metz en 1868 » sur Républicain Lorrain (consulté le 14 juillet 2023)
Notes
- ↑ Voir l'image référencée sous la cote 37Fi24 aux Archives Municipales de Metz.
- ↑ Voir le plan de 1860 ou de 1749.
Bibliographie
- (fr) CHABERT François-Michel, Dictionnaire topographique, historique et étymologique des rues, places, ponts, et quais de la ville de Metz (3e éd.), Metz : Tous les libraires, 1878 (ISBN n/c)
WikiMetz : Encyclopédie sur l'Histoire de Metz
