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'''La rue Fabert''' est une rue d'origine antique du [[Centre-ville|centre ville]] de [[Metz]].
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==Histoire==
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Au [[XVIIIe siècle]], la rue s'appelle [[rue de la Croix de Fer]], du nom d'une enseigne présente dans la rue au n°4. Lors du changement de nombreuses odonymies pendant la Révolution, elle devient [[rue de la République]] en [[1793]]. Elle deviendra ''[[Priesterstrasse]]'' entre 1940 et 1944, réunie avec la [[rue des Clercs]]. L'arrêté du 13 novembre [[1846]] lui donne le nom du maréchal [[Abraham Fabert d'Esternay]], fils de l'’imprimeur-juré de la cité et cinq fois [[maître échevin]] [[Abraham Fabert]].
 
Dans les années 1990, la voie était ouverte aux voitures. Elle devient piétonne plus tard.


==Origine des dénominations==
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=== Rue de la Tappe ===
La Tappe est une ancienne coutume lors de la fête de la Saint Martin le 11 novembre. Les jaugueurs tappiers ou tappenards de la cité affichaient en face de la [[place Saint Jacques]] le prix de la hotte (la tappe) de vin fixé par le maître échevin et le conseil de Metz <ref name=":2" />. La tappe sera supprimée le 15 mars [[1806]].


==Topographie de la voie==
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==Faits et anecdotes==
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Au [[XVIIIe siècle]], la rue s'appelle [[rue de la Croix de Fer]], du nom d'une enseigne présente dans la rue au n°4.{{Numéro|numero=4}}
 
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==Références==
==Références==
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===Notes===
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==Bibliographie==
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Rue Fabert
Rue Fabert
Localisation
Quartier:Metz-CentreSection:3eDébut du tracé:-Fin du tracé:-
Historique
Dénomination actuelle: -Édifices notables:-Anciens noms:-
TITLE-VOIES.png

La rue Fabert est une rue d'origine antique du centre ville de Metz.

Histoire

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La rue est formée en 1846 avec la réunion de la rue de la Tappe ou rue des Grandes Tappes (de la rue du Palais à la place Saint Jacques) et de la rue de la Petite Tappe (rue des Petites Tappes [1]) ou rue de la Vieille Tappe (jusqu'à la place d'Armes), comme on peut le voir sur le cadastre de 1842.

A une date inconnue, le marché au vin est transféré sur la place de la Comédie, jusqu'en 1828 selon Jean-Julien Barbé.

Au XVIIIe siècle, la rue s'appelle rue de la Croix de Fer, du nom d'une enseigne présente dans la rue au n°4. Lors du changement de nombreuses odonymies pendant la Révolution, elle devient rue de la République en 1793. Elle deviendra Priesterstrasse entre 1940 et 1944, réunie avec la rue des Clercs. L'arrêté du 13 novembre 1846 lui donne le nom du maréchal Abraham Fabert d'Esternay, fils de l'’imprimeur-juré de la cité et cinq fois maître échevin Abraham Fabert.

Dans les années 1990, la voie était ouverte aux voitures. Elle devient piétonne plus tard.

Origine des dénominations

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Rue de la Tappe

La Tappe est une ancienne coutume lors de la fête de la Saint Martin le 11 novembre. Les jaugueurs tappiers ou tappenards de la cité affichaient en face de la place Saint Jacques le prix de la hotte (la tappe) de vin fixé par le maître échevin et le conseil de Metz [1]. La tappe sera supprimée le 15 mars 1806.

Topographie de la voie

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Bâtiments et monuments

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Faits et anecdotes

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n°15 La boutique de Collignon au début du XXe siècle [Note 1]. Une confiserie dans les années 90 [2], la confiserie salon de thé « L'écureuil » en 2008 ou 2018.

n°17 Magasin « La bonne vap city » en 2017 et 2018, boutique de développement de photos « Photo Station » dans les années 90 [2]. Une boutique Orange en 2008 et 2014. La boutique de Wolff A. Broquard au début du XXe siècle [Note 1].

n°14 A l'angle avec la Rue du Petit Paris, dans un magasin avec une ouverture en diagonale, on trouve « Kiabi » en 1992 [Note 2] ou 2017, qui occupe d'abord tout le bâtiment jusqu'au centre de la rue du Petit Paris. C'était un café au début des années 1980 [Note 3]. Depuis 2017, c'est la boutique de cadeaux et d'accessoires « Flying Tiger », juste sur le lot donnant sur la rue Fabert.

