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« Rue d'Enfer » : différence entre les versions
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Dans le ''Séjour de Rabelais à Metz'' de [[Georges Ducrocq]] <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=DUCROCQ Georges|titre=Le séjour de Rabelais à Metz|ville=Metz|edition=sn|publication=1905}}<small>([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102444v/f118.image lire en ligne])</small></ref>, la rue est dépeinte comme une ruelle mal famée au [[XVIe siècle]] : « truands, ribaudes, ménestrels, gens sans aveu, ni foi ni loi, menaient vacarme dans cette rue étroite, et des grilles qu'on fermait tous les soirs, à la brune, les empêchaient de courir la ville et d'inquiéter les bourgeois. Le moyen âge n'avait pas trop d'admiration pour les baladins ; il les reléguait dans les bas-quartiers avec les juifs et autres parias ». | Dans le ''Séjour de Rabelais à Metz'' de [[Georges Ducrocq]] <ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=DUCROCQ Georges|titre=Le séjour de Rabelais à Metz|ville=Metz|edition=sn|publication=1905}}<small>([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102444v/f118.image lire en ligne])</small></ref>, la rue est dépeinte comme une ruelle mal famée au [[XVIe siècle]] : « truands, ribaudes, ménestrels, gens sans aveu, ni foi ni loi, menaient vacarme dans cette rue étroite, et des grilles qu'on fermait tous les soirs, à la brune, les empêchaient de courir la ville et d'inquiéter les bourgeois. Le moyen âge n'avait pas trop d'admiration pour les baladins ; il les reléguait dans les bas-quartiers avec les juifs et autres parias ». | ||
Tout comme la [[En Jurue|Jurue]], la communauté juive de Metz s'y est installée dès l'époque carolingienne. Les vestiges de la première synagogue du [[XIe siècle]] ont été retrouvées dans cette rue <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=ICARECONCEPT|url=http://www.passe-present.com/index.php?page=11&id=510|titre=En Jurue|site=Passé-présent|consulté le=22 janvier 2024}}</ref>. | |||
==Origine des dénominations== | ==Origine des dénominations== |
Version actuelle datée du 22 janvier 2024 à 21:13
La rue d'Enfer est une ruelle pentue des Hauts de Sainte-Croix.
Histoire
Ruelle de l'époque gallo-romaine, elle permet d'accéder aux Hauts de Sainte-Croix, la place forte de l'oppidum romain, par deux portes en haut et en bas de l'axe. Ces barrières, qui empêchait une partie de la population d'accéder à la rue, sont supprimées en 1834 lorsque la rue d'Enfer intègre officiellement le cadastre messin [1]. Au préalable, la rue était donc dédiée aux personnes de basse condition et aux citoyens mis en quarantaine de la cité.
Dans le Séjour de Rabelais à Metz de Georges Ducrocq [2], la rue est dépeinte comme une ruelle mal famée au XVIe siècle : « truands, ribaudes, ménestrels, gens sans aveu, ni foi ni loi, menaient vacarme dans cette rue étroite, et des grilles qu'on fermait tous les soirs, à la brune, les empêchaient de courir la ville et d'inquiéter les bourgeois. Le moyen âge n'avait pas trop d'admiration pour les baladins ; il les reléguait dans les bas-quartiers avec les juifs et autres parias ».
Tout comme la Jurue, la communauté juive de Metz s'y est installée dès l'époque carolingienne. Les vestiges de la première synagogue du XIe siècle ont été retrouvées dans cette rue [3].
Origine des dénominations
Bâtiments et monuments
La Maison de Rabelais
François Rabelais a fuit la France, il devient en 1545 et pendant deux ans médecin stipendié de la ville de Metz [4]. Au service de la cité, il demeure chez Estienne Lorens, seigneur de Saint-Ayl (aujourd'hui Joeuf) dans cette rue [5] située dans le quartier de l’Ancienne Ville, qui est devenue la Maison de Rabelais.
Faits et anecdotes
n°5/7Octobre 1926 : La salle de l'abbé Risse, le Cinéma des familles contient un millier de personnes. Il deviendra Cinéma des Jaunes Ouvriers. Fermé pendant la guerre il rouvre en 1949 sous le nom Cinémonde avant de fermer en 1950. Il devient alors une salle de sport qui existe toujours en 2023.
Références
- ↑ (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
- ↑ (fr) DUCROCQ Georges, Le séjour de Rabelais à Metz, Metz : sn, 1905 (ISBN n/c) (lire en ligne)
- ↑ (fr) ICARECONCEPT, « En Jurue » sur Passé-présent (consulté le 22 janvier 2024)
- ↑ (fr) LEGRAS Bernard, « François Rabelais, médecin stipendié de la ville de Metz » sur La médecine à Nancy depuis 1872 (consulté le 10 octobre 2015)
- ↑ (fr) CHARDAK Henriette, Le mystère Rabelais, Monaco : Editions du Rocher, 2011 (ISBN 978-2268071039)