Abbaye Saint Arnould

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Abbaye Saint Arnould
Abbaye Saint Arnould
Présentation
Style:ClassiquePropriétaire:Ministère de la DéfensePatrimoine:Inscrit MH
Localisation
Adresse:Rue Poncelet et rue aux OursQuartier:Metz-CentreSection:3e
Historique
Date de construction:1221Destination originelle:Abbaye catholiqueDestination actuelle:Mess des officiers
TITLE-MONUMENT.png

L'Abbaye (de) Saint Arnould (ou abbaye royale Saint Arnoul(d), abbaye des Saints-Apôtres, abbaye Saint Arnoul, abbaye Saint Arnoult) est une ancienne abbaye des Bénédictins construite en 1221 mais dont l'origine remonte au VIe siècle, voire dès le IIe siècle selon les légendes.

Histoire

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Porte sur la rue aux Ours.

Selon les légendes, la basilique Saint Jean l'Évangeliste est fondée au IIe siècle par l'évêque Patient de Metz [1] à l'emplacement de l'église Sainte-Thérèse, en dehors des remparts. Mais il n'y a aucune trace historique avant le VIe siècle. Nommée tout d'abord église des Saints Apôtres, elle prend le nom d'abbaye Saint Arnoul en 717 [2]. Né en 582 et mort en 641, Arnulf (ou Arnoul) de Metz dit Saint Arnoul est le fondateur de la dynastie des Arnulfiens. Il est 29e évêque de Metz de 613 à 628. À sa mort, ses reliques sont ramenées dans cette église.

Le 13 mars 783, avec l'accord de son époux Charlemagne, Hildegarde donne à l'église une partie de son douaire. En avril à Thionville, la reine donne naissance à son septième enfant, Hildegarde, qui meurt 40 jours après. Sa mère décède après l'accouchement le 30 avril. Les deux Hildegarde, et une autre fille de Charlemagne, sont enterrées dans l'abbaye ce même jour. Les cendres de deux sœurs du roi des Francs y sont aussi : Rotaïde et Adélaïde [3],[4] (NDLR : plus probablement ses filles mortes avant Hildegarde).

En 840, l'empereur Louis Ier dit Louis le Débonnaire y repose dans un antique sarcophage [4]. L'abbaye est détruite par des invasions barbares entre le IXe siècle et le Xe siècle. Une nouvelle abbaye est reconstruite sur place, puis une église plus grande est installée en 1049 avant son incendie en 1097.

Rue aux Ours, une abbaye est construite comme monastère pour les Dominicains, fondée par le maître échevin de Metz en 1221 sous le nom de couvent des Frères Prêcheurs. Ces derniers l'occupent jusqu'en 1552.

En 1552, avant le siège, le duc de Guise transfère les restes de Saint-Arnould, évêque de Metz, et des descendants de Charlemagne pour éviter qu'ils ne soient détruits en même temps que l'édifice. Il installe alors les Bénédictins dans l'abbaye, à l'intérieur des remparts, qui devient abbaye royale de Saint Arnould.

Au XVIIe siècle, le cloître et les bâtiments tombent en ruine et sont donc reconstruits sur demande de l'évêque de Metz Guillaume-Egon de Fürstenberg [5].

En 1793, les Révolutionnaires confisquent l'abbaye et détruisent les tombeaux. Les ossements sont dispersés [6]. Elle est rendue à l'État et devient l'hôpital de Haute-Pierre. L'année suivante (ou 1796 [5]), les bâtiments deviennent école militaire du Génie et le couvent devient une école. L'église est détruite et transformée en salle de manœuvres en 1840. La caserne est achevée en 1845 avec la nouvelle aile nord-est. Entre 1870 et 1918, c'est une école de guerre allemande.

Elle devient le Cercle des Officiers de Metz le 15 mai 1919 [7].

En 1986, elle est en partie inscrite aux monuments historiques.

Architecture

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Entrée de l'ancienne caserne de l'école.

Une plaque placée dans l'abbaye rappelle les différentes affectations :

EN CES LIEUX FURENT EDIFIES AU FIL DES SIECLES DES BATIMENTS QUI ABRITERENT SUCCESSIVEMENT

DE 1221 A 1552 LE COUVENT DES FRERES-PRECHEURS

DE 1552 A 1790 L'ABBAYE ROYALE DE SAINT-ARNOULD

DE 1794 A 1802 L'ECOLE MILITAIRE DU GENIE

DE 1802 A 1870 L'ECOLE D'APPLICATION DE L'ARTILLERIE ET DU GENIE

PENDANT LA PERIODE D'ANNEXION

DE 1871 A 1918 UNE ECOLE DE GUERRE ALLEMANDE

A PARTIR DE 1919 LE CERCLE DES OFFICIERS DE LA GARNISON DE METZ INAUGURE LE 5 MAI 1919

Une pietà sculptée aux environs de 1520 a été retrouvée en 1990 sous un crépi de l'abbaye [8]. Elle avait été emmurée par la ville de Metz au moment de la Terreur (1793-1794) pour éviter la destruction.

Références

  1. (fr) PROST Auguste, Études sur l'Histoire de Metz : Les Légendes, Rousseau-Pallez : Metz, 1865 (ISBN 9780483409309)
  2. (fr) ROSELINE, « Arnulf de Metz ou Saint Arnoul (582/641) » sur Aux pays de mes ancêtres (consulté le 23 mai 2024)
  3. (fr) PARISSE Michel, La reine Hildegarde et l’abbaye Saint-Arnoul de Metz, Paris : Cahiers du CRATHMA (Centre de recherche sur l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge), 1987 (ISBN n/c)
  4. 4,0 et 4,1 (fr) MARTIN L., Metz l'européenne années 1993-1994, Nancy : Alyse Editions, 1992 (ISBN n/c)
  5. 5,0 et 5,1 (fr) MINISTERE DES ARMEES, « Abbaye de saint Arnoul à Metz » sur cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le 7 mai 2024)
  6. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  7. (fr) MAIRIE DE METZ, « Cercle des Officiers » sur metz.fr (consulté le 24 janvier 2024)
  8. (fr) BASTIEN René, LAURENDIN Bernard, Pietà de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2005 (ISBN 978-2876926790)

Bibliographie

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(Centre de recherche sur l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge), 1987 (ISBN n/c)