« Champ à Seille » : différence entre les versions

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La place trouve son origine entre le [[XIe siècle|XIe]] et [[XIIe siècle]]. Les premières traces écrites remontent à [[1197]] <ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|auteur=EUROMETROPOLE DE METZ|url=https://www.eurometropolemetz.eu/a-la-une/toutes-les-vies-de-la-place-coislin-7249.html|titre=Toutes les vies de la place Coislin|site=eurometropolemetz.eu|consulté le=14 janvier 2025}}</ref>. Elle gagne peu à peu de l'influence dans le commerce de la cité, près de la [[Seille (cours d'eau)|Seille]], mise en concurrence avec la [[place de Chambre]] à l'opposé de la ville, face à la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]]. Plus grande place de la cité, elle accueille des tournois, des foires et des marchés. On y trouve aussi la potence où des exécutions publiques étaient organisées.
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Jusqu'à la démolition des remparts pour les étendre au [[XIIIe siècle]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=INCONNU|url=https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?mid=12nxeWE4iHRVnsiiWFrm-pa2KPPo&hl=en_US&ll=49.12036447187724%2C6.1778756969576865&z=15|titre=Metz, histoire des portes et remparts|site=Google Maps|consulté le=23 janvier 2023}}</ref>, la place était en dehors de la fortification et on y accédait par la [[Porte du Champ]] en bas de la [[rue du Grand Cerf]] <ref name=":1">{{Ouvrage/WAGDico}}</ref>. Son architecture ressemble à celle de la [[place Saint Louis]], une place rectangulaire avec des maisons étroites à arcades tout autour. Sur une gravure de [[Claude Chastillon]] reprise par [[Jean Morette]], on y voit « des hôtels et maisons étroites et accolées, surmontées de toitures en pointe de diamant, comportant une corniche à fleur de façade et servant de chéneaux, appuyées sur des arcades » <ref>{{Ouvrage/MARArchi}}</ref>.
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On trouvait sur cette même place une maréchalerie, une halle de tanneurs, un corps de garde ou encore l'hôtel de Matthieu le Gournay et celui de Warin Roucel, la [[chapelotte]], le [[couvent des Célestins]] et des dépendances de l'[[hospice Saint Nicolas]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=WILWERT Thomas|url=https://www.republicain-lorrain.fr/insolite/2021/01/04/savez-vous-ce-qu-est-la-xippe|titre=Savez-vous ce qu’est la Xippe ?|site=Républicain Lorrain|consulté le=22 janvier 2025}}</ref>.
On trouvait sur cette même place une maréchalerie, une halle de tanneurs, un corps de garde ou encore l'hôtel de Matthieu le Gournay et celui de Warin Roucel, la [[chapelotte]] (l'hôpital du Champ à Seille pour les femmes en couche <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=KLIPFFEL H.|titre=Metz, cité épiscopale et impériale (Xe au XVIe siècle). Un épisode de l’histoire du régime municipal dans les villes romanes de l’empire germanique|ville=Bruxelles|edition=Académie royale de Belgique|publication=1867}}, <small>p236.</small></ref>), le [[couvent des Célestins]] et des dépendances de l'[[hospice Saint Nicolas]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=WILWERT Thomas|url=https://www.republicain-lorrain.fr/insolite/2021/01/04/savez-vous-ce-qu-est-la-xippe|titre=Savez-vous ce qu’est la Xippe ?|site=Républicain Lorrain|consulté le=22 janvier 2025}}</ref>.


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La torture avait lieu au milieu du Champ à Seille, au-dessus d'un égout de la ville, on appelait ça le « saut dans la xippe » (ou la xeuppe, avec le x prononcé ch). L'accusé était pendu à une potence dans une cage et par une poulie plongé dans un bourbier puis ressorti à la vue de la foule, autant de fois que la sentence l'exigeait <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=KLIPFFEL H.|titre=Metz, cité épiscopale et impériale (Xe au XVIe siècle). Un épisode de l’histoire du régime municipal dans les villes romanes de l’empire germanique|ville=Bruxelles|edition=Académie royale de Belgique|publication=1867}}, <small>p162.</small></ref>.


