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Version du 23 juillet 2023 à 20:44
En Fournirue (aussi dénommée par les Messins La Fournirue) se situe à Metz-Centre et relie deux places centrales, coupant le cardo romain de la ville à l'ère gallo-romaine.
Histoire
En 1910, le maire de Metz fait détruire un îlot de maison en bas de la Fournirue, pour prolonger le passage de la rue du Change vers la place des Paraiges, comme le projet le prévoyait depuis 1858. Le tramway passera par cette rue pour remonter vers la place d'Armes.
Origine des dénominations
Fournelrue, Fournirue
Goldschmiedstrasse
Au milieu du XIXe siècle, la rue accueillait de nombreux commerces d'armes, en plus de ses orfèvres, la rue était connue pour cette activité du XIVe siècle jusqu'à la Révolution, ce qui a donné l'idée aux Prussiens de changer le nom, laissant temporairement tomber dans l'oubli le nom historique lié aux fourniers. Au XVIIIe siècle, il y en avait encore une quarantaine d'entre eux dans la rue [1].
Bâtiments et monuments
Faits et anecdotes
n°6D'au moins 1849 et jusqu'en 1872, l'opticien et photographe André François Belliéni est installé dans un atelier au n°6 [2]. Aujourd'hui, la rue passe du n°4 au n°8.
n°36La poissonnerie Nordsee faisait l'angle avec la rue Taison au début du XXe siècle. Dans les années 1950, c'est un vendeur de disques de musiques. En 2008, c'était un magasin de piercing. Le magasin est caractéristique par une fenêtre au deuxième étage orientée dans l'angle du mur.
n°38/40Vers 1918 « Le Point Central » (on y trouve en 2020 un magasin « Optical Center »).
n°42Vers 1918, on trouvait la boutique d'A. Michy (en 2020 un restaurant vietnamien).
n°84n°69Au n°84 au début du XXe siècle, on retrouvait la boutique de chaussures d'A. Becker. En 2014 c'est la boutique Angle Droit. Entre 2019 et 2022, c'est le concept store « Pop White ». En face, la maison de la veuve Hartmann (au n°69, dans le bloc depuis détruit) vendait de la papeterie et des cartes postales (ainsi que des chaussures ?), mais la rue disposait de nombreux commerces tout du long [1].
Le dernier bloc en bas de la rue (côté place Saint-Louis) a été détruit lors de la création de l'ensemble du Centre Commercial Saint-Jacques. Sur les plans d'époque, on peut voir que son emprise courait environ de l'immeuble de la Pharmacie Losson (au n°63bis en 2022) jusqu'au parvis du Novotel de Metz. Ce pâté de maison était longé par la rue du Change d'un côté et de l'autre par la rue des Bons Enfants et la place Chappé (disparus dans l'ensemble). A coté des établissements Hartmann se trouvait un hôtel café du nom de Paulus au début du XXe siècle [Note 1].
Au début du XXe siècle, on trouve dans cette rue le marchand de vélos Cycles Muller, la quincaillerie Furderer et la maison Hurlin, elle aussi spécialisée dans les cartes postales.
A l'angle de la rue de Ladoucette en 1920 se trouvait le café-restaurant « André » [3]. Longtemps « Café du Commerce », c'était le « Bar du Marché » dans les années 1950, puis « le Bombardier » au début des années 2000. Il quitte l'emplacement en 2018 [4]. C'est une boutique « Comtesse du Barry » en 2023, depuis 2018.
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
- ↑ (fr) ACADÉMIE NATIONALE DE METZ, Mémoires de l'Académie Nationale de Metz, Metz : Imp. spéciale des voix lorraines, 1850 (ISBN n/c)
- ↑ (fr) BUCCIARELLI Maxime, Metz, un siècle de commerces, Vaux : Serge Domini Editeur, 2007 (ISBN 978-2-912645-98-2)
- ↑ (fr) BELIN Catherine, « A Metz, le bar le Bombardier décolle définitivement » sur Républicain Lorrain (consulté le 22 janvier 2023)
Notes
- ↑ Cartes postales parues dans le livre Metz d'antan, référence par ailleurs sur cette page.