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== Faits et anecdotes ==
== Faits et anecdotes ==
XVe siècle : Une forge située dans cette rue est utilisée pour créer la [[cloche de la Mutte]] qui sera installée dans la [[Cathédrale Saint-Étienne]].
1605 : Une forge située dans cette rue est utilisée pour créer la [[cloche de la Mutte]] qui sera installée dans la [[Cathédrale Saint-Étienne]].


1507 : Installation de l'[[Hôtel de la Bulette]], en provenance de l'actuelle [[place Sainte-Croix]], qui sera supprimé en janvier 1792 <ref name="dico"></ref>.
1507 : Installation de l'[[Hôtel de la Bulette]], en provenance de l'actuelle [[place Sainte-Croix]], qui sera supprimé en janvier 1792 <ref name="dico"></ref>.

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Rue Jacques-François Blondel
Rue Jacques-François Blondel
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:3eDébut du tracé:Place d'ArmesFin du tracé:rue du Palais
Historique
Dénomination actuelle: Arrêté municipal de 23/3/1934Édifices notables:Le palais de Metz (ancien hôtel de ville), d'abord au 2, puis vers le 11, puis démoli), le parlement de Metz (dans le bâtiment au 2), la maison du sergent municipal, les anciens locaux de JoRo Networks (au 2), Hôtel de la BuletteAnciens noms:ruelle Sergent, rue Vazelle, ruelle du Palais, passage du Palais, rue Sous-le-Palais, rue du Marché couvert, Markthallenstrasse
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La rue Jacques-François Blondel est une rue de Metz dans le centre-ville. Elle relie la place d'Armes à la rue du Palais, coupée en son centre par la rue Paul Bezanson. Elle doit son nom actuel à Jacques-François Blondel (1705-1774), architecte français à l'origine de l'hôtel de ville et de la place d'Armes à Metz. On lui doit également la construction inachevée du Parlement de Metz et du Palais épiscopal, actuel marché couvert.

Histoire

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Moyen Âge

Au XIIIe siècle (1284 [1]), la première partie de la rue (de l'actuelle place d'Armes à l'actuelle rue Paul Bezanson) est nommée ruelle Sergent, du nom de la maison du sergent municipal. Une voûte, comme l'on nomme voûte du Palais, recouvre la ruelle.

De 1315 à 1317, le Palais (ou Palais du Parlement), l'ancien hôtel de ville de Metz est construit à l'entrée de la ruelle Sergent. En 1338, la deuxième partie porte le nom de rue Vazelle [1] (ou Vaxelle), puis au XIVe siècle, la rue entière est nommée rue Vazelle. Longue de 100 mètres, elle relie l'actuelle rue du Palais à l'actuelle place d'Armes.

Renaissance

Au XVIe siècle, on appelle également cette rue passage du Palais, ruelle du Palais ou rue Sous-le-Palais, car elle débouchait sur le Palais, l'administration de la Cité messine.

XVIIe siècle

En 1633, le parlement s'installe à la place du Palais. Les salles de l'administration de la cité (Palais) se déplacent sur l'aile sud (actuellement 1-3 rue Fabert, à l'emplacement des arcades). Entre 1663 et 1771, l'hôtel de ville revient dans la rue Vazelle, et occupait les deux blocs de maisons situés aujourd'hui de part et d'autres de la rue Paul Bezanson, du côté de la place Jean-Paul II.

XIXe siècle

Le palais est détruit entre 1802 et 1810 [1]. Par arrêté municipal du 1/7/1816, la rue est renommée rue du Marché couvert.

XXe siècle

Entre 1875 et 1918 puis entre 1940 et 1944, la rue devient Markthallenstrasse (traduction littérale de rue du Marché couvert). Son nom définitif est donné par arrêté municipal le 23/3/1934, la rue Blondel [1].

La voûte du Palais
Détail de porte au n°2

Origine des dénominations

Vazelle

Vazelle pourrait être une dénomination de vaxel, une ancienne mesure qu'utilisaient les ouvriers des salines de Lorraine pour compter les sels. Un vaxel pesait 34 à 35 livres [2]. Situé dans le quartier commercial de la ville, cette rue était fréquentée par les commerçants.

Marché couvert

La dénomination rue du Marché couvert vient du fait que la municipalité avait prévu d'implanter un nouveau marché couvert à proximité du Palais. À la Révolution, Jacques-François Blondel ne peut terminer la construction du palais épiscopal et du Parlement. Le palais épiscopal abandonne ses fonctions originelles, un toit est posé à la hâte sur le premier étage et la municipalité décide finalement de le transformer en 1830 en marché couvert. L'autre projet de marché couvert est donc abandonné et la rue deviendra quelques années plus tard la rue Blondel.

