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{{Ébauche}}Voici une liste des portes de [[Metz]], qui ont permis au fil des siècles de rentrer et sortir de la cité fortifiée lorsqu'elle disposait de remparts. Certaines sont encore présentes de nos jours dans la ville.
{{Ébauche}}Voici une '''liste des portes de [[Metz]]''', qui ont permis au fil des siècles de rentrer et sortir de la cité fortifiée lorsqu'elle disposait de [[Remparts de Metz|remparts]]. Certaines sont encore présentes de nos jours dans la ville.


== Historique ==
== Historique ==
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Au [[IXe siècle]] et au [[Xe siècle]], Metz construit de nouveaux remparts pour défendre la cité, qui englobe désormais l'île du [[Saulcier]], toute l'[[île Chambière]] et l'[[Outre-Seille]]. On entre dans la ville par une multitude de portes et ponts ([[Porte Serpenoise]] et [[Porte Saint-Thiebault]] au sud, [[Porte Maizelle]] et [[porte des Allemands]] sur la [[Seille (cours d'eau)|Seille]], [[pont Thiefroy]] et [[pont des Morts]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]]).
Après le premier mur gallo-romain du [[IIIe siècle]], au [[IXe siècle]] et au [[Xe siècle]], Metz construit de nouveaux remparts pour défendre la cité, qui englobe désormais l'île du [[Saulcier]], toute l'[[île Chambière]] et l'[[Outre-Seille]]. On entre dans la ville par une multitude de ponts qui deviendront pour la plupart les futures portes ([[Porte Serpenoise]] et [[Porte Saint-Thiebault]] au sud, [[Porte Maizelle]] et [[porte des Allemands]] sur la [[Seille (cours d'eau)|Seille]], portes du [[pont Thiefroy]] et [[pont des Morts]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]]).


Au [[XIe siècle]], le Saint-Empire romain germanique fonde la [[Évêché de Metz|principauté épiscopale de Metz]], un État dont Metz est la capitale autant du [[Diocèse de Metz|diocèse]] (fondé au [[IVe siècle]]) que de la principauté. Metz devient une ville libre d'Empire au sein du Saint-Empire romain germanique en [[1180]].
En [[1235]], les remparts sont renforcés avec 6 km de murailles et 38 tours <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=BOUR René|titre=Histoire de Metz|ville=Metz|edition=Éditions Serpenoise|publication=1978|ISBN=978-2876923645}}</ref>. En [[1324]], on entre dans 18 portes désormais : la [[porte Serpenoise]], la [[porte Saint-Thiébaut]], la [[porte en Chandellerue]], la [[porte des Repenties]], la [[poterne Saint-Nicolas]], la [[porte Mazelle]], la [[porte des Allemands]], la [[porte Sainte-Barbe,]] la [[porte du pont Dame-Colette]], la [[porte du Haut-Champé]], la [[porte de France]], la [[Porte du Pont Rémond]], la [[Porte de la Saux-en-Rhimport]], la [[Porte de Chambière]], la [[Porte de l'Hôtel-Lambert]], la [[porte d'Outre-seille]], la [[porte du Pontiffroy,]] la [[porte du pont des Morts]], la [[porte d'Anglemur]] et la [[porte de Patar]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=BLE|url=http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2015/03/04/comment-les-allemands-transformerent-metz-au-debut-du-xxeme-siecle/|titre=Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle|site=BLE Archives|consulté le=15 juillet 2023}}</ref>.


