« Porte Serpenoise » : différence entre les versions

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Le nom de la Porte Serpenoise originale (ou « [[Porte Scarponaise]] »), qui se situait approximativement au même emplacement, vient de la ''via Scarponensis'' ou route Scarponaise, la route qui reliait Metz à Scarpone, soit Dieulouard, durant la période romaine. C'était l'une des portes des [[remparts de Metz]], construite au [[XIIIe siècle]]. Mais cette dernière a été démolie en [[1561]] après le [[siège de Metz]] par Charles Quint, laissant de la place pour la construction de la [[Citadelle de Metz|Citadelle]] où l'un des bastions sera érigé.
Le nom de la Porte Serpenoise originale (ou « [[Porte Scarponaise]] »), qui se situait approximativement au même emplacement, vient de la ''via Scarponensis'' ou route Scarponaise, la route qui reliait Metz à Scarpone, soit Dieulouard, durant la période romaine. C'était l'une des portes des [[remparts de Metz]], construite au [[XIIIe siècle]]. Mais cette dernière a été démolie en [[1561]] après le [[siège de Metz]] par Charles Quint, laissant de la place pour la construction de la [[Citadelle de Metz|Citadelle]] où l'un des bastions sera érigé.


Une nouvelle porte (un petit tunnel coudé à travers une trentaine de mètres de fortification) a été ouverte dans les remparts afin de relier la nouvelle [[gare de Metz]], un débarcadère en bois sur l'actuelle [[Place du Roi George|place du Roi-George]], en [[1852]], sans passer par la [[porte Saint-Thiebault]] qui était quelques mètres plus loin. D'abord nommée [[porte du Chemin de Fer]], elle devint [[Porte Serpenoise]] par décret municipal le 15 juillet 1852 <ref>{{Ouvrage/BERDébut}}</ref>. Elle enjambe les douves des [[Remparts de Metz|remparts]] qui deviennent dès [[1888]] la partie du [[canal de la Moselle]] qui rejoint le port de marchandise <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=FEDRIGO, Thierry|url=https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2019/05/12/a-la-recherche-du-port-englouti-du-quartier-de-la-gare|titre=Metz : à la recherche du port englouti du quartier de la gare|site=Républicain Lorrain|consulté le=29 décembre 2023}}</ref> situé approximativement au niveau de la [[Gare de Metz|gare actuelle]].  
Une nouvelle porte (un petit tunnel coudé à travers une trentaine de mètres de fortification) a été ouverte dans les remparts afin de relier la nouvelle [[gare de Metz]], un débarcadère en bois sur l'actuelle [[Place du Roi George|place du Roi-George]], en [[1852]], sans passer par la [[porte Saint-Thiebault]] qui était quelques mètres plus loin. D'abord nommée [[porte du Chemin de Fer]], elle devint Porte Serpenoise par décret municipal le 15 juillet 1852 <ref>{{Ouvrage/BERDébut}}</ref>. Ouverte à la circulation des véhicules le 3 octobre <ref>{{Ouvrage/BERMetz}}</ref>, elle enjambe les douves des [[Remparts de Metz|remparts]] qui deviennent dès [[1888]] la partie du [[canal de la Moselle]] qui rejoint le port de marchandise <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=FEDRIGO, Thierry|url=https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2019/05/12/a-la-recherche-du-port-englouti-du-quartier-de-la-gare|titre=Metz : à la recherche du port englouti du quartier de la gare|site=Républicain Lorrain|consulté le=29 décembre 2023}}</ref> situé approximativement au niveau de la [[Gare de Metz|gare actuelle]].  


En [[1901]], les Messins démolissent la porte, devenue inutile depuis l'arasement des remparts et le remblaiement du canal. La porte avait déjà perdu son double accès précédant l'entrée hors les murs en [[1892]]. Jusqu'en [[1903]], elle sera démontée, puis restaurée quelques mètres plus loin, au bout de la nouvelle [[avenue Serpenoise]] élargie, en conservant l'une de ses deux faces, agrémentée d'échauguettes, sur demande de Guillaume II. Elle devient alors un arc de triomphe.
Un double trottoir sur un pont en pierre au-dessus des douves mène à une double porte fermée par deux ponts levis puis un tunnel coudé de 45 mètres de rayon, 34 mètres de long et 9,70 mètres de haut. La porte perd son double accès précédant l'entrée hors les murs en [[1892]] et devient une porte unique.
 
