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== Bâtiments et monuments ==
== Bâtiments et monuments ==
=== Statue du [[Maréchal Fabert]] et trophées ===
=== Statue du [[Maréchal Fabert]] et trophées ===
Sur la place, côté Parlement, une statue du [[Maréchal Fabert]], construite par le sculpteur Antoine Etex, était attachée par deux chaines à deux trophées, sculptés en 1767 par Pierre-François Le Roy. Les socles étaient assez grands pour servir d'échoppe à des boutiques et marchands de fruits <ref name="berrar">BERRAR Jean-Claude, ''Metz au début du XXe siècle'', Metz : Editions Serpenoise, 2006, ISBN 978-2876927513</ref>. La statue a été construite dans la Fonderie de Richard Eck et Durand en 1840. Jan & Joël Martel (1896-1966) ont sculpté le blason <ref>https://statues.vanderkrogt.net/object.php?webpage=ST&record=frlo176</ref>. Transformés en fontaines publiques, les socles sont démontés puis remontés en 1841 par le sculpteur Deny <ref name=berrar></ref>. La statue, quant à elle, est déménagée de l'autre côté de la place, côté [[corps de garde]] le 30 novembre 1842 <ref>https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/monument-au-marechal-de-fabert-place-darmes-metz/</ref> {{,}} <ref>https://statues.vanderkrogt.net/object.php?webpage=ST&record=frlo176</ref>. Cet assemblage délimitait deux places entre 1754 et 1842 (lire par ailleurs). Cependant, sur de nombreuses photos du début du [[XXe siècle]], le ''Monument Fabert'' se trouve du côté parlement, faisant face à la place.
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La place d'Armes est une grande place royale située au centre-ville de Metz. Elle a été construite selon les plans de Jacques-François Blondel sur l'ancienne place devant le Grand Moûtier et sur les vestiges de plusieurs édifices religieux. Située au croisement de la rue des Jardins, de la rue du Chanoine Collin, d'en Fournirue et de la rue d'Estrée, elle est entourée par l'ancien corps de garde, l'ancien Parlement, la Cathédrale Saint-Étienne et la mairie.

Histoire

Moyen Âge

Renaissance

XVIIIe siècle

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  • 1771 : La place est alors séparée en deux par les deux statues reliées entre elles par des chaînes. La place à l'avant est renommée place devant le Palais jusqu'à l'unification des deux places en 1842.
  • 1792 : Après la Révolution, on renomme la place d'Armes en place de la Loi et on y plante un arbre de la Liberté en plein milieu le 20 mai [2].

XIXe siècle

XXe siècle

  • En 1918, la place redevient place d'Armes puis, à nouveau, durant la Seconde Guerre mondiale, entre 1940 et 1944, redevient Paradeplatz.

Origine des dénominations

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Place devant la Grande Église

Place devant le Palais

Place de la Loi

Place Napoléon

Place de l'Hôtel de Ville

Paradeplatz

Place d'Armes

Bâtiments et monuments

Statue du Maréchal Fabert et trophées

Sur la place, côté Parlement, une statue du Maréchal Fabert, construite par le sculpteur Antoine Etex, était attachée par deux chaines à deux trophées, sculptés en 1767 par Pierre-François Le Roy. Les socles étaient assez grands pour servir d'échoppe à des boutiques et marchands de fruits [2]. La statue a été construite dans la Fonderie de Richard Eck et Durand en 1840. Jan & Joël Martel (1896-1966) ont sculpté le blason [3]. Transformés en fontaines publiques, les socles sont démontés puis remontés en 1841 par le sculpteur Deny [2]. La statue, quant à elle, est déménagée de l'autre côté de la place, côté corps de garde le 30 novembre 1842 [4],[5]. Cet assemblage délimitait deux places entre 1754 et 1842 (lire par ailleurs). Cependant, sur de nombreuses photos du début du XXe siècle, le Monument Fabert se trouve du côté parlement, faisant face à la place.

En juin 1940 durant l'occupation allemande, les statues sont déboulonnées et stockées dans le jardin du Couvent des Pères Franciscains de la rue Marchant [6]. En décembre 1944, les statues sont remises en place, dont celle de Fabert qui revient sur la place d'Armes, sur un nouveau socle.

Dans les années 50, il est transféré face à l'office de tourisme, toujours pointant en direction du centre de la place, sur un nouveau piédestal avec quatre reliefs. Les deux socles sont toujours de l'autre côté, face au bâtiment du Parlement.

Sur une plaque de bronze fixée sur le socle en pierre : SI POUR EMPECHER QU’UNE PLACE QUE LE ROI M’ A CONFIEE NE TOMBAT AU POUVOIR DE L’ENNEMI, IL FALLAIT METTRE A LA BRECHE MA PERSONNE, MA FAMILLE ET TOUT MON BIEN, JE NE BALANCERAIS PAS UN MOMENT A LE FAIRE. [7]

Faits et anecdotes

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  • Durant l'annexion allemande de 1870, la relève de la garde du régiment prussien en garnison à Metz se fait tous les jours à 12h30 sur le place, qui borde le corps de garde de Metz.
  • En mai 1903, de grandes festivités sont préparées sur la place à l'occasion de la visite de l'empereur Guillaume II qui vient inaugurer le nouveau portail de la Cathédrale de Metz [8].
  • Le roi Louis XV, en visite à Metz en 1744, a tenu que la place soit une place d'Armes et non une place royale, symbole d'une ville de garnison.
  • Dans les années 1870, on trouve le restaurant de Louis Metzger dans la voûte Blondel, qui est encore fermée à cette époque. Le restaurant Zum Monde et situé au même endroit que le bar À la Lune (qui existe toujours aujourd'hui) dont l'entrée se trouve dans la voûte. La Lune est le plus ancien café de Metz, ouvert en 1838 par Paul Vautrin, futur maire de Metz.
  • Le 5 mai 1902, la première section du tramway électrique de Metz est ouverte. Elle traverse la place d'Armes en provenance de Montigny et en passant par la place du roi George et la rue du Palais, puis se dirigeait vers la rue des Jardins, le Pontiffroy jusqu'à la gare de Devant-les-Ponts.
  • Au début du XXe siècle, on trouve également le Café central au n°14 (actuel Montecristo), le magasin Voelk-Esch au n°18 (actuel Tolub), le vendeur de tabac Wilhelm-Ebenau (actuelle pâtisserie Jean), et le restaurant Furst au n°16 (actuel Max Mara).
  • À l'emplacement de Saint-Pierre-le-Vieux a été construit le corps de garde, devenu une caisse d'épargne, puis après 1918 les Bureaux de la place, des logements militaires et enfin le syndicat d'initiative et office de tourisme.
  • La place était conçue pour être le centre des quatre pouvoirs : religieux (Cathédrale Saint-Étienne), judiciaire (Parlement), politique (Hôtel de Ville) et militaire (corps de Garde).

Références

Bibliographie

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