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=== XIXe siècle ===
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=== XXe siècle ===
=== XXe siècle ===

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Esplanade
Esplanade
Présentation
Type:Parc publicSuperficie:9 200 m²Points d'intérêt:Statue du Maréchal Ney, statue du Poilu
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:3e
Historique
Date de construction:XIXe sièclePatrimoine:-
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L'Esplanade est un grand parc aménagé au centre-ville de Metz, construit sur les remparts de la Citadelle de Metz à la fin des années 1700, et ouvert dans sa forme actuelle en 1816. Le jardin fait 9 200 m², et a été réaménagé en 2010 à l'occasion de la fermeture d'une partie de l'Avenue Ney et la destruction du parking aérien sur la place de la République.

Histoire

Avant l'Esplanade

Le projet de l'Esplanade de Metz a été imaginé sur les fossés comblés de l'ancienne Citadelle de Metz. Les premières allées, qui forment aujourd'hui le centre du parc, ont été tracées vers 1790. Lorsque les fortifications de la citadelle sont détruits, on construit en 1816 l'Esplanade, avec deux premiers jardins fleuris et une fontaine.

Le plan de la Citadelle en 1696.

L'allée, qui longe le Palais de Justice a pris le nom de Cour Napoléon en 1812 (sous le Premier Empire de Napoléon Bonaparte), puis de Cour Bourbon en 1816 (durant la Restauration où les Bourbons reviennent au pouvoir) et enfin Cours Royal entre 1818 et 1840 [1].

XIXe siècle

En 1861, l'Exposition universelle se déroula sur les jardins de l'Esplanade [2]. L'année suivante, en 1862, un kiosque à musique est installé dans les jardins, réalisé par le ferronnier Pantz d'après les plans de l'architecte Vandernoot [1]. Il disparaitra en 1940 [3].

XXe siècle

Au début du siècle, une station de fiacre se trouvait sur la route au bord de l'esplanade, devant les actuelles Galeries Lafayette.

En décembre 1918, Philippe Pétain, héros de la Grande Guerre, est fait maréchal de France par Raymond Poincaré et Georges Clémenceau dans les jardins de l'Esplanade [2]. Le jardin est légèrement modifié en 1967 lors que le parking République, jusqu'alors seulement ouvert au niveau du sol, est construit en souterrain. Un autre parking souterrain, le parking de l'Arsenal est ajouté sous l'Esplanade en 2008.

Après le réaménagement complet de la place, en 2010, une nouvelle guinguette a ouvert à l'emplacement de l'ancienne guinguette « Pavillon Bellevue », surplombant l'entrée du parking République par les grottes du boulevard Poincaré, à l’extrémité de l'Esplanade. A cet emplacement se tenait en 1901 le Kaiser-Pavillon, remis à neuf par un certain M.O.de Roche [1]. Il a subsisté au moins jusqu'en 1918.

Origine des dénominations

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Bâtiments et monuments

Sculptures

  • Dans le jardin près du tribunal, il y avait un bouledogue en bronze et un lévrier en bronze sculptés par Fratin, offert à la ville en 1836, qui a d'abord été installé au pied du grand escalier de l'Hôtel de Ville [1] puis devant le Café du Heaume en 1865 (emplacement actuel des Galeries Lafayette, on voit encore le lévrier sur les cartes de 1914). Le bouledogue a été envoyé au jardin botanique de Montigny-lès-Metz avant d'être volé.
  • Fratin sculpta également un cheval arabe, cadeau de l'État à Metz en 1852. Placée d'abord à l'emplacement de la sculpture de Ney, à l'extrémité de l'Esplanade sur l'avenue Ney, la statut est envoyée en 1859 à l'extrême opposé. En septembre 1892, la statue a été reléguée dans les Jardins Boufflers, le parterre situé derrière le Palais de Justice. En 1897, la statue revient finalement devant le tribunal, où elle se trouve toujours.
    La statue de Guillaume Ier au début du siècle.
Article détaillé : Avenue Ney
  • La Source, une nymphe nue, est toujours visible, également devant le tribunal, sur les parterres fleuris, à quelques mètres du cheval. La statue, réalisée avec le don d'Adam Johnston (qui habitait rue Serpenoise [1] et qui légua 10 000 francs à Metz avant sa mort en 1860) a été posée à cet endroit en 1869. Elle obtient une médaille au Salon à Paris en 1872.
  • La statue de Guillaume Ier, un monument de 11 mètres de haut a été posé à l'extrémité de l'esplanade, faisant face au mont Saint-Quentin, le 11 septembre 1892. Les deux bas-reliefs sur les faces du socle où était posée la statue équestre du prince, représentaient des hommages militaires. À la libération de Metz en 1918, la statue du Poilu remplaça l'effigie.
  • En 1918, la statue du Poilu a été placée sur le même socle, avec un nouveau bas-relief [Note 1]. Le poilu y trône, un pied sur un casque allemand. Plus tard [réf. souhaitée], la statue a été descendue de son socle pour être placée au ras du sol, alors que le petit promontoire a été retiré au bout de l'esplanade.

Faits et anecdotes

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  • La légende veut que Fratin, à qui l'on fit remarquer que la position des jambes de son cheval n'était pas logique, se serait suicidé dans les fossés de la citadelle, ce qui est faux, puisqu'il est mort à Raincy en 1864.

Références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
  2. 2,0 et 2,1 (fr) LE MOIGNE François Yves (dir.), Histoire de Metz, Toulouse : Privat, 1986 (ISBN 2-7089-4727-3)
  3. (fr) TEXIER Fabienne, Metz, il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Prahecq : Editions Patrimoines et médias, 2010 (ISBN 978-2-916757-51-3)

Notes

Bibliographie

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