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L'angle de la [[rue d'Alger]] et de la rue des Jardins a été reconstruite en courbe lors de la démolition du bloc du bas de la rue. Au début du XXe siècle, on y trouvait un bureau de tabac (''Tabak & Cigarren'') et un débit de boisson (''Ausschank Lothringerbräu'') à l'angle. Dans la deuxième moitié du [[XXe siècle]], il y avait un boucher avec un trompe-l'oeil qui accueillait les visiteurs depuis le bas de la rue. Au début des années 2000, c'est un restaurant italien. | L'angle de la [[rue d'Alger]] et de la rue des Jardins a été reconstruite en courbe lors de la démolition du bloc du bas de la rue. Au début du XXe siècle, on y trouvait un bureau de tabac (''Tabak & Cigarren'') et un débit de boisson (''Ausschank Lothringerbräu'') à l'angle. Dans la deuxième moitié du [[XXe siècle]], il y avait un boucher avec un trompe-l'oeil qui accueillait les visiteurs depuis le bas de la rue. Au début des années 2000, c'est un restaurant italien. | ||
A la fin du [[XIXe siècle]], un autre bloc de maison se trouvait tout en bas de la rue <ref name=":0" /> le long de la [[rue du Pont-St-Georges]]. A partir du milieu du [[XXe siècle]], l'emplacement est arasé pour un parvis menant sur les quais et un rond-point pour fluidifier le trafic à l'entrée du [[Pont Saint-Georges]] et du nouveau quartier du [[Pontiffroy]]. | |||
==Origine des dénominations== | ==Origine des dénominations== | ||
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*Depuis les années 1800, le 10 de la rue des Jardins est occupé par des ateliers de marchands d'optiques puis de photographes. De [[1839]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=MIROIR DU TEMPS|url=http://www.miroirdutemps.fr/article-10--photographes-et-editeurs-a-metz-vers-1900.html|titre=Photographes et éditeurs à Metz vers 1900|consulté le=13 février 2013|site=Miroir du temps}}</ref> à sa mort, on y trouve le studio de [[Casimir Volmerange-Oulif]], l'un des importateurs du diorama avec [[Laurent-Charles Maréchal]], et aujourd'hui considéré comme le premier photographe messin. Au 10 s'installe son fils et associé jusqu'en [[1866]], tandis que son père passe au 9. Le n°10 sera repris par un dénommé Klein <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=BRASME Pierre|url=http://pbrasme.unblog.fr/le-premier-photographe-messin-etienne-casimir-oulif-1804-1861/|titre=Le premier photographe messin : Etienne Casimir Oulif|consulté le=11 février 2013|site=pbrasme.unblog.fr}}</ref>, puis un dénommé Schall, mentionné dans l'annuaire de [[1869]] <ref>{{Ouvrage/FAUHier}}</ref>. Le local est ensuite occupé par Jean-Baptiste Maroldt en [[1877]], qui déménagea aussi au 9, Julius Jungblut de [[1896]] à [[1910]], puis les frères Gros. Toute une série de photographes messins... Au milieu des années 2000, c'est une librairie. | *Depuis les années 1800, le 10 de la rue des Jardins est occupé par des ateliers de marchands d'optiques puis de photographes. De [[1839]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=MIROIR DU TEMPS|url=http://www.miroirdutemps.fr/article-10--photographes-et-editeurs-a-metz-vers-1900.html|titre=Photographes et éditeurs à Metz vers 1900|consulté le=13 février 2013|site=Miroir du temps}}</ref> à sa mort, on y trouve le studio de [[Casimir Volmerange-Oulif]], l'un des importateurs du diorama avec [[Laurent-Charles Maréchal]], et aujourd'hui considéré comme le premier photographe messin. Au 10 s'installe son fils et associé jusqu'en [[1866]], tandis que son père passe au 9. Le n°10 sera repris par un dénommé Klein <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=BRASME Pierre|url=http://pbrasme.unblog.fr/le-premier-photographe-messin-etienne-casimir-oulif-1804-1861/|titre=Le premier photographe messin : Etienne Casimir Oulif|consulté le=11 février 2013|site=pbrasme.unblog.fr}}</ref>, puis un dénommé Schall, mentionné dans l'annuaire de [[1869]] <ref>{{Ouvrage/FAUHier}}</ref>. Le local est ensuite occupé par Jean-Baptiste Maroldt en [[1877]], qui déménagea aussi au 9, Julius Jungblut de [[1896]] à [[1910]], puis les frères Gros. Toute une série de photographes messins... Au milieu des années 2000, c'est une librairie. | ||
