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* [[Porte du Secours]] (sortie sud de la Citadelle de Metz pour rejoindre le bastion, qui comme son nom l'indique était une issue de secours en cas d'attaque), sur certains plans nommée aussi [[Porte de la Citadelle]] étant la deuxième porte dans les murs de la fortification, elle devient l'unique Porte de la Citadelle après la destruction de la Citadelle en [[1816]]. Elle se trouvait sur l'actuel [[pont Déroulède]]. Rasée avec l'arasement des remparts en [[1901]].
* [[Porte du Secours]] (sortie sud de la Citadelle de Metz pour rejoindre le bastion, qui comme son nom l'indique était une issue de secours en cas d'attaque), sur certains plans nommée aussi [[Porte de la Citadelle]] étant la deuxième porte dans les murs de la fortification, elle devient l'unique Porte de la Citadelle après la destruction de la Citadelle en [[1816]]. Elle se trouvait sur l'actuel [[pont Déroulède]]. Rasée avec l'arasement des remparts en [[1901]].
* [[Porte Saint-Louis]] ou [[Porte d'Enfer]], porte située dans l'avancement de la Citadelle du côté de la Moselle, derrière le Magasin à poudre, et qui permet de rejoindre la ''[[Vieille Mozelle]]'' ([[bras mort de la Moselle]]) par la deuxième enceinte. Peut-être construite au [[XIIIe siècle]], détruite avec la fortification, sans doute vers [[1816]] {{Référence souhaitée}}. Inexistante sur les plans de [[1858]] <ref name=":0" group="Note">A voir sur le [[:Fichier:Planmetzveronnais.jpg|plan de Verronnais]].</ref>.
* [[Porte Saint-Louis]] ou [[Porte d'Enfer]], porte située dans l'avancement de la Citadelle du côté de la Moselle, derrière le Magasin à poudre, et qui permet de rejoindre la ''[[Vieille Mozelle]]'' ([[bras mort de la Moselle]]) par la deuxième enceinte. Peut-être construite au [[XIIIe siècle]], détruite avec la fortification, sans doute vers [[1816]] {{Référence souhaitée}}. Inexistante sur les plans de [[1858]] <ref name=":0" group="Note">A voir sur le [[:Fichier:Planmetzveronnais.jpg|plan de Verronnais]].</ref>.
* [[Porte Saint-Thiebault]] sur l'actuel [[Rempart St-Thiébault]] (du [[XIIIe siècle]] à [[1739]], déplacée sur le rempart de l'actuelle [[avenue Foch]] jusqu'en [[1909]] {{Référence souhaitée}}), à l'emplacement de l'actuel n°38. Anciennement nommée [[Porte des Arènes]].
* [[Porte Saint-Thiebault]] sur l'actuel [[Rempart St-Thiébault]] (du [[XIIIe siècle]] à [[1739]], déplacée sur le rempart de l'actuelle [[avenue Foch]] jusqu'en [[1909]], elle sera la dernière détruite lors des travaux de l'annexion <ref>{{Ouvrage/BASMémoire}}</ref>), à l'emplacement de l'actuel n°38. Anciennement nommée [[Porte des Arènes]].
* [[Porte Maizelle]] puis [[Porte Mazelle]] (sur l'actuelle [[place Mazelle]] du [[XIIIe siècle]] à [[1739]], puis un peu plus au sud au croisement de l'actuelle [[avenue Jean XXIII]] jusqu'en [[1905]] {{Référence souhaitée}}). Parfois nommée ''[[Porte Muzelle]]''.
* [[Porte Maizelle]] puis [[Porte Mazelle]] (sur l'actuelle [[place Mazelle]] du [[XIIIe siècle]] à [[1739]], puis un peu plus au sud au croisement de l'actuelle [[avenue Jean XXIII]] jusqu'en [[1905]] {{Référence souhaitée}}). Parfois nommée ''[[Porte Muzelle]]''.
* [[Porte des Allemands]] sur la [[Seille (cours d'eau)|Seille]], construite à l'emplacement que l'on connaît encore aujourd'hui en [[1230]], doublée en [[1445]] avec la deuxième porte actuelle puis en [[1674]] un peu plus loin sur la [[rue du Général Ferrié]] {{Référence souhaitée}}.
* [[Porte des Allemands]] sur la [[Seille (cours d'eau)|Seille]], construite à l'emplacement que l'on connaît encore aujourd'hui en [[1230]], doublée en [[1445]] avec la deuxième porte actuelle puis en [[1674]] un peu plus loin sur la [[rue du Général Ferrié]] {{Référence souhaitée}}.

