Brasserie Amos

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Brasserie Amos
Brasserie Amos
Présentation
Style:Style XIXe avec des détails Art NouveauPropriétaire:Famille AmosPatrimoine:Non inscrit MH
Localisation
Adresse:Rue ManginQuartier:Nouvelle Ville
Ancien Sablon
Section:7e
Historique
Date de construction:1874Destination originelle:BrasserieDestination actuelle:Détruite
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La brasserie Amos est une grande usine de production et entreprise située dans l'ancien quartier du Sablon, désormais Nouvelle Ville, rue Mangin. Son importance et son influence a donné le nom du quartier Amos.

Histoire

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Création et déménagement au Sablon

Une vue de la brasserie au tout début de son activité au Sablon.

La brasserie de Gustave Amos est fondée en 1868 à Metz, après avoir appris les techniques de brassage chez son oncle Edouard à Wasselone, où il est né en 1840. Il loue pendant 3 ans une brasserie existante puis la rachète à Jean-Baptiste Reinert. En 1874, après l'annexion et l'intérêt des Allemands pour le vin [1], la première brasserie à l'angle de la rue Belle Isle et rue d'Eltz devient trop petite et déménage au Sablon-Ouest, à l'angle des rues Kaiser-Wilhelmstrasse et Militärstrasse, sur une friche de 23 000 m² où il fait construire la brasserie. L'entrée se trouve au 195 route d'Augny (équivalent à la percée de la rue Brunehaut de nos jours). Plus tard, il absorbera la brasserie Jung (son beau-frère) à côté pour s'agrandir. L'autre brasserie sera conservée comme malterie jusqu'en 1907.

Renversé par un fiacre devant les portes de la brasserie, Gustave Amos meurt en 1910, son fils Gustave Amos, conseiller municipal, lui succède. La brasserie est alors la 3e plus grande de Moselle avec 70 000 hectolitres de production. Deuxième fils du fondateur Gustave Amos, conseiller municipal et 1er adjoint du maire avant et après la Seconde Guerre mondiale, Jean Amos reprend la direction de la brasserie en 1920 ou 1924 [2]. Il modernisera l'entreprise et l'amènera à 180 000 hectolitres, soit la première brasserie de la région durant l'entre deux guerres. Comme pendant la Première Guerre mondiale, la production est réduite pendant la Seconde puis l'entreprise placée sous tutelle d'une brasserie de Dortmund.

Amos après la Libération

A la Libération, Jean Amos tente de relancer la production et reconstruire le bâtiment. En 1949, c'est le petit-fils de Gustave, Robert Frantz qui reprend la brasserie avec son frère Alfred. A sa mort en 1959, c'est Paul Amos, autre petit-fils qui la reprend, puis il la cède à Gérard Frantz en 1962, l'arrière-petit-fils de Gustave. On compte alors 200 ouvriers et 20 millions de litres de bière Amos consommés en France. La production atteint 230 000 hectolitres annuels en 1989.

La brasserie, vendue à Karlsberg en 1988 doit reprendre le personnel dans ses clauses [2]. Malgré cela, la production s'arrête le 31 octobre 1993 et la bière continue chez Karlsbräu (marque de Karlsberg) à Saverne [1], dans la brasserie Licorne.

Reconversion des friches de l'usine

Des parties du bâtiment ont été conservées lors de la démolition.

En 1994, le conseil municipal vote une ZAC de 3,6 hectares sur l'ancienne brasserie. Plusieurs incendies touchent les anciens locaux. La démolition de l'usine débute en 1998 [Note 1]. Les premiers ensembles d'appartements sont livrés en 1999. Une partie du mur d'enceinte, le long de la rue Mangin et rue Saint Jean [Note 2],[Note 1], ainsi que des éléments de façade sont conservés (la façade du tonneau en pierre [Note 2],[Note 1] au n°36 rue Mangin, et la façade aux fenêtres cathédrales [Note 3] au n°30 rue Mangin, ainsi que les deux bâtiments jumeaux au n°32 [Note 1]). Le manoir Amos, qui se trouve à l'angle avec la rue de la Marne est lui aussi maintenu.

La rue de la Marne longe un vaste atelier d'embouteillage et une cour (installé dans les locaux techniques et écuries, dans les années 50 [3]) qui sera détruit en 1999 et laissé en friche jusqu'en 2000 pour construire l'actuel Square du Chanoine Martin, dénommé par les Messins « square Amos » [4]. Au bout de la rue Mangin, une passerelle en tôle qui permettait de relier la brasserie aux bâtiments près du manoir a été détruite vers 1998 [Note 4]. L'ancien pont Saint Clément, au bout de la rue, est renommé pont Amos en 2009.

Les bières brassées par Amos à Metz

  • Ackel Bier ;
  • Amertime ;
  • Amos ;
  • Amos spéciale Urtyp ;
  • Bière Corso' ;
  • Duc luxe ;
  • Fock Beer ;
  • Hansberg ;
  • Kolblan
  • Look up forum ;
  • Metzbräu ;
  • Mosbräu ;
  • Mosel Bier ;
  • Prima Bock ;
  • Special Bock.

En 2009, on estime que la moitié des cafés messins servent de la bière Amos en pression [5].

Architecture

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Références

  1. 1,0 et 1,1 (fr) REPUBLICAIN LORRAIN, « Metz : qui dit bière dit Amos ! » sur republicain-lorrain.fr (consulté le 10 janvier 2025)
  2. 2,0 et 2,1 (fr) SASSI Jacques, « La Brasserie Amos – Metz » sur brasseriesdemoselle.unblog.fr (consulté le 10 janvier 2025)
  3. (fr) SASSI Jacques, « La Brasserie Amos – Metz – 1868/1992 » sur brasseriesdemoselle.unblog.fr (consulté le 24 février 2024)
  4. (fr) GREGOIRE Philippe, « Le chanoine Martin v/s la famille Amos » sur Courrier Messin (consulté le 11 janvier 2025)
  5. (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)

Notes

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Voir les images 6Fi975 des archives municipales.
  2. 2,0 et 2,1 Voir les images 2Fi1810 des archives municipales.
  3. Voir les images 4Fi947 des archives municipales.
  4. Voir les images 4Fi953 des archives municipales.

Bibliographie

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  • (fr) CARDOT Daniel, TAVENEAUX Benoît, Amos, la bière de Metz - Une brasserie familiale à l'ère industrielle, Saint-Nicolas-de-Port : Musée français de la brasserie, 2018 (ISBN 9791096745210)