Mais en [[1901]], les Messins démolissent la porte, devenue inutile depuis l'arasement des remparts et le remblaiement du canal. Jusqu'en [[1903]], elle sera démontée, puis restaurée quelques mètres plus loin, au bout de la nouvelle [[avenue Serpenoise]] élargie, en conservant l'une de ses deux faces, agrémentée d'échauguettes en provenance du rempart, sur demande de Guillaume II. Elle devient alors un arc de triomphe et un petit talus de terre engazonné est placé au sommet.


Elle prend le nom de [[Prinz Friedrich Karl-Thor]] en [[1903]], dont l'inscription était écrite en lettres gothique sur tout le fronton, et redeviendra Porte Serpenoise après la fin de la guerre en [[1918]]. Les troupes alliées passent en dessous à la [[libération de Metz]].
Elle prend le nom de [[Prinz Friedrich Karl-Thor]] en [[1903]], dont l'inscription était écrite en lettres gothique sur tout le fronton, et redeviendra Porte Serpenoise après la fin de la guerre en [[1918]]. Les troupes alliées passent en dessous à la [[libération de Metz]].

Version du 16 juillet 2024 à 19:59

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Porte Serpenoise
Porte Serpenoise
Présentation
Style:Arc néo-classiquePropriétaire:Ville de MetzPatrimoine:Non-inscrit
Localisation
Adresse:Avenue Robert SchumanQuartier:Metz-CentreSection:3e
Historique
Date de construction:XIIIe siècle (porte Scarponaise)
1852 (porte Serpenoise)
1903 (arc)
Destination originelle:Porte de villeDestination actuelle:Arc de triomphe
TITLE-MONUMENT.png

La Porte Serpenoise est une ancienne porte des remparts de Metz, conservée sous la forme d'un arc de triomphe.

Histoire

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Le nom de la Porte Serpenoise originale (ou « Porte Scarponaise »), qui se situait approximativement au même emplacement, vient de la via Scarponensis ou route Scarponaise, la route qui reliait Metz à Scarpone, soit Dieulouard, durant la période romaine. C'était l'une des portes des remparts de Metz, construite au XIIIe siècle. Mais cette dernière a été démolie en 1561 après le siège de Metz par Charles Quint, laissant de la place pour la construction de la Citadelle où l'un des bastions sera érigé.

Une nouvelle porte (un petit tunnel coudé à travers une trentaine de mètres de fortification) a été ouverte dans les remparts afin de relier la nouvelle gare de Metz, un débarcadère en bois sur l'actuelle place du Roi-George, en 1852, sans passer par la porte Saint-Thiebault qui était quelques mètres plus loin. D'abord nommée porte du Chemin de Fer, elle devint Porte Serpenoise par décret municipal le 15 juillet 1852 [1]. Ouverte à la circulation des véhicules le 3 octobre [2], elle enjambe les douves des remparts qui deviennent dès 1888 la partie du canal de la Moselle qui rejoint le port de marchandise [3] situé approximativement au niveau de la gare actuelle.

Un double trottoir sur un pont en pierre au-dessus des douves mène à une double porte fermée par deux ponts levis puis un tunnel coudé de 45 mètres de rayon, 34 mètres de long et 9,70 mètres de haut. La porte perd son double accès précédant l'entrée hors les murs en 1892 et devient une porte unique.

Mais en 1901, les Messins démolissent la porte, devenue inutile depuis l'arasement des remparts et le remblaiement du canal. Jusqu'en 1903, elle sera démontée, puis restaurée quelques mètres plus loin, au bout de la nouvelle avenue Serpenoise élargie, en conservant l'une de ses deux faces, agrémentée d'échauguettes en provenance du rempart, sur demande de Guillaume II. Elle devient alors un arc de triomphe et un petit talus de terre engazonné est placé au sommet.

Elle prend le nom de Prinz Friedrich Karl-Thor en 1903, dont l'inscription était écrite en lettres gothique sur tout le fronton, et redeviendra Porte Serpenoise après la fin de la guerre en 1918. Les troupes alliées passent en dessous à la libération de Metz.

Architecture

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Références

  1. (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
  2. (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  3. (fr) FEDRIGO, Thierry, « Metz : à la recherche du port englouti du quartier de la gare » sur Républicain Lorrain (consulté le 29 décembre 2023)

Bibliographie

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