« Portes de Metz » : différence entre les versions

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* [[Porte en Chandeleirue]] ou [[porte en Chandellerue]], du rempart du [[XIIIe siècle]], sur les remparts de la Seille, toujours visible aujourd'hui mais murée.  
* [[Porte en Chandeleirue]] ou [[porte en Chandellerue]], du rempart du [[XIIIe siècle]], sur les remparts de la Seille, toujours visible aujourd'hui mais murée.  
* [[Porte Chambière]] qui signifiait l'entrée depuis l'île du même nom, entre [[1630]] et [[1905]], aujourd'hui au début de l'[[avenue de Blida]], sur le [[Pont des Grilles]] {{Référence souhaitée}}. Déjà nommée en [[1324]].  
* [[Porte Chambière]] qui signifiait l'entrée depuis l'île du même nom, entre [[1630]] et [[1905]], aujourd'hui au début de l'[[avenue de Blida]], sur le [[Pont des Grilles]] {{Référence souhaitée}}. Déjà nommée en [[1324]].  
* [[Porte du pont Thiefroy]] ou [[porte du Pontiffroy]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]] (actuelle [[place du Pontiffroy]]) au [[XIIIe siècle]], déplacée au bord de l'eau (actuel [[Pont Tiffroy]]) de [[1738]] <ref>{{Ouvrage/BARAntan}}</ref> à [[1867]], elle est ensuite déplacée <ref>{{Ouvrage/WAGDico}}</ref> jusqu'à sa démolition en [[1905]] ou [[1901]]. Inexistante sur les plans de [[1858]] <ref name=":0" group="Note" />.
* [[Porte du pont Thiefroy]] ou [[porte du Pontiffroy]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]] (actuelle [[place du Pontiffroy]]) au [[XIIIe siècle]], déplacée au bord de l'eau (actuel [[Pont Tiffroy]]) de [[1738]] <ref>{{Ouvrage/BARAntan}}</ref> à [[1867]], elle est ensuite déplacée <ref name=":1">{{Ouvrage/WAGDico}}</ref> jusqu'à sa démolition en [[1905]] ou [[1901]]. Inexistante sur les plans de [[1858]] <ref name=":0" group="Note" />.
* [[Porte du Pont des Morts]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]] (croisement [[Rue Sous-le-Palais]] et [[rue du Pont des Morts]]) au [[XIIIe siècle]], déplacée au bord de l'eau (actuel [[Pont des Morts]]) de [[1831]] à [[1901]] {{Référence souhaitée}}. Nommée [[Porte du Saulcy]] sur les plans de [[1858]] <ref name=":0" group="Note" />.
* [[Porte du Pont des Morts]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]] (croisement [[Rue Sous-le-Palais]] et [[rue du Pont des Morts]]) au [[XIIIe siècle]], déplacée au bord de l'eau (actuel [[Pont des Morts]]) de [[1831]] à [[1901]] {{Référence souhaitée}}. Nommée [[Porte du Saulcy]] sur les plans de [[1858]] <ref name=":0" group="Note" />.
* [[Porte de France]] à l'entrée du [[Fort Moselle]] (actuel [[Pont du Canal]]) {{Référence souhaitée}}. Déjà nommée en [[1324]]. Appelée aussi [[Porte du Pont des Morts]] au moins en [[1771]].
* [[Porte de France]] à l'entrée du [[Fort Moselle]] (actuel [[Pont du Canal]]) {{Référence souhaitée}}. Déjà nommée en [[1324]]. Appelée aussi [[Porte du Pont des Morts]] au moins en [[1771]].
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* La [[poterne d'Anglemur]] ou [[porte d'Anglemur]], à côté de la [[tour des Vignerons]], construite au [[XIIIe siècle]] et détruite en [[1560]] pour la construction de la Citadelle. Des vestiges sont encore visibles à son emplacement, [[Boulevard Poincaré]].  
* La [[poterne d'Anglemur]] ou [[porte d'Anglemur]], à côté de la [[tour des Vignerons]], construite au [[XIIIe siècle]] et détruite en [[1560]] pour la construction de la Citadelle. Des vestiges sont encore visibles à son emplacement, [[Boulevard Poincaré]].  
* Autres portes citées en [[1324]] : la [[porte des Repenties]], la [[poterne Saint-Nicolas]], la [[porte du pont Dame-Colette]], la [[porte du Haut-Champé]], la [[Porte de la Saux-en-Rhimport]], la [[Porte de l'Hôtel-Lambert]], la [[porte d'Outre-seille]], et la [[porte de Patar]] <ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|auteur=BLE|url=http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2015/03/04/comment-les-allemands-transformerent-metz-au-debut-du-xxeme-siecle/|titre=Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle|site=BLE Archives|consulté le=15 juillet 2023}}</ref>.
* Autres portes citées en [[1324]] : la [[porte des Repenties]], la [[poterne Saint-Nicolas]], la [[porte du pont Dame-Colette]], la [[porte du Haut-Champé]], la [[Porte de la Saux-en-Rhimport]], la [[Porte de l'Hôtel-Lambert]], la [[porte d'Outre-seille]], et la [[porte de Patar]] <ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|auteur=BLE|url=http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2015/03/04/comment-les-allemands-transformerent-metz-au-debut-du-xxeme-siecle/|titre=Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle|site=BLE Archives|consulté le=15 juillet 2023}}</ref>.
* Sur l'actuelle [[place du Quarteau]] : la [[Porte du Champ]] jusqu'au [[XIIIe siècle]] qui permettait d'accéder au [[Champ-à-Seille]] (actuelle [[place Coislin]]) <ref name=":1" />.
Attention, la [[Porte de la Madeleine]], déplacée dans les remparts de la Seille encore visibles actuellement près des tours des corporations en [[1980]], n'est pas une porte de ville mais une porte d'un ancien asile.
Attention, la [[Porte de la Madeleine]], déplacée dans les remparts de la Seille encore visibles actuellement près des tours des corporations en [[1980]], n'est pas une porte de ville mais une porte d'un ancien asile.



