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* Porte Saint-Louis dans la Citadelle (18e), anciennement Porte d'Enfer (17e)
* Porte Saint-Louis dans la Citadelle (18e), anciennement Porte d'Enfer (17e)


=== Historique ===
Au [[IXe siècle]] et au [[Xe siècle]], Metz construit de nouveaux remparts pour défendre la cité, qui englobe désormais l'île du [[Saulcier]], toute l'[[île Chambière]] et l'[[Outre-Seille]]. On entre dans la ville par une multitude de portes et ponts ([[Porte Serpenoise]] et [[Porte Saint-Thiebault]] au sud, [[Porte Maizelle]] et [[porte des Allemands]] sur la [[Seille (cours d'eau)|Seille]], [[pont Thiefroy]] et [[pont des Morts]] sur la [[Moselle (cours d'eau)|Moselle]]).
Au [[XIe siècle]], le Saint-Empire romain germanique fonde la [[Évêché de Metz|principauté épiscopale de Metz]], un État dont Metz est la capitale autant du [[Diocèse de Metz|diocèse]] (fondé au [[IVe siècle]]) que de la principauté. Metz devient une ville libre d'Empire au sein du Saint-Empire romain germanique en [[1180]].
En [[1234]], le pouvoir épiscopal messin affirme son assise dans la cité, ce qui n'est pas au goût des [[Paraiges|familles messines]]. A l'issue de la [[Guerre des Amis]], [[Évêque de Metz|l'évêque de Metz]] [[Jean Ier d'Apremont]] est chassé par les bourgeois messins et la ville devient la [[république messine]], un gouvernement autonome oligarchique et républicain au sein de l'Empire. La ville obtient sa notoriété de « Metz la riche ». En [[1235]], les remparts sont renforcés avec 6 km de murailles et 38 tours <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=BOUR René|titre=Histoire de Metz|ville=Metz|edition=Éditions Serpenoise|publication=1978|ISBN=978-2876923645}}</ref>. En [[1324]], on entre dans 18 portes désormais : la [[porte Serpenoise]], la [[porte Saint-Thiébaut]], la [[porte en Chandellerue]], la [[porte des Repenties]], la [[poterne Saint-Nicolas]], la [[porte Mazelle]], la [[porte des Allemands]], la [[porte Sainte-Barbe,]] la [[porte du pont Dame-Colette]], la [[porte du Haut-Champé]], la [[porte de France]], la [[Porte du Pont Rémond]], la [[Porte de la Saux-en-Rhimport]], la [[Porte de Chambière]], la [[Porte de l'Hôtel-Lambert]], la [[porte d'Outre-seille]], la [[porte du Pontiffroy,]] la [[porte du pont des Morts]], la [[porte d'Anglemur]] et la [[porte de Patar]] <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=BLE|url=http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2015/03/04/comment-les-allemands-transformerent-metz-au-debut-du-xxeme-siecle/|titre=Comment les Allemands transformèrent Metz au début du XXème siècle|site=BLE Archives|consulté le=15 juillet 2023}}</ref>.
=== Références ===
=== Références ===



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Voici une liste des portes de Metz :

Historique

Au IXe siècle et au Xe siècle, Metz construit de nouveaux remparts pour défendre la cité, qui englobe désormais l'île du Saulcier, toute l'île Chambière et l'Outre-Seille. On entre dans la ville par une multitude de portes et ponts (Porte Serpenoise et Porte Saint-Thiebault au sud, Porte Maizelle et porte des Allemands sur la Seille, pont Thiefroy et pont des Morts sur la Moselle).

Au XIe siècle, le Saint-Empire romain germanique fonde la principauté épiscopale de Metz, un État dont Metz est la capitale autant du diocèse (fondé au IVe siècle) que de la principauté. Metz devient une ville libre d'Empire au sein du Saint-Empire romain germanique en 1180.

En 1234, le pouvoir épiscopal messin affirme son assise dans la cité, ce qui n'est pas au goût des familles messines. A l'issue de la Guerre des Amis, l'évêque de Metz Jean Ier d'Apremont est chassé par les bourgeois messins et la ville devient la république messine, un gouvernement autonome oligarchique et républicain au sein de l'Empire. La ville obtient sa notoriété de « Metz la riche ». En 1235, les remparts sont renforcés avec 6 km de murailles et 38 tours [4]. En 1324, on entre dans 18 portes désormais : la porte Serpenoise, la porte Saint-Thiébaut, la porte en Chandellerue, la porte des Repenties, la poterne Saint-Nicolas, la porte Mazelle, la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe, la porte du pont Dame-Colette, la porte du Haut-Champé, la porte de France, la Porte du Pont Rémond, la Porte de la Saux-en-Rhimport, la Porte de Chambière, la Porte de l'Hôtel-Lambert, la porte d'Outre-seille, la porte du Pontiffroy, la porte du pont des Morts, la porte d'Anglemur et la porte de Patar [5].

Références