==Références==
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Champ à Seille
Champ à Seille
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:4eDébut du tracé:-Fin du tracé:-
Historique
Dénomination actuelle: -Édifices notables:-Anciens noms:-
TITLE-VOIES.png

Le Champ à Seille (ou Champaseille) était la plus grande places de Metz jusqu'à la construction de la caserne Coislin sur une nouvelle place en 1726. À l'image de la place Saint Louis, elle était entourée de maisons à arcades, détruites au XVIIIe siècle.

Histoire

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La place trouve son origine entre le XIe et XIIe siècle. Les premières traces écrites remontent à 1197 [1]. Elle gagne peu à peu de l'influence dans le commerce de la cité, près de la Seille, mise en concurrence avec la place de Chambre à l'opposé de la ville, face à la Moselle. Plus grande place de la cité, elle accueille des tournois, des foires et des marchés. On y trouve aussi un pilori et la potence où des exécutions publiques étaient organisées.

Jusqu'à la démolition des remparts pour les étendre au XIIIe siècle [2], la place était en dehors de la fortification et on y accédait par la Porte du Champ en bas de la rue du Grand Cerf [3]. Son architecture ressemble à celle de la place Saint Louis, une place rectangulaire avec des maisons étroites à arcades tout autour. Sur une gravure de Claude Chastillon reprise par Jean Morette, on y voit « des hôtels et maisons étroites et accolées, surmontées de toitures en pointe de diamant, comportant une corniche à fleur de façade et servant de chéneaux, appuyées sur des arcades » [4].

On trouvait sur cette même place une maréchalerie, une halle de tanneurs, un corps de garde ou encore l'hôtel de Matthieu le Gournay et celui de Warin Roucel, la chapelotte (l'hôpital du Champ à Seille pour les femmes en couche [5]), le couvent des Célestins et des dépendances de l'hospice Saint Nicolas [6].

En 1603, Henri IV entre à Metz devant la foule messine sur cette place [1].

Article détaillé : Place Coislin


C'est la disparition de cette grande place qui donne l'idée à Louis XV en 1744 de construire une place d'Armes rectangulaire et majestueuse, qui sera mise en œuvre par Belle-Isle.

Origine des dénominations

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Topographie de la voie

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Bâtiments et monuments

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Faits et anecdotes

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Avant 1730, la Foire de Mai se déroulait sur le Champ à Seille. A la fin du XVe siècle, le Carnaval de Metz est une autre festivité qui y prend place.

La torture avait lieu au milieu du Champ à Seille, au-dessus d'un égout de la ville, on appelait ça le « saut dans la xippe » (ou la xeuppe, avec le x prononcé ch). L'accusé était pendu à une potence dans une cage et par une poulie plongé dans un bourbier puis ressorti à la vue de la foule, autant de fois que la sentence l'exigeait [7].

Références

  1. 1,0 et 1,1 (fr) EUROMETROPOLE DE METZ, « Toutes les vies de la place Coislin » sur eurometropolemetz.eu (consulté le 14 janvier 2025)
  2. (fr) INCONNU, « Metz, histoire des portes et remparts » sur Google Maps (consulté le 23 janvier 2023)
  3. (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  4. (fr) MARTIN Jean, Metz histoire & architecture, Metz : Editions Serpenoise, 1995 (ISBN 2876922231)
  5. (fr) KLIPFFEL H., Metz, cité épiscopale et impériale (Xe au XVIe siècle). Un épisode de l’histoire du régime municipal dans les villes romanes de l’empire germanique, Bruxelles : Académie royale de Belgique, 1867 (ISBN n/c) , p236.
  6. (fr) WILWERT Thomas, « Savez-vous ce qu’est la Xippe ? » sur Républicain Lorrain (consulté le 22 janvier 2025)
  7. (fr) KLIPFFEL H., Metz, cité épiscopale et impériale (Xe au XVIe siècle). Un épisode de l’histoire du régime municipal dans les villes romanes de l’empire germanique, Bruxelles : Académie royale de Belgique, 1867 (ISBN n/c) , p162.

Bibliographie

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