En [[1234]], le pouvoir épiscopal messin affirme son assise dans la cité, ce qui n'est pas au goût des [[Paraiges|familles messines]]. A l'issue de la [[Guerre des Amis]], [[Évêque de Metz|l'évêque de Metz]] [[Jean Ier d'Apremont]] est chassé par les bourgeois messins et la ville devient la [[république messine]], un gouvernement autonome oligarchique et républicain au sein de l'Empire. La ville obtient sa notoriété de « Metz la riche ». En [[1235]], les remparts sont renforcés avec 6 km de murailles et 38 tours <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=BOUR René|titre=Histoire de Metz|ville=Metz|edition=Éditions Serpenoise|publication=1978|ISBN=978-2876923645}}</ref>. En [[1324]], on entre dans 18 portes désormais : la [[porte Serpenoise]], la [[porte Saint-Thiébaut]], la [[porte en Chandellerue]], la [[porte des Repenties]], la [[poterne Saint-Nicolas]], la [[porte Mazelle]], la [[porte des Allemands]], la [[porte Sainte-Barbe,]] la [[porte du pont Dame-Colette]], la [[porte du Haut-Champé]], la [[porte de France]], la [[Porte du Pont Rémond]], la [[Porte de la Saux-en-Rhimport]], la [[Porte de Chambière]], la [[Porte de l'Hôtel-Lambert]], la [[porte d'Outre-seille]], la [[porte du Pontiffroy,]] la [[porte du pont des Morts]], la [[porte d'Anglemur]] et la [[porte de Patar]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=BLE|url=http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2015/03/04/comment-les-allemands-transformerent-metz-au-debut-du-xxeme-siecle/|titre=Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle|site=BLE Archives|consulté le=15 juillet 2023}}</ref>.  
Au [[XVIIe siècle]] et au [[XVIIIe siècle]], de nouvelles portes sont ouvertes dans les nouveaux remparts. La quasi totalité des portes seront détruites lors des grands travaux de l'annexion à la fin du [[XIXe siècle|XIXe]] et au début du [[XXe siècle]] par les Allemands qui arasent les remparts et comblent les douves des fossés et une partie de la [[Seille (cours d'eau)|Seille]].


=== Liste des portes ===
=== Liste des portes ===
* Porte de la Citadelle (entrée de l'ancienne Citadelle de Metz se situant à l'emplacement de l'actuel début de l'Avenue Ney), nommée selon certains plans Porte Royale <ref>https://galeries.limedia.fr/ark:/79345/d4wz1mfm26wp1gwr/</ref> ou Porte Royal de la Citadelle <ref>https://galeries.limedia.fr/ark:/79345/dnd3wqtx13wr6g4g/</ref>.
 
* Porte du Secours (sortie sud de la Citadelle de Metz pour rejoindre le bastion), sur certains plans nommée aussi Porte de la Citadelle.
* [[Porte Scarponaise]] (du [[XIIIe siècle]] au niveau de l'actuel [[square Gallieni]], détruite en [[1561]] pour construire la Citadelle) puis [[Porte Serpenoise]] (un tunnel de [[1852]] à [[1901]], puis un arc de triomphe en [[1903]] encore en place aujourd'hui [[Avenue Robert Schuman]]).
* [[Porte Maizelle]] (actuelle [[place Mazelle]])
 