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Voici une liste des portes de Metz, qui ont permis au fil des siècles de rentrer et sortir de la cité fortifiée lorsqu'elle disposait de remparts. Certaines sont encore présentes de nos jours dans la ville.

Historique

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La porte Saint-Thiébault.

Après le premier mur gallo-romain du IIIe siècle, au IXe siècle et au Xe siècle, Metz construit de nouveaux remparts pour défendre la cité, qui englobe désormais l'île du Saulcier, toute l'île Chambière et l'Outre-Seille. On entre dans la ville par une multitude de ponts qui deviendront pour la plupart les futures portes (Porte Serpenoise et Porte Saint-Thiebault au sud, Porte Maizelle et porte des Allemands sur la Seille, portes du pont Thiefroy et pont des Morts sur la Moselle).

En 1235, les remparts sont renforcés avec 6 km de murailles et 38 tours [1]. En 1324, on entre dans 18 portes désormais : la porte Serpenoise, la porte Saint-Thiébaut, la porte en Chandellerue, la porte des Repenties, la poterne Saint-Nicolas, la porte Mazelle, la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe, la porte du pont Dame-Colette, la porte du Haut-Champé, la porte de France, la Porte du Pont Rémond, la Porte de la Saux-en-Rhimport, la Porte de Chambière, la Porte de l'Hôtel-Lambert, la porte d'Outre-seille, la porte du Pontiffroy, la porte du pont des Morts, la porte d'Anglemur et la porte de Patar [2].

En 1771, dans le Dictionnaire universel de la France, du cartographe lorrain Mathias Robert de Hesseln, seulement 7 portes sont citées. « On entre dans Metz par sept portes ; savoir, la porte des Allemands, la porte Mazelle, la porte S. Thibault, la porte du pont des Morts, autrement appelée la porte de France, la porte de Thionville, la porte Chambrière &  la porte de Saulcy. Plusieurs de ces portes ou pont-levis sont répétés deux, trois & même quatre fois ; les unes ont une double porte de bois &  les autres plusieurs ponts-levis, suivant les différents ouvrages de fortifications qui les défendent. »

Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, de nouvelles portes sont ouvertes dans les nouveaux remparts. La quasi totalité des portes seront détruites lors des grands travaux de l'annexion à la fin du XIXe et au début du XXe siècle par les Allemands qui arasent les remparts et comblent les douves des fossés et une partie de la Seille.

La porte Saint-Thiébault.

Liste des portes

Attention, la Porte de la Madeleine, déplacée dans les remparts de la Seille encore visibles actuellement près des tours des corporations en 1980, n'est pas une porte de ville mais une porte d'un ancien asile.

Références

  1. (fr) BOUR René, Histoire de Metz, Metz : Éditions Serpenoise, 1978 (ISBN 978-2876923645)
  2. 2,0 et 2,1 (fr) BLE, « Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle » sur BLE Archives (consulté le 15 juillet 2023)
  3. (fr) INCONNU, « Plan de la citadelle de Metz : 1747 » sur Limédia (consulté le 11 juillet 2022)
  4. (fr) INCONNU, « Plan des ville et citadelle de Metz et ses projets (1778) » sur Limédia (consulté le 27 juillet 2023)
  5. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  6. (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
  7. 7,0 et 7,1 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  8. (fr) MINISTERE DE LA CULTURE, « Metz. Plan de la Porte de Saulcy, recto. Pont des Morts. » sur Musée des plans reliefs (consulté le 15 janvier 2024)

Notes

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 A voir sur le plan de Verronnais.

Bibliographie