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Durant l'époque médiévale, cette partie de la [[Seille (cours d'eau)|Seille]] circule en-dehors des [[Remparts de Metz|remparts]] du [[IIIe siècle]]. Lorsque la ville s'agrandit, elle est intégrée aux remparts du [[XIIIe siècle]] et délimite ainsi le quartier [[Outre-Seille (quartier)|Outre-Seille]]. Entre la [[En Fournirue|Fournirue]] et la [[porte Mazelle]], on parle de la Haute Seille. Un chemin de halage pouvait s'y trouver jusqu'au milieu du [[XVIIIe siècle]] pour se rendre notamment à la grande place du [[Champ à Seille]].  
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Après sa disparition pour y construire une [[Caserne Coislin|caserne]], un quai est construit en [[1754]] pour relier le [[Grand Séminaire]] à la [[rue du Cambout]] <ref>{{Ouvrage/WAGDico}}</ref>.
Après sa disparition pour y construire une [[Caserne Coislin|caserne]], un [[Quai de la Haute-Seille|quai]] est construit en [[1754]] pour relier le [[Grand Séminaire]] à la [[rue du Cambout]] <ref>{{Ouvrage/WAGDico}}</ref>.


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Le but de cette large rue est de relier le [[centre-ville]] au nouveau quartier de la gare, et notamment la nouvelle [[gare de Metz-Marchandises]] aboutissant après le talus via le [[Passage de l'Amphithéâtre]].
Le but de cette large rue est de relier le [[centre-ville]] au nouveau quartier de la gare, et notamment la nouvelle [[gare de Metz-Marchandises]] aboutissant après le talus via le [[Passage de l'Amphithéâtre]].

Version du 7 novembre 2025 à 13:11

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Rue Haute-Seille
Rue Haute-Seille
Localisation
Quartier:Délimite Ancienne Ville et Metz-CentreSection:Délimite 4e et 5e sectionDébut du tracé:Place des ParaigesFin du tracé:Place Mazelle
Historique
Dénomination actuelle: Arrêté municipal du 25 octobre 1906Édifices notables:-Anciens noms:-

La rue Haute-Seille est une large avenue qui relie le centre de la ville à l'entrée du Sablon, construite par les Allemands au début du XXe siècle sur le lit comblé de la Seille.

Histoire

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Vue du bas de la rue Haute-Seille, près de la Place Mazelle, à la fin du XIXe siècle.

Durant l'époque médiévale, cette partie de la Seille circule en-dehors des remparts du IIIe siècle. Lorsque la ville s'agrandit, elle est intégrée aux remparts du XIIIe siècle et délimite ainsi le quartier Outre-Seille. Entre la Fournirue et la porte Mazelle, on parle de la Haute Seille. Un chemin de halage pouvait s'y trouver jusqu'au milieu du XVIIIe siècle pour se rendre notamment à la grande place du Champ à Seille.

Après sa disparition pour y construire une caserne, un quai est construit en 1754 pour relier le Grand Séminaire à la rue du Cambout [1].

Sous annexion allemande, le bras intérieur de la Seille dans la ville est remblayé en 1904 [2], 1905 et 1906 [3] pour former la rue des Tanneurs et la rue Haute Seille. D'amont en aval, plusieurs ponts disparaissent avec les travaux dans le quartier Outre-Seille dont le pont de la Haute-Seille au sud (place Mazelle), le pont du Moulin de la Haute-Seille [Note 1] (devant la prison militaire), une petite passerelle qui se trouve un peu plus loin (face à la ruelle Boudat), le Pont-à-Seille (place des Charrons), le pont des Antonistes (place Saint-Simplice) et le pont-Sailly au nord (rue du Pont Sailly). Le long du canal de la Seille se trouvait des abreuvoirs, dont un au bout de l'actuelle rue du Cambout, menant au pont du Moulin, et un au bout de l'actuelle rue de l'Abreuvoir qui porte son nom. Au total, quatre s'y trouvaient : place Mazelle, place des Charrons, Haute-Seille et Monnaie [4].