n°13Au 3 rue des Petites Tappes (13 rue Fabert), la bijouterie de Pierre-Paul Vever est ouverte dans la rue en 1821 [3] ou 4 mai 1822 [1] et quittera Metz pour Paris en 1871 suite à l'annexion allemande. Il fait reconstruire la maison en 1823 pour son atelier. En 2018, le restaurant « Les Moulins Bleus ».

n°12Au n°12, dans le bâtiment remplacé depuis, on trouvait le magasin Scheek - Poulain au début du XXe siècle dont 1907 [Note 4]. C'est désormais un grand bâtiment d'angle qui a hébergé Kiabi jusqu'en 2016. C'est la boutique de gadgets Flying Tiger depuis 2017.

n°11A l'angle avec la rue Paul Besanzon, le tabac E. Jourdan au début du XXe siècle [4] ou la boutique de A. Watier [Note 1]. En 1997 ou 2023, le restaurant italien « Pasta Mano ». Il y avait au début du XXe siècle le bâtiment des denrées coloniales [4].

n°5/7/9 A l'angle avec la rue Paul Besanzon (ex 9 rue Fabert, aujourd'hui n°6 rue Besanzon), le magasin de André Guenser au début du XXe siècle [Note 1]. Le salon de coiffure de Michel Riehl se trouvait aussi ici au début du siècle [4]. Le bâtiment a été reconstruit pour former le grand magasin Monoprix jusqu'en juillet 1979 [5]. Il devient le cinéma Palace en 1984. En septembre 1988 la société d'exploitation Rex Cinéma devient membre de Gaumont, la salle est renommée Palace-Gaumont et offre une programmation généraliste. En 1997 le cinéma s'appelle le Gaumont. En 2018 le Palace devient le Klub [6], un cinéma diffusant en large majorité des films d'Art et Essai et appartenant désormais au groupe Kinépolis.

Article détaillé : Salles de cinéma à Metz

n°7En 1912 au 7, l'épicerie fine et le caviste « M & N Closse » tenu par les frères Mathias et Nicolaus Closse [7]. En 2024, c'est l'une des entrées, sous les arcades, du cinéma Klub.

Au XVIIIe siècle, la rue s'appelle rue de la Croix de Fer, du nom d'une enseigne présente dans la rue au n°4.n°4

A l'angle avec la Place Saint-Jacques, au n°9 de la place, on trouve une agence du « Crédit Mutuel » depuis au moins 1997. Dans l'angle en face (au n°1 de la place), une draperie et soierie au début du XXe siècle [Note 1] (le café « Le View » en 2018, « Le Bevr » en 2008).

A l'angle avec la rue du Palais, au 3 de la rue, le fast-food Mc Donald's existe depuis au moins 1992 [Note 5]. Si la devanture a été refaite, il existe encore en 2024. En face, au n°2 de la rue, le magasin d'ameublement London Home en 1992. En 2013 c'est G-Star Raw. En 2024 c'est le bar Le Churchill.


Références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  2. 2,0 et 2,1 Voir la photo 2Fi1566 des Archives municipales de Metz.
  3. (fr) SILVERMAN Willa Z., Henri Vever, Champion de l’Art Nouveau, Paris : Armand Colin, 2018 (ISBN n/c)
  4. 4,0 4,1 et 4,2 (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
  5. (fr) THOEN Philippe, « Histoire du Cinéma à Metz : “ Du Cinéma au Kinépolis, 1918 - 1999 ” » sur Société d'histoire de Woippy (consulté le 19 octobre 2024)
  6. (fr) BENMOKRANE Rayane, « Cinéma : Le Palace devient Klub à Metz » sur Franceinfo (consulté le 24 décembre 2022)
  7. (fr) BUCCIARELLI Maxime, Metz, un siècle de commerces, Vaux : Serge Domini Editeur, 2007 (ISBN 978-2-912645-98-2)

Notes

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Voir l'image p55 de l'ouvrage suivant : (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  2. Voir l'image 1Fi519 des Archives municipales.
  3. Voire l'image 2Fi1798 des Archives municipales.
  4. Voir photo p64 de l'ouvrage (fr) BERRAR Jean-Claude, C'était Metz, Strasbourg : Editions du Quotidien, 2015 (ISBN 978-2371640351)
  5. Voir la photo 1Fi520 des Archives municipales de Metz.

Bibliographie

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