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*Au n°2 (la numérotation se faisait dans l'autre sens), durant la [[Première Guerre mondiale]], situé dans le bloc de maisons qui était situé en bas de la rue et qui a été détruit depuis, il y avait une grande brasserie-restaurant appartenant à Josef Riedel <ref group="Note">Voir photo p26 de l'ouvrage suivant : {{Ouvrage/BERDébut}}</ref>. Ce grand bâtiment faisait l'angle de la [[rue de la boucherie Saint-Georges]] et de la [[rue d'Alger]]. En [[1920]], il y avait une station de tramway et les « Teintureries réunies ». | *Au n°2 (la numérotation se faisait dans l'autre sens), durant la [[Première Guerre mondiale]], situé dans le bloc de maisons qui était situé en bas de la rue et qui a été détruit depuis, il y avait une grande brasserie-restaurant appartenant à Josef Riedel <ref group="Note">Voir photo p26 de l'ouvrage suivant : {{Ouvrage/BERDébut}}</ref>. Ce grand bâtiment faisait l'angle de la [[rue de la boucherie Saint-Georges]] et de la [[rue d'Alger]]. En [[1920]], il y avait une station de [[Tramway de Metz|tramway]] et les « Teintureries réunies ». | ||
*Au n°34, | *Au n°34 (numérotation actuelle), au croisement de la rue et du petit escalier pour descendre au quai depuis le [[Pontiffroy]], on trouvait en [[1920]] le magasin de décoration « À la ménagère ». Au début des années 2000, et toujours en [[2022]], c'est un restaurant indien. | ||
*A l'entrée de la rue, côté [[Cathédrale Saint-Étienne]], on trouve la « grande maison de meubles » (n° 2 actuel) au début du [[XXe siècle]]. Jusqu'en 2020, c'était la « pharmacie de l'hôtel de ville ». En 2022 c'est la « pharmacie des jardins ». | |||
==Références== | ==Références== | ||
<references /> | <references /> |
Version du 4 mars 2023 à 23:01
La rue des Jardins est une rue de Metz dans le centre-ville. Elle relie la place d'Armes au quai Félix Maréchal. Elle doit son nom aux anciens jardins dans lesquels cette rue a été percée dès 1754 [1].
Histoire
XVIIIe siècle
La rue est percée entre 1754 et 1761 [2], à travers les jardins mitoyens qui se tenaient derrière les maisons qui sont aujourd'hui situées de chaque côté de la rue, dont les jardins des religieuses de l'église des Dames de Saint-Pierre ou « Saint-Pierre-aux-Dames » (aux environs du n° 25 actuel). Elle est ensuite ouverte en 1761.
XIXe siècle
Cette voie a toujours été plutôt dédiée aux commerçants, principalement à partir du XIXe siècle.
XXe siècle
Au début du XXe siècle, un bloc supplémentaire de maisons se tenait dans le prolongement de la rue, entre la rue de l'Arsenal et la rue d'Alger, à l'endroit où se situe un petit parc et un bloc d'immeuble actuellement [3]. Il y avait notamment un arrêt du tramway de Metz qui remontait la rue des Jardins pour se rendre sur la place d'Armes. Ce bloc a été détruit en 1936 [1]. Les numéros des rues ont souvent changé dans l'histoire de la ville, en s'adaptant d'abord aux cantons internes de Metz, aux quartiers, ou quelques fois en fonction des changements des rues elles-mêmes. On trouve par exemple une boutique de vêtements « A la mode de Paris » au n°10, qui n'est pas le n°10 actuel de la rue.
L'angle de la rue d'Alger et de la rue des Jardins a été reconstruite en courbe lors de la démolition du bloc du bas de la rue. Au début du XXe siècle, on y trouvait un bureau de tabac (Tabak & Cigarren) et un débit de boisson (Ausschank Lothringerbräu) à l'angle. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, il y avait un boucher avec un trompe-l'oeil qui accueillait les visiteurs depuis le bas de la rue. Au début des années 2000, c'est un restaurant italien.
