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Sous l'annexion allemande, elle devient la ''Kœnig-Ludwig-Kaserne'' (Caserne Saint Louis) puis redevient française en [[1918]]. La caserne est détruite en [[1930]]. Son emplacement permettra la création plus tard de la [[gare routière]] de Metz | Sous l'annexion allemande, elle devient la ''Kœnig-Ludwig-Kaserne'' (Caserne Saint Louis) puis redevient française en [[1918]]. La caserne est détruite en [[1930]]. Son emplacement permettra la création plus tard de la [[gare routière]] de Metz en [[1964]] <ref name=":1">{{Ouvrage|langue=fr|auteur=ROUSSELIN Emmanuel|titre=Ligne Mettis C|ville=Metz|edition=Eurométropole de Metz Magazine|publication=janvier 2025|ISBN=2803-9386}}</ref> puis d'un parking en [[1992]] sur une place entourée de bâtiments. | ||
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Version du 28 mars 2025 à 18:09
La Caserne Coislin (aussi appelée Caserne Saint Louis sous l'annexion) était une caserne militaire construite à l'emplacement de la place Coislin de 1726 à 1730.
Histoire
La place a longtemps été l'une des plus grandes de Metz, le Champ à Seille. Durant la fortification de la place forte messine, l'une des plus importantes du royaume sous Louis XIV, il est nécessaire de renforcer la présence militaire. Afin d'éviter que les Messins n'aient à héberger les soldats [1], Henri-Charles du Camboust, duc de Coislin, décide de construire une nouvelle caserne dans la ville et fait ériger cet édifice entre 1726 et 1730. La caserne loge alors 2000 membres de l'infanterie et de la cavalerie.
Elle prenait à l'origine toute l'emprise de l'actuelle place Coislin, avec quatre ailes longeant les rues du Cambout, Coislin, Saint Henry et Saint Charles et des portails d'accès aux quatre angles. Les quatre rues alentours ont d'ailleurs tous un rapport avec l'évêque de Metz, en signe de reconnaissance. Une fontaine rue du Cambout rappelle également l'origine de la création de ce bâtiment militaire.
Sous l'annexion allemande, elle devient la Kœnig-Ludwig-Kaserne (Caserne Saint Louis) puis redevient française en 1918. La caserne est détruite en 1930. Son emplacement permettra la création plus tard de la gare routière de Metz en 1964 [2] puis d'un parking en 1992 sur une place entourée de bâtiments.
Architecture
Références
- ↑ (fr) BERRAR Jean-Claude, Memoire En Images : Metz Tome I, Saint-Cyr-sur-Loire : Editions Alan Sutton, 1996 (ISBN 2-84253-028-4)
- ↑ (fr) ROUSSELIN Emmanuel, Ligne Mettis C, Metz : Eurométropole de Metz Magazine, janvier 2025 (ISBN 2803-9386)