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En Fournirue (aussi dénommée par les Messins la Fournirue) se situe à Metz-Centre et relie deux places centrales, coupant le cardo romain de la ville à l'ère gallo-romaine. Il est situé sur un tronçon du Decumanus Maximus.
Histoire
Comme toutes les rues avec cette dénomination particulière à Metz, elle prend son origine sur l'ancien tracé gallo-romain, et son nom fait référence à l'activité principale de l'artère. A l'époque romaine, tronçon du Decumanus, la rue relie l'intérieur de la ville à la place du Change où se faisaient les affaires. En 1179 elle est appelée Fournelrue puis Forneirue et Furnirue du XIIe siècle au XIVe siècle. Son nom actuel apparaît en 1436 (Fournirue) puis en 1602 (En Fournirue).
En 1910, le maire de Metz fait détruire un îlot de maison en bas de la Fournirue, pour prolonger le passage de la rue du Change vers la place des Paraiges, comme le projet le prévoyait depuis 1858. Le tramway passera par cette rue pour remonter vers la place d'Armes.
Durant la première annexion (1870-1918) puis la Seconde Guerre mondiale (1940-1944) elle devient Goldschmiedstrasse (littéralement rue des orfèvres).
Origine des dénominations
Fournelrue, En Fournirue, Forneirue, Furnirue, Fornirue
La rue possède un nom à la particularité messine (« En (affixe)-rue ») qui est, comme les autres, originaire de la corporation qui habitait la rue à l'époque antique. Cette rue possédait des fours pour fondre or et métaux chez les armuriers et orfèvres qui étaient présents tout du long [1]. L'étymologie proviendrait du latin « furnus » ou « fornus », qui signifie four. Cette thèse est défendue notamment par l'historien messin François-Michel Chabert.
L'autre origine du nom provient des fourniers, très présents dans cette rue du XIe au XIIIe siècle. « À la fin du Moyen Age, le bois entrait encore beaucoup dans la construction des maisons. Pour prévenir de tout risque d’incendie, l’usage des foyers domestiques était très réglementé et nécessitait des installations spécifiques que seuls les habitants de vastes demeures possédaient. Les autres devaient s’adresser aux fourniers », une corporation qui a donné son nom à la rue [2].
Enfin, Jean-Julien Barbé estime que le nom provient du verbe « fournir » car la rue est depuis le Moyen Âge le centre commercial de la ville [3].
Goldschmiedstrasse
Littéralement « Rue des Orfèvres ». Au milieu du XIXe siècle, la rue accueillait de nombreux commerces d'armes, en plus de ses orfèvres, la rue était connue pour cette activité du XIVe siècle jusqu'à la Révolution, ce qui a donné l'idée aux Prussiens de changer le nom, laissant temporairement tomber dans l'oubli le nom historique lié aux fourniers. Au XVIIIe siècle, il y en avait encore une quarantaine d'entre eux dans la rue [4].
Topographie de la voie
En 2022, une plaque bleue standard de rue « En Fournirue » est positionnée sur un bâtiment à l'angle nord avec la place des Paraiges. Une autre lui fait face sur un bâtiment de l'angle de la rue Haute-Seille. Celle-ci est sous la forme des plaques du centre historique et ajoute la mention « D'après les fours qui s'y trouvaient. ». Une autre plaque standard se trouve à l'angle avec la Jurue, à l'angle de la rue Taison et de chaque côté de la rue du côté de la Place d'Armes.
À date d'octobre 2022, la rue est en sens unique ouverte aux voitures de la Place des Paraiges à la rue de la Petite Boucherie, elle est ensuite piétonne et reste en sens unique montant vers la place d'Armes. On y trouve également, sur sa partie accessible aux voitures, la rampe d'entrée et de sorties du parking Saint-Jacques au niveau de la place des Paraiges. Il n'y a aucun arrêt de bus.
Bâtiments et monuments
La Maison des Têtes
Cette maison de type Renaissance a été construite en 1529. Elle se trouvait avant dans une petite cour à l'arrière du n°33 de la Fournirue : on pouvait y accéder par le couloir du bâtiment à l'avant [5].
Sur cette maison, on peut y voir des sculptures représentant 5 têtes au-dessus des fenêtres du premier étage, représentant peut-être des bourgeois de la ville. Ces bustes ont été vendus à un américain en 1913 [3] puis à Charles Munch, chef d'orchestre strasbourgeois pour sa résidence américaine [5]. A sa mort en 1968, ils sont rachetés par un antiquaire à Versailles et rachetés contre 60 000 francs par le Musée de La Cour d'Or en 1973 où ils sont exposés pour 4 d'entre eux. L'un d'eux est envoyé en 1983 au Museum of Fine Arts de Boston. Contrairement au reste de la maison, ces bustes ne sont pas classés aux monuments historiques.
