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Rue des Tanneurs
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Rue des Tanneurs
Localisation
Quartier:Ancienne VilleSection:2eDébut du tracé:rue du Pont de la GrèveFin du tracé:place des Paraiges
Historique
Dénomination actuelle: Conseil municipal du 8 juillet 1983Édifices notables:-Anciens noms:Gerbergraben
La rue des Tanneurs est une rue de Metz construite sur le bras de la Seille comblé au début du XXe siècle, et ouverte en 1907.
Histoire
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La rue a été nommé en hommage à la corporation qui s'y tenait à l'époque où la Seille passait dans le tracé actuel de cet axe. Les premières mentions au tannage de cuir à Metz remontent à 1214 [1]. La rue, tout comme ce bras de la rivière, est comblée en 1906, laissant les grandes maisons en bois des corporations de chaque côté de la voie.
Le glissement de terrain du 24 avril 1948
Article paru dans la presse en 1948.
Le drame de 1948.
Insalubres, les hautes habitations de la rue des Tanneurs, où se situaient les corporations, fragilisées par les sols de la Seille remblayés en 1906, s'effondrent le long de la voie. Quatre immeubles situés au n° 51, 53, 55 et 57 rue Saulnerie chutent le samedi 24 avril 1948 à 5h10, causant la mort de 6, finalement 12 personnes [2],[3]. D'autres sources évoquent les n° 38, 40 et 42 de la rue des Tanneurs.
À cet emplacement, un tunnel souterrain que Metz avait commencé à construire en 1938 est repris par l'Allemagne nazie pour relier le cloître des Récollets [4] mais le chantier est stoppé à cause des risques. Il serait également à l'origine de l'instabilité de cet escarpement sud-est de la colline Sainte-Croix [5].
La municipalité décide alors de ne pas reconstruire sur ce terrain sismique mais de laisser à l'abandon ce vaste talus qui deviendra le jardin des Tanneurs en 1979, aménagé en jardin en terrasses avec un petit amphithéâtre jusqu'en 1984. Les essences plantées dans ce jardin sont d'inspiration méditerranéenne avec des cyprès, palmiers ou encore lavandes [6].
La rue est en double voie à sens unique du boulevard Paixhans vers la Fournirue au moins depuis les années 90 et jusqu'en juillet 2023 où la rue passe à double sens suite à la fermeture de l'accès à la Fournirue [7].
Origine des dénominations
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Bâtiments et monuments
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n°6En 1919 ou 1936, un bar « Café des vieux amis » [Note 1],[8]. Le bâtiment a été détruit dans les années 80 et reconstruit sous la même esthétique avec des panneaux en bois sur les façades. En 2022 c'est un salon de coiffures « La Biosthetique ».
n°10En 1919, une société de transports Ch. Wirth [Note 1]. En 1936 un atelier de réparation de moteurs [8]. Le bâtiment a été détruit dans les années 80 et reconstruit sous la même esthétique avec des panneaux en bois sur les façades. En 2022 c'est un immeuble d'habitation.
n°12En 1919, le bel immeuble au 12 était l'atelier de menuiserie Hennique Frères [Note 1]. Toujours une menuiserie en 1936 [8]. Après les démolitions et rénovations des années 1980, c'est l'un des rares bâtiments toujours en place. En 2022 c'est une agence de crédits.
n°14En 1919, un bel immeuble [Note 2] détruit dans les années 80. En 1936, un magasin de vente de pommes de terre en gros [8]. En 2022 c'est un bar à chicha « Le Clasico » dans un bloc d'immeubles reconstruit sur l'emprise des nos 14 à 24.
Emprise des maisons détruites par le glissement de terrain, c'est numéros sont d'ailleurs retirés de la numérotation actuelle de la ville (à date de 2024).n°26/28/30/32/34/36
n°38La dernière maison avant le bloc qui a été détruit par le glissement de terrain était l'atelier de peaux, chiffons et métaux de Simon Oungre en 1948 [Note 2]. Il était déjà présent en 1936 [8].
n°33/35/37Les anciennes maisons sont démolies en 1980 et des immeubles reconstruits à la place.
n°47En 1979 il y avait un garage auto [Note 3]. Il a été démoli, il est remplacé par une maison d'habitation (toujours visible en 2023).
n°49/51En 1979, un magasin de charbons de bois R. Stein [Note 3]. En 2022 c'est la librairie « Univers ».
Faits et anecdotes
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Références
- ↑ (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)
- ↑ (fr) LE LORRAIN, Nouvelle catastrophe à Metz, Metz : Le Lorrain, 1946 (ISBN n/c)
- ↑ (fr) LE MONDE, « Six morts, onze blessés, cinq disparus » sur lemonde.fr (consulté le 26 février 2024)
- ↑ (fr) JARRIGE Olivier, « On a retrouvé les sept souterrains nazis de Metz » sur Républicain Lorrain (consulté le 2 décembre 2020)
- ↑ (fr) LE REPUBLICAIN LORRAIN, « Mystérieux souterrain » sur republicain-lorrain.fr (consulté le 26 février 2024)
- ↑ (fr) MAIRIE DE METZ, « Jardin des Tanneurs » sur metz.fr (consulté le 26 février 2024)
- ↑ (fr) LAGRANGE Lisa, « Sens de circulation dans le quartier Outre-Seille : attention aux changements » sur Républicain Lorrain (consulté le 6 mai 2024)
- ↑ 8,0 8,1 8,2 8,3 et 8,4 (fr) GRANDVEAUX Michèle, « Rue des Tanneurs » sur Autour des Arènes de Metz Sablon (consulté le 1er juin 2024)
Notes
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Voir la photo 2Fi885 des Archives municipales de Metz.
- ↑ 2,0 et 2,1 Voir la photo p59 du livre suivant : (fr) FAUVEL Christian, STEINMETZ Emmanuel, Metz Nostalgie 1945 - 1975, Metz : Editions des Paraiges, 2018 (ISBN 978-2-37535-088-1)
- ↑ 3,0 et 3,1 Voir la photo 2Fi432 des Archives municipales de Metz.
Bibliographie
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