L'article n'a pas encore été jugé complet dans ses sources et ses informations. N'hésitez pas à y apporter vos éléments ou à discuter de la page.
« Chapelle des Templiers » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
(8 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{ | {{Ébauche}}{{Infobox Construction|Nom=Chapelle des Templiers|Quartier=[[Metz-Centre]]|Section=[[3e section|3e]]|Construction=Entre [[1180]] et [[1200]]|Destination=Chapelle|Actuel=Salle municipale|Adresse=[[Rue de la Citadelle]]|Image=ChapelleTempliers.jpg|Patrimoine=Classé MH|Style=Roman tardif germanique|Propriétaire=Ville de Metz}} | ||
{{Infobox Construction|Nom=Chapelle des Templiers|Quartier=[[Metz-Centre]]|Section=[[3e section|3e]]|Construction=Entre [[1180]] et [[1200]]|Destination=Chapelle|Actuel=Salle municipale|Adresse=[[Rue de la Citadelle]]|Image=ChapelleTempliers.jpg|Patrimoine=Classé MH|Style=Roman tardif germanique|Propriétaire=Ville de Metz}} | La '''chapelle des Templiers''' est une chapelle chrétienne construite à la fin du [[XIIe siècle]] par l'ordre des chevaliers du Temple, installé à [[Metz]], dans ce quartier qui a totalement disparu depuis. La chapelle est le dernier vestige visible. C'est également la dernière église construite en rotonde en Lorraine <ref>{{Ouvrage |langue = fr |auteur = BURNAUD Marie-Claire |titre = La Lorraine gothique |ville = Paris|edition = Picard Editeur|publication = 1989|ISBN = 2708403850}}</ref>. Les plans sont originaux : ils sont construits sur la forme d'un octogone avec un chœur carré. | ||
''' | |||
== Histoire == | == Histoire == | ||
=== Du Moyen Âge à la Citadelle === | === Du Moyen Âge à la Citadelle === | ||
[[Image:Metz - Chapelle des Templiers - Peintures 19e siècle de la coupole.JPG|thumb|left|Les peintures qui recouvrent la coupole.]] | [[Image:Metz - Chapelle des Templiers - Peintures 19e siècle de la coupole.JPG|thumb|left|Les peintures qui recouvrent la coupole.]] | ||
À la fin du [[XIIe siècle]], les chevaliers du Temple, qui étaient depuis [[1133]] installés [[rue des Augustins]], quittent le quartier pour rejoindre celui qui deviendra au fil du temps celui de la [[Citadelle de Metz]], puis de l'[[Esplanade]] à l'époque contemporaine. Ils construisent une chapelle et des bâtiments de commanderie. | À la fin du [[XIIe siècle]], les chevaliers du Temple, qui étaient depuis [[1133]] installés [[rue des Augustins]] (la première commanderie sur les terres du Saint Empire d'Occident <ref>{{Ouvrage/MAREuro}}</ref>), quittent le quartier pour rejoindre celui qui deviendra au fil du temps celui de la [[Citadelle de Metz]], puis de l'[[Esplanade]] à l'époque contemporaine. Ils construisent une chapelle et des bâtiments de commanderie. | ||
En [[1312]], l'Ordre est dissout et tous les biens, dont la chapelle, sont répartis entre les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et les chevaliers teutoniques, deux autres ordres basés à Metz <ref name=berrar>{{Ouvrage | En [[1312]], l'Ordre est dissout et tous les biens, dont la chapelle, sont répartis entre les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et les chevaliers teutoniques, deux autres ordres basés à Metz <ref name="berrar">{{Ouvrage/BERDébut}}</ref>. | ||
À la construction de la [[Citadelle]] au milieu du [[XVIe siècle]], les architectes de la ville détruisent les vestiges des Templiers sauf la chapelle et la salle capitulaire. Depuis lors, la chapelle a servi de stock militaire, de magasin à | À la construction de la [[Citadelle]] au milieu du [[XVIe siècle]], les architectes de la ville détruisent les vestiges des Templiers sauf la chapelle et la salle capitulaire. Depuis lors, la chapelle a servi de stock militaire, de magasin à poudre, puis de station de télégraphie (au début du [[XXe siècle]]). | ||
=== XIXe et XXe siècle === | === XIXe et XXe siècle === | ||