Jacques-François Blondel

Article détaillé : Jacques-François Blondel

Blondel est né le 8 janvier 1705 à Rouen, et est mort le 9 janvier 1774 à Paris. Architecte et théoricien, il est professeur d'architecture au XVIIIe siècle, il devient professeur à la prestigieuse École de l'Académie en 1762. On lui confie alors le projet d'aménagement de la place d'Armes de Metz. Il y dessine le nouvel hôtel de ville (1761), puis le construit entre 1764 et 1771 [3], et construit également le portail Blondel, le portail occidental de la cathédrale Saint-Étienne (1764), détruit pendant l'annexion allemande (mars 1898 [3]). Il fait ériger des parois néoclassique tout autour de la cathédrale.

Il fait construire aussi une rangée de maisons le long de la rue d'Estrées, et dessine également les plans de deux palais majestueux qui devaient encercler la place sise devant le portail de cette cathédrale (actuelle place Jean-Paul II) [4]. D'un côté, le palais épiscopal, en forme de U, et fermé par un portail monumental sur la quatrième face. De l'autre côté, le Parlement, dont seule la façade sur la place d'Armes sera terminé. Les travaux des deux ouvrages sont interrompus en 1771 à la mort du maréchal d'Estrées. La construction du palais épiscopal commence après la mort de Blondel, en 1785, d'après ses plans et ordonnée par Mgr de Montmorency-Laval, évêque de Metz. Mais le chantier est arrêté durant la Révolution. Le département le rachète en 1810 pour en faire un palais de justice. Mais la ville le rachète en 1821, et en 1831 Pierre-Sylvestre Jaunez le transforme en marché couvert.

Blondel a également dessiné les plans du Corps de Garde sur la place d'Armes, actuel Office de tourisme. Cette place devait symboliser la réunion des quatre pouvoirs : militaire avec le corps de Garde, religieux avec la cathédrale, judiciaire avec le parlement et administratif avec l'hôtel de ville.

Bâtiments et monuments

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Faits et anecdotes

1605 : Une forge située dans cette rue est utilisée pour créer la cloche de la Mutte qui sera installée dans la Cathédrale Saint-Étienne.

1507 : Installation de l'Hôtel de la Bulette, en provenance de l'actuelle place Sainte-Croix, qui sera supprimé en janvier 1792 [1].

1554 : Robert de Lenoncourt, évêque de Metz, condamne la ruelle d'un côté et elle devient une impasse du côté de la place d'Armes, devenant un jeu de paume. La rue est toujours une impasse en 1870 [Note 1].

La famille Ladoucette vivait dans la Maison de la Grille de Fer, situé dans cette rue.

La rue a toujours une voûte à son extrémité nord, sur la place d'Armes. A l'époque, c'était un porche d'accès. La rue en disposait d'un autre à son intersection avec la rue du Commerce (rue Paul Bezanson de nos jours) puis d'un troisième, situé à son intersection avec l'actuelle rue du Palais. Durant un temps, une partie de la rue était couverte d'une voûte.

n°1n°2Arrêté du 19/1/1928 : la façade et la toiture de l'immeuble du parlement (12, 13, 14, 15 place d'Armes, 1 et 2 rue Blondel) sont classés aux monuments historiques.

n°21936 : Il y avait un magasin de fruits et légumes en gros au n°2 [5].

1992 : Pour attirer les commerçants, les concepteurs du livre Metz l'européenne n'hésitent pas à nommer la rue Blondel, rue du Marché couvert sans citer le nom réel [6].

Références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  2. (fr) AUTEURS MULTIPLES, « vaxel » sur Wiktionary (consulté le 22 janvier 2013)
  3. 3,0 et 3,1 (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
  4. (fr) CITYMETZ, « Rues de Metz » sur Citymetz (consulté le 22 janvier 2013)
  5. (fr) GRANDVEAUX Michèle, « Autour des Arènes de Metz Sablon » sur Promenade Temporelle (consulté le 23 janvier 2013)
  6. (fr) MARTIN L., Metz l'européenne années 1993-1994, Nancy : Alyse Editions, 1992 (ISBN n/c)

Notes

  1. Plan de Metz paru dans Le Figaro en 1870.

Bibliographies

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