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Abbatiale Sainte-Glossinde
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Abbatiale Sainte-Glossinde
Présentation
Localisation
Historique
Date de construction:-Destination originelle:Eglise catholique romaineDestination actuelle:Abbatiale, siège de l'évêché
L'église Sainte-Glossinde ou abbatiale Sainte-Glossinde est une ancienne abbaye bénédictine fondée en 604 par Glossinde de Metz, reconstruite plusieurs fois et siège de l'évêché de Metz depuis 1802.
Histoire
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En 604, Glossinde fonde une abbaye dans un palais abandonné par son père le duc de Wintrion près de l'actuelle église. Après sa mort en 610, le monastère prend le nom de Sainte Glossinde [1]. Une partie de l'édifice est détruit lors de la construction de la Citadelle de Metz après le siège de Metz en 1552. L'entrée, qui se faisait à l'époque du côté de l'actuelle Porte Serpenoise, est alors déplacée face à la rue de la Crête (actuelle rue Dupont des Loges).
Le monastère tombe en ruine et sa rénovation est engagée en 1739 par l'abbesse Marguerite-Eleonore Hottmann. Des vestiges d'un château romain et une crypte sont découverts sous l'édifice. Une nouvelle église est construite entre 1752 et 1757 à l'emplacement de l'ancienne. Les pans sont des architectes Barlet et Louis. Mais comme tous les symboles religieux, la Révolution laisse de graves dommages à l'église en 1793. Les vitraux, tombeaux et fresques sont détruits.
L'évêque de Metz décide d'installer ses bureaux dans la chapelle en 1802, et fait de l'église le siège du diocèse.
Le 19 septembre 1869, l'ancien cloître des chanoinesses et la salle capitulaire sont détruits par un incendie.
Architecture
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L'église du XVIIIe siècle est de style rococo à l'intérieur, cas unique à Metz. Les voûtes sont ornées de fresques de Girardet, peintre du duc de Lorraine Stanislas, détruites par la Révolution.
Sous le Premier Empire, la chapelle est décorée de guirlandes impériales qui sont retirées en 1814 et remplacées par des fleurs de lys sous la Restauration. Ces dernières sont détruites sous le règne de Louis-Philippe Ier en 1830.
Le portail d'ordre dorique est élevé en 1816 par Derobe père [1]. L'extérieur du palais épiscopal est de style néoclassique.
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
Bibliographie
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