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Rue de la Tête d'Or
La rue de la Tête d'Or (parfois nommée abusivement rue Tête d'Or) est une rue du centre-ville d'origine antique, parallèle à l'ancien Decumanus Maximus de la ville romaine.
Histoire
La rue porte le nom de rue de l'Intendance en 1682 du nom de l'Hôtel de l'Intendance (aux emplacements des n°5 à 13) où habite l'intendant de la province des Trois-Evêchés [1],[2]. Lors du déménagement de l'intendant dans le bâtiment de la Préfecture de Metz après 1743, l'hôtel est vendu le 16 février 1746 à Christophe Albert Albéric, baron d'Huart [Note 1]. Celui-ci le revend au seigneur Laurent de Chazelles en 1760. En 1781, il appartient à son gendre [Note 2], Charles Innocent-Antoine François de Foucquet.
En 1781, la rue, désormais élargie, s'appelle rue de la Vieille Intendance. En 1793, elle devient rue de la Liberté comme de nombreuses rues pendant la Révolution puis reprend son nom en 1806, puis enfin rue de la Tête d'Or. La rue est élargie à nouveau dans sa partie supérieure en 1809.
Durant les travaux de rénovation de la rue au XIXe siècle, des vestiges antiques sont retrouvés dans les fondations, dont des aqueducs, des bains et des statues.
Origine des dénominations
Rue de la Tête d'Or
Comme d'autres voies messines (rue du Petit Paris, rue du Grand Cerf...), son nom provient d'une hôtellerie réputée qui se trouvait dans cette rue, aux alentours du n°14 actuel. Cet établissement était l'un des plus anciens de Metz, déjà cité au XIVe siècle [2]. Les chroniqueurs messins Philippe de Vigneulles ou Jehan Aubrion citaient par exemple des visiteurs étrangers célèbres à la « Teste d'Or » au Moyen Âge.
Topographie de la voie
Bâtiments et monuments
Faits et anecdotes
« Au Progrès » au début du XXe siècle [3].n°44
n°38Le restaurant américain « Time Rock Pizza » en 2010 [4].
n°18Au n°18 une confiserie au début du XXe siècle [Note 3]. La confiserie Paulus en 1936 [5]. Le bâtiment, qui faisait l'angle avec la rue des Bons Enfants jusqu'à la création du Centre Saint Jacques, est désormais à l'angle d'un accès vers la boutique marchande. La boulangerie Charles Neveux en 2010 [4].
n°11/13Le chapelier Demange au début du XXe siècle [2]. Entre les deux blocs se trouve un porche d'accès au « Printemps » de 1974 à 2021 [6],[7]. Le « bâtiment du Printemps » est un plus grand ensemble qui fait plus de 12 500 m² sur quatre niveaux et qui regroupe les blocs du 8 au 16 rue Serpenoise mais aussi du 9 au 13 Rue Tête d'or et 14 à 18 impasse Chaplerue [8]. Il laisse sa place à un chantier d'un ensemble immobilier en 2024 dont l'ouverture est prévue mi-2026 [9].
n°7Le Général de Maud'Huy, gouverneur de Metz est né au 7 en 1857. Une plaque est apposée au-dessus de la porte sculptée.
LA SIDI-BRAHIM DE METZ
AU
GÉNÉRAL DE MAUD'HUY
NÉ DANS CETTE MAISON
1857 - 1921
COMMANDANT D'ARMÉE
GOUVERNEUR DE METZ
PERE DES CHASSEURS À PIED.
On trouvait dans cette rue le Münchener Lowenbräu au début du XXe siècle.
Références
- ↑ (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
- ↑ (fr) TEXIER Fabienne, Metz, il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Prahecq : Editions Patrimoines et médias, 2010 (ISBN 978-2-916757-51-3)
- ↑ 4,0 et 4,1 (fr) XAVIER, Le Graouilly 2010-11, Metz : Ville de Metz, 2010 (ISBN n/c)
- ↑ (fr) GRANDVEAUX Michèle, « Rue de la Tête d'Or » sur Autour des Arènes de Metz Sablon (consulté le 19 septembre 2024)
- ↑ (fr) WIRTZ Gilles, « Metz : l'ancien magasin Printemps transformé en appartements rue Serpenoise » sur RL (consulté le 2 juin 2024)
- ↑ (fr) BRAGARD Fanny, « Commerce : clap de fin pour le Printemps de Metz » sur Moselle TV (consulté le 23 octobre 2024)
- ↑ (fr) BOUYGUES IMMOBILIER, « Notice descriptive » sur bouygues-immobilier.com (consulté le 23 octobre 2024)
- ↑ (fr) WIKIMETZ, « WikiMetz » sur Facebook (consulté le 23 octobre 2024)
Notes
- ↑ (fr) INCONNU, « Christophe Albert Alberic » sur Bibliothèque nationale du Luxembourg (consulté le 21 septembre 2024)
- ↑ (fr) PIERFIT, « charles Innocent- Antoine François de FOUCQUET » sur geneanet (consulté le 21 septembre 2024)
- ↑ Voir l'image p.46 de l'ouvrage suivant : (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)