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== Architecture == | == Architecture == | ||
En 2010, la caserne forme un U de 170 par 95 mètres, sur un terrain de 16 175 m². Les murs extérieurs sont en béton de 80 cm, doublés à l'étage inférieur. | |||
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Les deux bas-reliefs de chaque côté du portail d'entrée sont remarquables. L'un a été réalisé par les frères Antoine et François-Désiré Husson de Nancy. Celui de droite date de [[1854]], l'autre de [[1852]] et est réalisé par [[Gustave Hennequin]] sur les dessins des frères Husson. | Les deux bas-reliefs de chaque côté du portail d'entrée sont remarquables. L'un a été réalisé par les frères Antoine et François-Désiré Husson de Nancy. Celui de droite date de [[1854]], l'autre de [[1852]] et est réalisé par [[Gustave Hennequin]] sur les dessins des frères Husson. Ils sont inscrits aux Monuments historiques depuis [[1929]]. | ||
== Références == | == Références == | ||
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Caserne Ney
Présentation
Style:Néo-classiquePropriétaire:État françaisPatrimoine:Inscrit MH
Localisation
Historique
La Caserne du Génie ou Caserne Ney est une caserne militaire construite sur la place Royale de 1833 à 1844 voire 1845.
Histoire
Au XIIIe siècle, Le Voué, comte épiscopal de Metz était l'administrateur des biens de l'Évêché de Metz, chargé de sa tâche et nommé par l'évêque de la cité. Son hôtel particulier se situait à l'emplacement de l'actuelle Caserne Ney [1]. En 1556, la grande Citadelle de Metz est construite dans un rectangle délimité par les rues actuelles : Boulevard Poincaré, rue Winston Churchill, avenue Robert Schuman et avenue Joffre.
Depuis 1720, Metz est la capitale du Génie militaire, avec l'École d'application de l’artillerie et du génie. Au début du XIXe siècle, l'armée française revendique les terrains de l'ancienne citadelle détruite entre 1790 et 1816. Sur les projections de 1791, cet emplacement est considéré comme un terrain à bâtir pour former un nouveau quartier. Le roi attribue ces terrains par ordonnance le 15 mars 1831 et la remet au Génie le 23 mai [2].
La caserne du Génie est éalisée par le colonel Firmin-Claude Parnajon au milieu du XIXe siècle [3]. Les travaux de terrassement sur les terrains vides, qui abritaient l'un des remparts de la Citadelle, débutent en 1833. La caserne doit loger un régiment. La première aile, qui borde l'avenue Robert Schuman, est terminée en 1839 [2]. La caserne est ensuite construite de 1841 à 1844, avec le bâtiment perpendiculaire en 1841 et la seconde aile en 1844. Au départ simplement construite en terrasse au 2e étage, des combles et toitures ont été ajoutées en 1911 [4] par les Allemands. En 1913, la caserne possède une toiture complète en ardoise grise, sur des dalles en béton anti-bombardement [5]. Elle est rendue à la France en 1919, puis occupée à nouveau de 1940 à 1944.
Durant la première annexion, elle est renommée Kaiser Wilhelm Kaserne, soit « Caserne Empereur Guillaume ». Le 1. Lothringisches Infanterie-Regiment Nr. 130, unité de la 33e division d'infanterie du XVIe Armee-Korps y est stationné.
La caserne a été inscrite partiellement au titre des monuments historiques pour ses trophées sur le portail d'entrée, le 24 octobre 1929 [6]. Elle se renomme Caserne Ney en 1935 [7], en hommage au maréchal d'empire Michel Ney.
Dès la deuxième moitié du XXe siècle, la caserne devient le centre d'information et de recrutement de l'armée de Terre et le centre de plusieurs services interarmées de la zone Région Terre Nord-Est. On y trouve le bureau de garnison, les services de santé et logement, l'aumônerie et la direction du Génie [5].
Architecture
En 2010, la caserne forme un U de 170 par 95 mètres, sur un terrain de 16 175 m². Les murs extérieurs sont en béton de 80 cm, doublés à l'étage inférieur.
La caserne vue du dessus en 2014.
La caserne avant 1903.
Le bas-relief du portail d'entrée en décembre 2022, sur le côté gauche.
Idem, sur le côté droit.
La caserne en 2022.
L'entrée
Les deux bas-reliefs de chaque côté du portail d'entrée sont remarquables. L'un a été réalisé par les frères Antoine et François-Désiré Husson de Nancy. Celui de droite date de 1854, l'autre de 1852 et est réalisé par Gustave Hennequin sur les dessins des frères Husson. Ils sont inscrits aux Monuments historiques depuis 1929.
Références
- ↑ (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ 2,0 et 2,1 (fr) Ministère de la Défense, « Mémoire des Hommes » sur Ministère des Armées (consulté le 22 avril 2020)
- ↑ (fr) STRUCTURAE, « Caserne Ney (Metz, 1845) » sur Structurae (consulté le 13 mars 2014)
- ↑ (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
- ↑ 5,0 et 5,1 (fr) VAUCHER Jonathan, « La caserne Ney pas à vendre » sur lasemaine.fr (consulté le 2 février 2011)
- ↑ (fr) Ministère de la Culture, « Caserne Ney ou caserne du Génie » sur Base Mérimée (consulté le 13 mars 2014)
- ↑ (fr) MARTIN L., Metz l'européenne années 1993-1994, Nancy : Alyse Editions, 1992 (ISBN n/c)
Bibliographie
- (fr) HUBER Philippe & LEGAY Christian, Metz, ville d'architectures, Metz : Serge Domini Editeur, 2004 (ISBN 978-2912645708)