Dans un état délabré après la Seconde Guere mondiale, la Maison des Têtes est vendue au Centre Saint Jacques lors de la création de l'ensemble dans les années 70. Malgré l'opposition de l'association Renaissance du Vieux Metz, le centre décide de déplacer la façade en 1974 sur une nouvelle bâtisse au n°51, à l'angle avec l'ancienne rue Cour de Ranzières en bas de la Fournirue, en 1976. D'ailleurs en face, c'est la façade du 22 rue de la Chèvre qui est remontée à la même période.
Un tympan représentant une chasse au lion est placé au-dessus de la porte. Sur le nouveau bâtiment, une tourelle à gauche possède une entrée nommée « salon des Orfèvres » surmontée par un monogramme de 1529.
Faits et anecdotes
n°5La boutique pour chats « Chat Alors » en 2010 [6].
Le tramway passe par cette rue dès 1875 et restera en place jusqu'à la fin du réseau après la Seconde Guerre mondiale.n°6De 1812 à sa mort en 1843, l'opticien et photographe André François Belliéni est installé dans un atelier au n°6 [7]. L'atelier reste en place jusqu'en 1872. Aujourd'hui, la rue passe du n°4 au n°8. La famille Belliéni, comme d'autres opticiens italiens, s'est installée dans cette rue dès 1793 [8] sous le nom « Schiavetti-Bellieni ».
n°9Le magasin de manga « Yumeland » en 2008, 2010 [6] ou 2013.
n°11Sur des cartes promotionnelles du début du XXe siècle [réf. souhaitée] , la boutique de J. Sauliere au 1er étage, recouvreur et réparateur de parapluies.
n°13En 1907, un bazar [Note 1]. D'au moins 2008 et jusqu'en 2020, le magasin de cadeaux « Kaysen ».
n°15En 1907, la papeterie J.N. Collignon et J. Hurlin [Note 1], spécialisée en cartes postales [3]. De 2002 à 2018, la boutique de modélisme « Speedway's ». En 2020, un magasin de vêtements « Monsieur Cam ». Albert Collignon, fils d'Eugène Collignon, nait dans cette maison le 31 juillet 1839. Au début du XXe siècle, son commerce devient la maison Forissier.
n°16Au début du XXe siècle, la boucherie de René Fribourg [3].
n°17Le snack « Anatolie » en 2008, 2010 [6] ou 2020.
n°25 ?A l'angle de la rue de Ladoucette en 1920 se trouvait le café-restaurant « André » [9]. Longtemps « Café du Commerce », c'était le « Bar du Marché » dans les années 1950, puis « le Bombardier » au début des années 2000. Il quitte l'emplacement en 2018 [10]. C'est une boutique « Comtesse du Barry » en 2023, depuis 2018.
En 2010, la sandwicherie « Made in France » [6].n°29
n°36La poissonnerie Nordsee faisait l'angle avec la rue Taison au début du XXe siècle. Dans les années 1950, c'est un vendeur de disques de musiques. En 2008, c'était un magasin de piercing. Le magasin est caractéristique par une fenêtre au deuxième étage orientée dans l'angle du mur, inscrite aux monuments historiques depuis 1930.
n°38/40Vers 1918 « Le Point Central » (on y trouve en 2020 un magasin « Optical Center »). Maison natale du général Henri-Joseph Paixhans, le 22 janvier 1783. La façade a été transformée au courant du XXe siècle [3].
n°42Vers 1918, on trouvait la boutique d'A. Michy (en 2020 un restaurant vietnamien).
n°44En 1997, le magasin « Le Forum », le marchand d'instruments « Europa Musique » en 2011 et 2023 sur la droite, Bierstub sur la gauche en 2020. La quincaillerie Furderer & Cie au début du XXe siècle [3]. Le magasin « Crozatier Meubles » au 42/44 en 1976 [Note 2].
Le restaurant chinois « La Jonque d'Or » en 2008, 2010 [6] ou 2020.n°45
n°51Un restaurant ouvre dans la Maison des Têtes le 17 novembre 1976 avec le chef Marcel Le Faou. La cuisine est reprise en 1977 par Jean-François Revel, puis le restaurant est repris par Mme Petitmangin dans les années 1980, M. Romain en 1993 et Arnaud Humbert en 1997. De 2003 à 2010 [6] c'est le restaurant chinois « Le Tricotin ». Depuis c'est le « Paradis d'Asie ».
Le magasin de figurines et de jeux Warhammer « Games Workshop » en 2008, 2010 [6] ou 2017. Il change de nom pour devenir « Warhammer » en 2018.n°52
n°60La façade sur rue est inscrite aux monuments historiques depuis 1929. Avec des balcons en fer forgé et des sculptures aux fenêtres, entre au moins 2008 et 2020, c'est une boutique d'habillement « Europa Stock ».
n°63La façade du 63, où se trouve la pharmacie Losson, a été classé aux monuments historiques en 1975, définie dans le document comme la façade du 1 rue de la Chèvre.
n°68Au début du XXe siècle, la maison Muller, un magasin de cycles fondé en 1859 [3].