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Voici une liste des portes de Metz, qui ont permis au fil des siècles de rentrer et sortir de la cité fortifiée lorsqu'elle disposait de remparts. Certaines sont encore présentes de nos jours dans la ville.

Historique

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La porte Saint-Thiébault.

Après le premier mur gallo-romain du IIIe siècle, au IXe siècle et au Xe siècle, Metz construit de nouveaux remparts pour défendre la cité, qui englobe désormais l'île du Saulcier, toute l'île Chambière et l'Outre-Seille. On entre dans la ville par une multitude de ponts qui deviendront pour la plupart les futures portes (Porte Serpenoise et Porte Saint-Thiebault au sud, Porte Maizelle et porte des Allemands sur la Seille, portes du pont Thiefroy et pont des Morts sur la Moselle).

En 1235, les remparts sont renforcés avec 6 km de murailles et 38 tours [1]. En 1324, on entre dans 18 portes désormais : la porte Serpenoise, la porte Saint-Thiébaut, la porte en Chandellerue, la porte des Repenties, la poterne Saint-Nicolas, la porte Mazelle, la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe, la porte du pont Dame-Colette, la porte du Haut-Champé, la porte de France, la Porte du Pont Rémond, la Porte de la Saux-en-Rhimport, la Porte de Chambière, la Porte de l'Hôtel-Lambert, la porte d'Outre-seille, la porte du Pontiffroy, la porte du pont des Morts, la porte d'Anglemur et la porte de Patar [2].

En 1771, dans le Dictionnaire universel de la France, du cartographe lorrain Mathias Robert de Hesseln, seulement 7 portes sont citées. « On entre dans Metz par sept portes ; savoir, la porte des Allemands, la porte Mazelle, la porte S. Thibault, la porte du pont des Morts, autrement appelée la porte de France, la porte de Thionville, la porte Chambrière &  la porte de Saulcy. Plusieurs de ces portes ou pont-levis sont répétés deux, trois & même quatre fois ; les unes ont une double porte de bois &  les autres plusieurs ponts-levis, suivant les différents ouvrages de fortifications qui les défendent. »

Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, de nouvelles portes sont ouvertes dans les nouveaux remparts. La quasi totalité des portes seront détruites lors des grands travaux de l'annexion à la fin du XIXe et au début du XXe siècle par les Allemands qui arasent les remparts et comblent les douves des fossés et une partie de la Seille.

La porte Saint-Thiébault.

Liste des portes

Attention, la Porte de la Madeleine, déplacée dans les remparts de la Seille encore visibles actuellement près des tours des corporations en 1980, n'est pas une porte de ville mais une porte d'un ancien asile.

Références

  1. (fr) BOUR René, Histoire de Metz, Metz : Éditions Serpenoise, 1978 (ISBN 978-2876923645)
  2. 2,0 et 2,1 (fr) BLE, « Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle » sur BLE Archives (consulté le 15 juillet 2023)
  3. (fr) INCONNU, « Plan de la citadelle de Metz : 1747 » sur Limédia (consulté le 11 juillet 2022)
  4. (fr) INCONNU, « Plan des ville et citadelle de Metz et ses projets (1778) » sur Limédia (consulté le 27 juillet 2023)
  5. (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  6. (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Hervé Chopin éditions, 2011 (ISBN 978-2357200784)
  7. (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
  8. (fr) MINISTERE DE LA CULTURE, « Metz. Plan de la Porte de Saulcy, recto. Pont des Morts. » sur Musée des plans reliefs (consulté le 15 janvier 2024)

Notes

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 A voir sur le plan de Verronnais.

Bibliographie