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Porte Serpenoise
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Porte Serpenoise
Présentation
Localisation
Historique
Date de construction:1852 (porte)
1903 (arc)Destination originelle:Porte de villeDestination actuelle:Arc de triomphe
1903 (arc)Destination originelle:Porte de villeDestination actuelle:Arc de triomphe
La Porte Serpenoise est une ancienne porte des remparts de Metz, conservée sous la forme d'un arc de triomphe.
Histoire
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Le nom de la Porte Serpenoise originale, qui se situait approximativement au même emplacement, vient de la via Scarponensis ou route Scarponaise, la route qui reliait Metz à Scarpone, soit Dieulouard. C'était l'une des portes des remparts de Metz, construite au XIIIe siècle. Mais cette dernière a été démolie en 1561 après le siège de Metz par Charles Quint, laissant de la place pour la construction de la Citadelle.
Une nouvelle porte (un petit tunnel coudé à travers une trentaine de mètres de fortification) a été ouverte dans les remparts afin de relier la nouvelle gare de Metz, un débarcadère en bois sur l'actuelle place du Roi-George, en 1852, sans passer par la porte Saint-Thiebault qui était quelques mètres plus loin. D'abord nommée porte du Chemin de Fer, elle devint Porte Serpenoise par décret municipal le 15 juillet 1852 [1].
En 1901, les Messins démolissent la porte, devenue inutile depuis l'arasement des remparts, qui avait déjà perdu son double accès précédant l'entrée hors les murs en 1892. Jusqu'en 1903, elle sera démontée, puis restaurée quelques mètres plus loin, au bout de la nouvelle avenue Serpenoise élargie, en conservant l'une de ses deux faces, agrémentée d'échauguettes, sur demande de Guillaume II.
Elle prend le nom de Prinz Friedrich Karl-Tor en 1903, dont l'inscription était écrite en lettres gothique sur tout le fronton, et redeviendra Porte Serpenoise après la fin de la guerre en 1918. Les troupes alliées passent en dessous à la libération de Metz.
Architecture
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Références
- ↑ (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
Bibliographie
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