A la fin du XIXe siècle, un autre bloc de maison se trouvait tout en bas de la rue [3] le long de la rue du Pont-St-Georges. A partir du milieu du XXe siècle, l'emplacement est arasé pour un parvis menant sur les quais et un rond-point pour fluidifier le trafic à l'entrée du Pont Saint-Georges et du nouveau quartier du Pontiffroy.
Origine des dénominations
Rue des Jardins
La ruelle a été percée et construite sur les anciens jardins des maisons avoisinantes. Un renfort en brique a été installé pour consolider la nouvelle route et pour permettre des entrées de ce côté de la voie, avec de nouvelles bâtisses. Ces bouts de terrains appartenaient aux religieuses de Saint-Pierre-aux-Dames située en haut de cette rue qui n'existait pas encore, et aux particuliers qui vivaient dans les maisons bâties sur le quai Saint-Pierre (actuel quai Félix Maréchal) et sur l'ancienne rue du Haut-Poirier (rue du Chanoine Collin) et rue Chèvremont.
Lors de l'annexion (1871-1918) puis entre 1941 et 1944, la rue s'est nommée Gartenstrasse (traduction littérale allemande du nom français). Entre 1940 et 1941, elle s’appelait Strasse zum Rathaus, littéralement rue vers l'Hôtel de ville [1].
Bâtiments et monuments
Faits et anecdotes
- Depuis les années 1800, le 10 de la rue des Jardins est occupé par des ateliers de marchands d'optiques puis de photographes. De 1839 [4] à sa mort, on y trouve le studio de Casimir Volmerange-Oulif, l'un des importateurs du diorama avec Laurent-Charles Maréchal, et aujourd'hui considéré comme le premier photographe messin. Au 10 s'installe son fils et associé jusqu'en 1866, tandis que son père passe au 9. Le n°10 sera repris par un dénommé Klein [5], puis un dénommé Schall, mentionné dans l'annuaire de 1869 [6]. Le local est ensuite occupé par Jean-Baptiste Maroldt en 1877, qui déménagea aussi au 9, Julius Jungblut de 1896 à 1910, puis les frères Gros. Toute une série de photographes messins... Au milieu des années 2000, c'est une librairie.
- Au n°2 (la numérotation se faisait dans l'autre sens), durant la Première Guerre mondiale, situé dans le bloc de maisons qui était situé en bas de la rue et qui a été détruit depuis, il y avait une grande brasserie-restaurant appartenant à Josef Riedel [Note 1]. Ce grand bâtiment faisait l'angle de la rue de la boucherie Saint-Georges et de la rue d'Alger. En 1920, il y avait une station de tramway et les « Teintureries réunies ».
- Au n°34 (numérotation actuelle), au croisement de la rue et du petit escalier pour descendre au quai depuis le Pontiffroy, on trouvait en 1920 le magasin de décoration « À la ménagère ». Au début des années 2000, et toujours en 2022, c'est un restaurant indien.
- A l'entrée de la rue, côté Cathédrale Saint-Étienne, on trouve la « grande maison de meubles » (n° 2 actuel) au début du XXe siècle. Jusqu'en 2020, c'était la « pharmacie de l'hôtel de ville ». En 2022 c'est la « pharmacie des jardins ».
Références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
- ↑ 3,0 et 3,1 (fr) VILLE DE METZ, « Ville de Metz (StadtMetz) : plan cadastral (1897) » sur Archives municipales de Metz (consulté le 22 décembre 2022)
- ↑ (fr) MIROIR DU TEMPS, « Photographes et éditeurs à Metz vers 1900 » sur Miroir du temps (consulté le 13 février 2013)
- ↑ (fr) BRASME Pierre, « Le premier photographe messin : Etienne Casimir Oulif » sur pbrasme.unblog.fr (consulté le 11 février 2013)
- ↑ (fr) FAUVEL Christian, C'était hier en pays messin, Metz : Editions Serpenoise, 2008 (ISBN 978-2-87692-780-3)
Notes
- ↑ Voir photo p26 de l'ouvrage suivant : (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)