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Après la défaite de la guerre franco-prussienne en [[1871]], la France cherche à se stabiliser sous une 3e République tiraillée entre républicains et monarchistes. Le contexte politique est plus serein désormais, et l'année est charnière dans la consolidation de la République. Depuis [[1879]], le président est Jules Grévy, un militant républicain. Le gouvernement de Jules Ferry (président du Conseil), poursuit la politique républicaine. [[Léon Gambetta]] le remplace le 14 novembre. Les monarchistes sont marginalisés après l’échec de la crise du 16 mai [[1877]]. | |||
Le 29 juillet, le gouvernement passe la loi sur la liberté de la presse, qui aboli la censure préalable et met fin à l'autorisation préalable de déclarer un journal, un tournant démocratique historique majeur. Le gouvernement vote aussi la loi sur la gratuité de l'enseignement primaire obligatoire. A l'international, les colonies se développent en Indochine et en Afrique. En Europe, l'Empire allemand de Bismarck poursuit sa politique d'équilibre des puissances. Des tensions à la frontière avec la Lorraine existent toujours sur la question de l'annexion. Mais l'Allemagne contrôle désormais de manière stricte les manifestations pro-français. Les députés protestataires alsaciens-lorrains continuent de refuser de siéger au Reichstag. | |||
Grâce à l'Empire, la [[Lorraine]] connaît un développement de ses infrastructures, notamment ferroviaires. | |||
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Chronologies
Siècles
Années
Cette page concerne l'année 1881 du calendrier grégorien.
Événements à Metz
La ville de Metz a été annexée par l'Empire allemand, la plus grande puissance d'Europe, en 1870. Metz devient le chef-lieu du district Bezirk Lothringen, plus ou moins la Moselle actuelle. Metz est devenue une ville de garnison allemande. Comme dans le reste du territoire annexé, les institutions sont désormais allemandes, et les noms ont été germanisés mais la population reste profondément attachée à la France. Les députés protestataires, qui tentent de faire valoir les droits locaux au Reichtag, s'essouflent. Petit à petit, la population se fait à sa nouvelle vie.
L'Académie nationale de Metz rend hommage à son sociétaire Camille Durutte, mort cette année-là à Paris [1]. Maurice du Coëtlosquet est inscrit en tant que « associé libre non-résident ».
A Metz, le temple de Garnison achève sa construction.
Contexte historique
Après la défaite de la guerre franco-prussienne en 1871, la France cherche à se stabiliser sous une 3e République tiraillée entre républicains et monarchistes. Le contexte politique est plus serein désormais, et l'année est charnière dans la consolidation de la République. Depuis 1879, le président est Jules Grévy, un militant républicain. Le gouvernement de Jules Ferry (président du Conseil), poursuit la politique républicaine. Léon Gambetta le remplace le 14 novembre. Les monarchistes sont marginalisés après l’échec de la crise du 16 mai 1877.
Le 29 juillet, le gouvernement passe la loi sur la liberté de la presse, qui aboli la censure préalable et met fin à l'autorisation préalable de déclarer un journal, un tournant démocratique historique majeur. Le gouvernement vote aussi la loi sur la gratuité de l'enseignement primaire obligatoire. A l'international, les colonies se développent en Indochine et en Afrique. En Europe, l'Empire allemand de Bismarck poursuit sa politique d'équilibre des puissances. Des tensions à la frontière avec la Lorraine existent toujours sur la question de l'annexion. Mais l'Allemagne contrôle désormais de manière stricte les manifestations pro-français. Les députés protestataires alsaciens-lorrains continuent de refuser de siéger au Reichstag.
Grâce à l'Empire, la Lorraine connaît un développement de ses infrastructures, notamment ferroviaires.
Pages qui parlent de cette date
- André François Belliéni (← liens)
- Camille Durutte (← liens)
- Académie nationale de Metz (← liens)
- Rue des Jardins (← liens)
- Tramway de Metz (← liens)
- Député de Metz (← liens)
- Préfecture de la Moselle (← liens)
- Place Saint Simplice (← liens)
- Temple de Garnison (← liens)
Références
- ↑ (fr) ACADEMIE NATIONALE DE METZ, Mémoires de l'Académie nationale de Metz, Metz : Lamort, 1881 (ISBN n/c)
Bibliographie
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