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Rue d'Enfer
La rue d'Enfer est une ruelle pentue des Hauts de Sainte-Croix.
Histoire
Ruelle de l'époque gallo-romaine, elle permet d'accéder aux Hauts de Sainte-Croix, la place forte de l'oppidum romain, par deux portes en haut et en bas de l'axe. Ces barrières, qui empêchait une partie de la population d'accéder à la rue, sont supprimées en 1834 lorsque la rue d'Enfer intègre officiellement le cadastre messin [1].
Dans le Séjour de Rabelais à Metz de Georges Ducrocq [2], la rue est dépeinte comme une ruelle mal famée au XVIe siècle : « truands, ribaudes, ménestrels, gens sans aveu, ni foi ni loi, menaient vacarme dans cette rue étroite, et des grilles qu'on fermait tous les soirs, à la brune, les empêchaient de courir la ville et d'inquiéter les bourgeois. Le moyen âge n'avait pas trop d'admiration pour les baladins ; il les reléguait dans les bas-quartiers avec les juifs et autres parias ».
Origine des dénominations
Bâtiments et monuments
La Maison de Rabelais
François Rabelais a fuit la France, il devient en 1545 et pendant deux ans médecin stipendié de la ville de Metz [3]. Au service de la cité, il demeure chez Estienne Lorens, seigneur de Saint-Ayl (aujourd'hui Joeuf) dans cette rue [4] située dans le quartier de l’Ancienne Ville, qui est devenue la Maison de Rabelais.
Faits et anecdotes
Références
- ↑ (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ (fr) DUCROCQ Georges, Le séjour de Rabelais à Metz, Metz : sn, 1905 (ISBN n/c) (lire en ligne)
- ↑ (fr) LEGRAS Bernard, « François Rabelais, médecin stipendié de la ville de Metz » sur La médecine à Nancy depuis 1872 (consulté le 10 octobre 2015)
- ↑ (fr) CHARDAK Henriette, Le mystère Rabelais, Monaco : Editions du Rocher, 2011 (ISBN 978-2268071039)