En [[1861]] sont lancés les travaux de création de l'[[Arsenal Ney]] et Napoléon souhaite raser la chapelle mais l'inspecteur général des monuments historiques, Prosper Mérimée, intervient et rappelle qu'il l'a classé | En [[1861]] sont lancés les travaux de création de l'[[Arsenal Ney]] et Napoléon souhaite raser la chapelle mais l'inspecteur général des monuments historiques, Prosper Mérimée, intervient et rappelle qu'il l'a [[Monuments historiques à Metz|classé]] dès [[1840]] <ref>{{Ouvrage/BASMémoire}}</ref>. Trois ans plus tard, en [[1864]], la chapelle, qui a subi les ravages du temps et des guerres, est restaurée, décorée et vitrée dans un style moderne. | ||
En [[1904]], sous l'annexion allemande, la salle capitulaire est à son tour détruite. | En [[1904]], sous l'annexion allemande, la salle capitulaire est à son tour détruite. Lors des travaux de requalification de [[Arsenal|l'Arsenal]] en salle de spectacle dès [[1987]], elle est désenclavée grâce à la suppression d'une aile. | ||
[[Fichier:Arsenal-Square-Chapelle-Templiers-06-2023.JPG|vignette|La chapelle à proximité de l'[[Arsenal]].]] | |||
== Architecture == | == Architecture == | ||
{{vide}} | {{vide}}La chapelle est réputée pour être la seule église en rotonde encore existante en Lorraine. Le plan de l'édifice est en octogone irrégulier, avec un chœur carré. | ||
== Références == | == Références == | ||
<references /> | <references /> | ||
== Bibliographie == | == Bibliographie == | ||
{{vide|à faire=trouver des sources}} | |||
[[Catégorie:Construit au XIIe siècle]] | [[Catégorie:Construit au XIIe siècle]] | ||
Ligne 29 : | Ligne 30 : | ||
[[Catégorie:3e section]] | [[Catégorie:3e section]] | ||
[[Catégorie:Classé aux Monuments Historiques]] | [[Catégorie:Classé aux Monuments Historiques]] | ||
[[Catégorie:Militaire à Metz]] |
Version actuelle datée du 21 mai 2024 à 17:22
La chapelle des Templiers est une chapelle chrétienne construite à la fin du XIIe siècle par l'ordre des chevaliers du Temple, installé à Metz, dans ce quartier qui a totalement disparu depuis. La chapelle est le dernier vestige visible. C'est également la dernière église construite en rotonde en Lorraine [1]. Les plans sont originaux : ils sont construits sur la forme d'un octogone avec un chœur carré.
Histoire
Du Moyen Âge à la Citadelle
À la fin du XIIe siècle, les chevaliers du Temple, qui étaient depuis 1133 installés rue des Augustins (la première commanderie sur les terres du Saint Empire d'Occident [2]), quittent le quartier pour rejoindre celui qui deviendra au fil du temps celui de la Citadelle de Metz, puis de l'Esplanade à l'époque contemporaine. Ils construisent une chapelle et des bâtiments de commanderie.
En 1312, l'Ordre est dissout et tous les biens, dont la chapelle, sont répartis entre les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et les chevaliers teutoniques, deux autres ordres basés à Metz [3].
À la construction de la Citadelle au milieu du XVIe siècle, les architectes de la ville détruisent les vestiges des Templiers sauf la chapelle et la salle capitulaire. Depuis lors, la chapelle a servi de stock militaire, de magasin à poudre, puis de station de télégraphie (au début du XXe siècle).
XIXe et XXe siècle
En 1861 sont lancés les travaux de création de l'Arsenal Ney et Napoléon souhaite raser la chapelle mais l'inspecteur général des monuments historiques, Prosper Mérimée, intervient et rappelle qu'il l'a classé dès 1840 [4]. Trois ans plus tard, en 1864, la chapelle, qui a subi les ravages du temps et des guerres, est restaurée, décorée et vitrée dans un style moderne.
En 1904, sous l'annexion allemande, la salle capitulaire est à son tour détruite. Lors des travaux de requalification de l'Arsenal en salle de spectacle dès 1987, elle est désenclavée grâce à la suppression d'une aile.
Architecture
La chapelle est réputée pour être la seule église en rotonde encore existante en Lorraine. Le plan de l'édifice est en octogone irrégulier, avec un chœur carré.
Références
- ↑ (fr) BURNAUD Marie-Claire, La Lorraine gothique, Paris : Picard Editeur, 1989 (ISBN 2708403850)
- ↑ (fr) MARTIN L., Metz l'européenne années 1993-1994, Nancy : Alyse Editions, 1992 (ISBN n/c)
- ↑ (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
- ↑ (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)