L'article n'a pas encore été jugé complet dans ses sources et ses informations. N'hésitez pas à y apporter vos éléments ou à discuter de la page.
Rue Winston Churchill
La rue Winston Churchill est une rue de Metz-Centre qui longe la place de la République.
Histoire
Les platanes de la rue ont été abattus une première fois en 1930 [1] puis une deuxième fois en 2010, pour l'implantation du Mettis et la requalification global de l'ensemble Place de la République/Esplanade/Arsenal.
Origine des dénominations
Topographie de la voie
En 2022, on trouve une seule plaque signalétique de rue standard sur fond bleu sur un poteau à l'angle avec la rue Haute Pierre. Elle indique « Rue Winston Churchill ».
À date d'octobre 2022, la rue est ouverte en double sens uniquement aux transports en commun via la voie TCSP. On compte deux arrêts de bus sur la partie sud de la rue. Dans le sens tribunal - gare :
- Arrêt République
L3 Costes et Bellonte
Et dans le sens gare - tribunal :
- Arrêt République
MA Woippy St Eloy
Bâtiments et monuments
Juillet 1885 : on inaugure la fontaine Wallace le long de la station des cochers, devant la station de télégraphe, soit à l'emplacement de l'ancienne aire des taxis sur la place de la République (jusqu'en 2010). A l'image des autres fontaines dans les villes du monde, elle représente quatre cariatides en fonte sur un socle. La statue fait 2,7 m de haut. Elle sera présente pendant plusieurs décennies. On la voit encore sur les photos en 1930.
Faits et anecdotes
n°2/2bis/4Sur le cadastre de 1897, le haut de la rue prend la forme suivante : un bâtiment (n°2) à l'angle avec la rue Haute Pierre, une vaste cour, une Höhere Töchterschule (école pour filles) et un vaste bâtiment qui rejoint la rue des Clercs (n°4) [2]. Au début du XXe siècle, l'alignement sur ce côté de la rue est différent : un magasin de « ... glaces » (au 16, rue de l'Esplanade) et la boutique de Walter Sturmer au n°18 [Note 1]. Ce dernier était un marchand de cigares selon les journaux en 1900 [3]. On trouvait aussi, selon les journaux en 1900 [3], un bureau des télégraphes au n°10, la boutique de tannerie de cuirs et peaux de Hans Beck au n°14, le restaurant et café-spectacle « Münchener Bürgerbrau » au n°1 et le bijoutier et horloger A. Moses au n°8, sans doute dans ce tronçon de rue.
Lorsque ce bloc est détruit en 1965 pour permettre le lancement des travaux pour construire les « Nouvelles Galeries » en 1967 (au n°4 actuel) et le bâtiment à côté (2/2bis), on trouvait un alignement similaire à la fin du XIXe siècle : un bâtiment d'habitation et le bâtiment de l'antenne MRL au 2, le petit magasin d'alimentation de Jean-Pierre Scheier « Tout pour la Santé » devant l'ancienne cour, et le collège Poncelet au niveau de l'école de filles.
La reconstruction du bloc a renuméroté la rue : 2 et 2bis au début de la rue côté rue Haute Pierre, 4 pour ce qui sera ensuite racheté par les Galeries Lafayette puis 6 à partir de la rue des Clercs.
n°6Le « café Geist » se trouvait au début du siècle au n°6, où se trouve en 2013 le « Café bleu ».
n°8La maison du 8 était une station de télégraphe, c'est une banque « Caisse d'épargne » depuis au moins 2008.
Juillet 1909 : un American Kinema ouvre 5 rue de l'Esplanade sous le nom A la Cigogne, il ferme en 1911 suite à l'ouverture du Palast-Kinema au 33 rue Serpenoise.
n°14En 1994, le marchand de tabac et de souvenirs « La Royale » [4]. En 2022, c'est toujours un bureau de tabac.
Références
- ↑ (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
- ↑ Voir le plan de 1897 sur les Archives municipales.
- ↑ 3,0 et 3,1 (fr) THOEN Philippe, « Le téléphone à Metz » sur raconte-moi-woippy (consulté le 28 février 2024)
- ↑ (fr) MARTIN L., Metz l'européenne années 1993-1994, Nancy : Alyse Editions, 1992 (ISBN n/c)
Notes
- ↑ Voir les images p52 de l'ouvrage suivant : (fr) BASTIEN René, BECKER Albin, Metz mémoire, Saint-Étienne : Edi Loire, 1996 (ISBN 2-84084-041-3)