* [[porte des Allemands]] sur la [[Seille (cours d'eau)|Seille]] (deux portes au fil des siècles)
* [[Porte de la Citadelle]] (point d'entrée de l'ancienne [[Citadelle de Metz]] se situant à l'emplacement de l'actuel début de l'[[Avenue Ney]] dans le prolongement de la [[rue des Clercs]]), nommée selon certains plans [[Porte Royale]] <ref>https://galeries.limedia.fr/ark:/79345/d4wz1mfm26wp1gwr/</ref> ou [[Porte Royal de la Citadelle]] (''sic.'') <ref>https://galeries.limedia.fr/ark:/79345/dnd3wqtx13wr6g4g/</ref>. Détruite avec la fortification, sans doute vers [[1816]] {{Référence souhaitée}}.
* [[Porte Saint-Thiebault]] au sud,  
* [[Porte du Secours]] (sortie sud de la Citadelle de Metz pour rejoindre le bastion, qui comme son nom l'indique était une issue de secours en cas d'attaque), sur certains plans nommée aussi [[Porte de la Citadelle]] étant la deuxième porte dans les murs de la fortification. Elle se trouvait sur l'actuel [[pont Déroulède]]. Rasée avec l'arasement des remparts en [[1901]].
* Portes du [[pont Thiefroy]] et [[pont des Morts]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]]
* [[Porte Saint-Louis]] ou [[Porte d'Enfer]], porte située dans l'avancement de la Citadelle du côté de la Moselle, derrière le Magasin à poudre, et qui permet de rejoindre la ''[[Vieille Mozelle]]'' ([[bras mort de la Moselle]]) par la deuxième enceinte. Peut-être construite au [[XIIIe siècle]], détruite avec la fortification, sans doute vers [[1816]] {{Référence souhaitée}}.
* [[porte en Chandellerue]], la [[porte des Repenties]], la [[poterne Saint-Nicolas]],la [[porte Sainte-Barbe,]] la [[porte du pont Dame-Colette]], la [[porte du Haut-Champé]], la [[porte de France]], la [[Porte du Pont Rémond]], la [[Porte de la Saux-en-Rhimport]], la [[Porte de Chambière]], la [[Porte de l'Hôtel-Lambert]], la [[porte d'Outre-seille]],la [[porte d'Anglemur]] et la [[porte de Patar]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=BLE|url=http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2015/03/04/comment-les-allemands-transformerent-metz-au-debut-du-xxeme-siecle/|titre=Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle|site=BLE Archives|consulté le=15 juillet 2023}}</ref>.
* [[Porte Saint-Thiebault]] sur l'actuel [[Rempart St-Thiébault]] (du [[XIIIe siècle]] à [[1739]], déplacée sur le rempart de l'actuelle [[avenue Foch]] jusqu'en [[1909]] {{Référence souhaitée}}).
* Porte Saint-Louis dans la Citadelle (18e), anciennement Porte d'Enfer (17e)
* [[Porte Maizelle]] puis [[Porte Mazelle]] (sur l'actuelle [[place Mazelle]] du [[XIIIe siècle]] à [[1739]], puis un peu plus au sud au croisement de l'actuelle [[avenue Jean XXIII]] jusqu'en [[1905]] {{Référence souhaitée}}).
* [[Porte des Allemands]] sur la [[Seille (cours d'eau)|Seille]], construite à l'emplacement que l'on connaît encore aujourd'hui en [[1230]], doublée en [[1445]] avec la deuxième porte actuelle puis en [[1674]] un peu plus loin sur la [[rue du Général Ferrié]] {{Référence souhaitée}}.
* [[Porte de Sarrelouis]], sur la double couronne du [[fort de Bellecroix]] au [[XVIIIe siècle]]. Détruite {{Référence souhaitée}}.
* [[Porte de la Courtine]], accès au [[retranchement de Guise]], sur l'actuel [[Boulevard Paixhans]]. Détruite {{Référence souhaitée}}.
* [[Porte de Sainte-Barbe]] ou [[porte de l'Arsenal]] au bout du pont éponyme à l'est du [[retranchement de Guise]], entre [[1730]] et [[1904]] {{Référence souhaitée}}. Une deuxième porte est citée bien qu'étant selon les sources la même : la [[porte du pont Rengmont]] ou [[porte du Pont Rémond]] prenait sa place du [[XIIIe siècle]] au [[XVe siècle]].
* [[Porte en Chandeleirue]] ou [[porte en Chandellerue]], du rempart du [[XIIIe siècle]], sur les remparts de la Seille, toujours visible aujourd'hui mais murée.
* [[Porte Chambière]] qui signifiait l'entrée depuis l'île du même nom, entre [[1630]] et [[1905]], aujourd'hui au début de l'[[avenue de Blida]], sur le [[Pont des Grilles]] {{Référence souhaitée}}. Déjà nommée en [[1324]].
* [[Porte du pont Thiefroy]] ou [[porte du Pontiffroy]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]] (actuelle [[place du Pontiffroy]]) au [[XIIIe siècle]], déplacée au bord de l'eau (actuel [[Pont Tiffroy]]) de [[1840]] à [[1902]] {{Référence souhaitée}}.
* [[Porte du Pont des Morts]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]] (croisement [[Rue Sous-le-Palais]] et [[rue du Pont des Morts]]) au [[XIIIe siècle]], déplacée au bord de l'eau (actuel [[Pont des Morts]]) de [[1831]] à [[1901]] {{Référence souhaitée}}.
* [[Porte de France]] à l'entrée du [[Fort Moselle]] (actuel [[Pont du Canal]]) {{Référence souhaitée}}. Déjà nommée en [[1324]].
* [[Porte de Thionville]] à l'entrée du [[Fort Moselle]] (actuel [[Pont Eblé]]) {{Référence souhaitée}}.
* La [[poterne d'Anglemur]] ou [[porte d'Anglemur]], à côté de la [[tour des Vignerons]], construite au [[XIIIe siècle]] et détruite en [[1560]] pour la construction de la Citadelle. Des vestiges sont encore visibles à son emplacement, [[Boulevard Poincaré]].
* Autres portes citées en [[1324]] : la [[porte des Repenties]], la [[poterne Saint-Nicolas]], la [[porte du pont Dame-Colette]], la [[porte du Haut-Champé]], la [[Porte de la Saux-en-Rhimport]], la [[Porte de l'Hôtel-Lambert]], la [[porte d'Outre-seille]], et la [[porte de Patar]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=BLE|url=http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2015/03/04/comment-les-allemands-transformerent-metz-au-debut-du-xxeme-siecle/|titre=Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle|site=BLE Archives|consulté le=15 juillet 2023}}</ref>.
Attention, la [[Porte de la Madeleine]], déplacée dans les remparts de la Seille encore visibles actuellement près des tours des corporations en [[1980]], n'est pas une porte de ville mais une porte d'un ancien asile.