n°70Dans le magasin à l'angle avec la Jurue, le magasin de mode « Au Bonheur des Dames » à la fin des années 40 [11] ou en 1950 [Note 3]. Le magasin de lunettes « Superlunettes » en 2020.
n°72Le bar à vins « Café Mathis » en 2008, 2010 [6] et 2011. La pizzeria « Ciao Bella » en 2013. La pizzeria « Carissimi » en 2014. En 2018, la belle devanture en bois qui datait du Café Mathis est modifiée et repeinte en noire. La pizzeria est toujours là en 2020.
n°76« Cinebank », un comptoir de location de DVD en 2008 ou 2010 [6]. Il ferme vers 2011 et son entrée est condamnée mais reste visible encore en 2020.
n°86/88Sur tout l'îlot, qui fait l'angle avec la place des Paraiges, le magasin « Roche Bobois » déménage de la rue Serpenoise à ce bâtiment en 1981 [12],[Note 4], et reste jusqu'en 2017. Le magasin se déplace ensuite au boulevard de Trèves [13]. Avant, c'était les « Galeries Réunies » ou « Les galeries Pasteur ».
n°84n°69Au n°84 au début du XXe siècle, on retrouvait la boutique de chaussures d'A. Becker. D'une date inconnue jusqu'en 2008 c'est « Tolub ». De 2011 à 2018 c'est la boutique « Angle Droit ». Depuis 2019, c'est le concept store « Pop White ». En face, la maison de la veuve Hartmann (au n°69, dans le bloc depuis détruit) vendait de la papeterie et des cartes postales (ainsi que des chaussures ?), mais la rue disposait de nombreux commerces tout du long [4].
Le dernier bloc en bas de la rue (côté place Saint-Louis) a été détruit lors de la création de l'ensemble du Centre Commercial Saint-Jacques. Sur les plans d'époque, on peut voir que son emprise courait environ de l'immeuble de la Pharmacie Losson (au n°63bis en 2022) jusqu'au parvis du Novotel de Metz. Ce pâté de maison était longé par la rue du Change d'un côté et de l'autre par la rue des Bons Enfants et la place Chappé (disparus dans l'ensemble). A coté des établissements Hartmann se trouvait un hôtel café du nom de Paulus au début du XXe siècle [Note 5].
L'architecte de la Cathédrale Saint-Étienne, Pierre Perrat, vivait (aux alentours de 1375) dans une maison à l'angle avec la rue Cour de Ranzières (bâtiment détruit, approximativement au niveau de l'entrée du centre Saint Jacques près de la maison des Têtes en bas de la rue) [3].
Le tramway passait par cette rue.
La boutique de piercing et tatouage Etr'ange et le Smile Kebab en 2010 [6].
Au 97/99, n°52/54une maison du 3e âge est construit dans le bloc compris entre la rue Taison et la Jurue en 1976 [Note 2] et un accès est percé dans la façade avec un porche au 54.
n°50Le « Piccadilly » en 1976 [Note 2] . Abandonné en 2018, le magasin laisse apparaître l'ancien nom du Piccadilly sur sa devanture en bois. Magasin abandonné en 2016. « Le Turfu » fin 2016 et jusqu'en janvier 2017. En 2015, le coiffeur « Esprit Coiffeur Tradition ».
Références
- ↑ (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
- ↑ (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 et 3,7 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
- ↑ 4,0 et 4,1 (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
- ↑ 5,0 et 5,1 (fr) KILLE Céline, « A Metz, la Maison des têtes ouvre un étage... et un pan de son histoire ! » sur Républicain Lorrain (consulté le 8 septembre 2024)
- ↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 6,7 6,8 et 6,9 (fr) XAVIER, Le Graouilly 2010-11, Metz : Ville de Metz, 2010 (ISBN n/c)
- ↑ (fr) ACADÉMIE NATIONALE DE METZ, Mémoires de l'Académie Nationale de Metz, Metz : Imp. spéciale des voix lorraines, 1850 (ISBN n/c)
- ↑ (fr) AURORA Blaise, « Maison Bellieni » sur image-est.fr (consulté le 14 juillet 2023)
- ↑ (fr) BUCCIARELLI Maxime, Metz, un siècle de commerces, Vaux : Serge Domini Editeur, 2007 (ISBN 978-2-912645-98-2)
- ↑ (fr) BELIN Catherine, « A Metz, le bar le Bombardier décolle définitivement » sur Républicain Lorrain (consulté le 22 janvier 2023)
- ↑ (fr) FAUVEL Christian, STEINMETZ Emmanuel, Metz Nostalgie 1945 - 1975, Metz : Editions des Paraiges, 2018 (ISBN 978-2-37535-088-1)
- ↑ (fr) GOLINI Maury, « PHOTOS. Metz et Roche Bobois, une longue histoire ! » sur Républicain Lorrain (consulté le 12 septembre 2024)
- ↑ (fr) CHERY Marie-Odile, « Metz : Roche Bobois s’installe boulevard de Trèves » sur Républicain Lorrain (consulté le 12 septembre 2024)