Le but de cette large rue est de relier le centre-ville au nouveau quartier de la gare, et notamment la nouvelle gare de Metz-Marchandises aboutissant après le talus via le Passage de l'Amphithéâtre.

Origine des dénominations

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Topographie de la voie

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Bâtiments et monuments

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Faits et anecdotes

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14 Le magasin de décoration et de meubles, ameublement Saint-Louis, existe depuis 1868 [5]. En 2024 à sa fermeture, c'était l'un des plus vieux établissements de la ville [6]. Tenu par Didier Baumgarten à sa fermeture, il était dans la famille depuis son grand-père en 1920 (Emile, puis André en 1962 et Didier en 1978), et il prend son nom « ameublement Saint Louis » en 1930 à la reprise d'Emile Baumgarten. Durant la première annexion, il appartenait à Besch (« Ameublement J. Besch »), qui s'est associé après la guerre avec Beaumgarten [7]. A l'origine, il a été créé par l'ébéniste Renaux et vendant de la tapisserie, des paillasses et des meubles. Le bâtiment s'est considérablement agrandi et comptait 5 étages et des entrepôts et des zones de livraisons jusque sur la rue de la Grande Armée et la rue Mazelle [Note 2].

Le bâtiment était si important qu'il continuait en face au 20 de la Place Saint Simplice au moins depuis 1992 [Note 3] (visible en 1997 [8], 2007 [Note 4]). Il est fermé fin 2018.

31 bisLe magasin de sport Cycles Walas ouvre en 1934. Il est tenu par Simon Walas puis sa femme Marianne Walas pendant 76 ans jusqu'à son décès en 2023. C'est sa fille Simone Schunke qui le reprend et le ferme finalement au 31 décembre 2024 [9].

47Au 47 actuel, l'ancienne prison militaire, longue de près de 50m, est démolie en 1985 [Note 5]. Construite dans un style médiéval, en pierre de Jaumont avec des tourelles et des créneaux, en 1753, elle se termine par un tribunal militaire qui donne sur la rue du Cambout (lui toujours présent en 2025, conseil des prud'hommes depuis 1982, toujours en 2022). Un ensemble de bureaux et de logements est construit à la place.

Références

  1. (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  2. (fr) LECLERCQ Christine, « Histoire de Metz : en 1904, la Seille est comblée » sur Républicain Lorrain (consulté le 4 mai 2025)
  3. (fr) BERRAR Jean-Claude, Memoire En Images : Metz Tome I, Saint-Cyr-sur-Loire : Editions Alan Sutton, 1996 (ISBN 2-84253-028-4)
  4. (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  5. (fr) GRANDVEAUX, Michèle, « Rue Haute-Seille » sur Autour des Arènes de Metz Sablon (consulté le 7 novembre 2025)
  6. (fr) DEDOLA Virginie, « Ameublement Saint-Louis : la fin d’une saga débutée au centre-ville » sur Républicain Lorrain (consulté le 15 novembre 2024)
  7. (fr) SPECIALE Anthony, « Metz : ouvert en 1886 (sic!), ce magasin de meubles est l'un des plus vieux commerces de la ville » sur actu (consulté le 7 novembre 2025)
  8. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  9. (fr) BRETON, François, « À Metz, après 90 ans d'existence, la boutique Les Cycles Walas ferme définitivement le 31 décembre » sur France Bleu Lorraine (consulté le 31 décembre 2024)

Notes

  1. Il en restait que ses piles, visibles au premier plan de la photo 1Fi274 à la fin du XIXe siècle. Visible aussi sur cette image.
  2. Voir des images dans les années 90 à la p54 de (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3) ou l'image 1Fi524 des archives municipales.
  3. Voir l'image 1Fi523 des archives municipales.
  4. Voir l'image 6Fi1117 des Archives Municipales.
  5. Voir image 2Fi613 des archives municipales.

Bibliographie

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