== Références ==
== Références ==

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Voici une liste des portes de Metz, qui ont permis au fil des siècles de rentrer et sortir de la cité fortifiée lorsqu'elle disposait de remparts. Certaines sont encore présentes de nos jours dans la ville.

Historique

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Après le premier mur gallo-romain du IIIe siècle, au IXe siècle et au Xe siècle, Metz construit de nouveaux remparts pour défendre la cité, qui englobe désormais l'île du Saulcier, toute l'île Chambière et l'Outre-Seille. On entre dans la ville par une multitude de ponts qui deviendront pour la plupart les futures portes (Porte Serpenoise et Porte Saint-Thiebault au sud, Porte Maizelle et porte des Allemands sur la Seille, portes du pont Thiefroy et pont des Morts sur la Moselle).

En 1235, les remparts sont renforcés avec 6 km de murailles et 38 tours [1]. En 1324, on entre dans 18 portes désormais : la porte Serpenoise, la porte Saint-Thiébaut, la porte en Chandellerue, la porte des Repenties, la poterne Saint-Nicolas, la porte Mazelle, la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe, la porte du pont Dame-Colette, la porte du Haut-Champé, la porte de France, la Porte du Pont Rémond, la Porte de la Saux-en-Rhimport, la Porte de Chambière, la Porte de l'Hôtel-Lambert, la porte d'Outre-seille, la porte du Pontiffroy, la porte du pont des Morts, la porte d'Anglemur et la porte de Patar [2].

Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, de nouvelles portes sont ouvertes dans les nouveaux remparts. La quasi totalité des portes seront détruites lors des grands travaux de l'annexion à la fin du XIXe et au début du XXe siècle par les Allemands qui arasent les remparts et comblent les douves des fossés et une partie de la Seille.

Liste des portes

Attention, la Porte de la Madeleine, déplacée dans les remparts de la Seille encore visibles actuellement près des tours des corporations en 1980, n'est pas une porte de ville mais une porte d'un ancien asile.

Références

Bibliographie