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Après des décennies de domination allemande et d'annexion (depuis [[1870]]), la ville de [[Metz]] et l'Alsace-Moselle sont redevenus des territoires français en [[1918]]. Le processus de « refrancisation » est en cours, mais il rencontre des résistances. La population germanophone de la région doit s’adapter aux nouvelles autorités françaises. La question de l’identité locale et de l’intégration à la République française est délicate. Metz comme Strasbourg, les deux grandes villes de l'ancien district Alsace-Lorraine, sont au centre de ces changements. La France y instaure des réformes administratives et éducatives pour rétablir son autorité et ses normes. | |||
Deuxième fils du fondateur Gustave Amos, [[Conseiller municipal de Metz|conseiller municipal]] et 1er adjoint du maire avant et après la Seconde Guerre mondiale, [[Jean Amos]] reprend la direction de la [[brasserie Amos]] en 1920 ou [[1924]] <ref name=":1">{{Lien web|auteur=SASSI Jacques|langue=fr|url=http://brasseriesdemoselle.unblog.fr/2009/02/17/la-brasserie-amos-metz-18681992/|titre=La Brasserie Amos – Metz|site=brasseriesdemoselle.unblog.fr|consulté le=10 janvier 2025}}</ref>. Le [[Palais de Cristal]] perd sa piscine, recouverte d'une dalle de béton <ref name=":12">{{Ouvrage|langue=fr|auteur=PIGNON-FELLER Christiane|titre=[https://journals.openedition.org/lha/428 La piscine du palais de cristal à Metz : une « apocalypse joyeuse »]|ville=2007|edition=Editions Serpenoise|publication=Livraisons d'Histoire de l'Architecture}}</ref>. | |||
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La France est sous la Troisième République depuis [[1870]]. Le 18 février, le républicain-démocrate Paul Deschanel est élu président de la République en remplacement du républicain [[Raymond Poincaré]] qui avait été réélu en janvier. Il conserve un rôle symbolique majeur, mais le pays cherche encore à se reconstruire. Sous la pression de son entourage et avec la santé déclinante, Deschanel ne fait que quelques semaines et démissionne suite à un accident dans un train. Le républicain-socialiste et président du Conseil (premier ministre) Alexandre Millerand devient président le 23 septembre. Peu de temps avant, le chef du gouvernement [[Georges Clemenceau]] démissionne et quitte la politique le 18 janvier, laissant la place à Millerand. Après son élection, le gouvernement reste au « bloc national » (une coalition républicaine de centre droit) avec Georges Leygues. Sous Poincaré, le gouvernement était d'« union sacrée » (rassemblement de tous les partis). | |||
Le gouvernement de Georges Leygues en 1920 marque un début de normalisation après la guerre, mais il reste sous l'ombre de la guerre et de la reconstruction. La France connaît une certaine instabilité politique. De nombreux gouvernements se succèdent rapidement, et il existe des tensions sociales et économiques dues aux lourdes conséquences de la guerre. En 1920, le Parti communiste français se forme à la suite du Congrès de Tours, une scission du Parti socialiste (SFIO). Le PCF devient ainsi une force politique importante en France, notamment en raison de son soutien à la révolution bolchevique en Russie. En juillet, on vote une loi interdisant la contraception et l’avortement. La décennie des « années folles » (1920-[[1929]]) commence, marquée par une explosion de créativité artistique, des progrès technologiques, et une libéralisation des mœurs. | |||
En Europe, le [[Traité de Versailles]] a été signé en [[1919]], et ses effets se font sentir. L'Allemagne est contrainte à de lourdes réparations, et le pays perd plusieurs territoires (dont l'Alsace-Lorraine, redonnée à la France). La France profite de la victoire pour renforcer ses positions géopolitiques. En 1920, la Société des Nations est formée dans le but d'éviter de futurs conflits mondiaux, mais sans l’adhésion des États-Unis, ce qui rend son efficacité limitée. En Lorraine, la région redevient peu à peu française malgré quelques réticences des populations devenues depuis longtemps germanophones. Les tensions linguistiques et culturelles persistent. | |||
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Cette page concerne l'année 1920 du calendrier grégorien.
Événements à Metz
Après des décennies de domination allemande et d'annexion (depuis 1870), la ville de Metz et l'Alsace-Moselle sont redevenus des territoires français en 1918. Le processus de « refrancisation » est en cours, mais il rencontre des résistances. La population germanophone de la région doit s’adapter aux nouvelles autorités françaises. La question de l’identité locale et de l’intégration à la République française est délicate. Metz comme Strasbourg, les deux grandes villes de l'ancien district Alsace-Lorraine, sont au centre de ces changements. La France y instaure des réformes administratives et éducatives pour rétablir son autorité et ses normes.
Deuxième fils du fondateur Gustave Amos, conseiller municipal et 1er adjoint du maire avant et après la Seconde Guerre mondiale, Jean Amos reprend la direction de la brasserie Amos en 1920 ou 1924 [1]. Le Palais de Cristal perd sa piscine, recouverte d'une dalle de béton [2].
Une plaque commémorative en l'honneur de Ambroise Thomas est placée sur sa maison de naissance rue Ambroise Thomas. Le cinéma L'Eldorado à Metz est renommé le Parisiana. Le Grand Cinéma du Nord est vendu et racheté aux enchères.
Contexte historique
La France est sous la Troisième République depuis 1870. Le 18 février, le républicain-démocrate Paul Deschanel est élu président de la République en remplacement du républicain Raymond Poincaré qui avait été réélu en janvier. Il conserve un rôle symbolique majeur, mais le pays cherche encore à se reconstruire. Sous la pression de son entourage et avec la santé déclinante, Deschanel ne fait que quelques semaines et démissionne suite à un accident dans un train. Le républicain-socialiste et président du Conseil (premier ministre) Alexandre Millerand devient président le 23 septembre. Peu de temps avant, le chef du gouvernement Georges Clemenceau démissionne et quitte la politique le 18 janvier, laissant la place à Millerand. Après son élection, le gouvernement reste au « bloc national » (une coalition républicaine de centre droit) avec Georges Leygues. Sous Poincaré, le gouvernement était d'« union sacrée » (rassemblement de tous les partis).
Le gouvernement de Georges Leygues en 1920 marque un début de normalisation après la guerre, mais il reste sous l'ombre de la guerre et de la reconstruction. La France connaît une certaine instabilité politique. De nombreux gouvernements se succèdent rapidement, et il existe des tensions sociales et économiques dues aux lourdes conséquences de la guerre. En 1920, le Parti communiste français se forme à la suite du Congrès de Tours, une scission du Parti socialiste (SFIO). Le PCF devient ainsi une force politique importante en France, notamment en raison de son soutien à la révolution bolchevique en Russie. En juillet, on vote une loi interdisant la contraception et l’avortement. La décennie des « années folles » (1920-1929) commence, marquée par une explosion de créativité artistique, des progrès technologiques, et une libéralisation des mœurs.
En Europe, le Traité de Versailles a été signé en 1919, et ses effets se font sentir. L'Allemagne est contrainte à de lourdes réparations, et le pays perd plusieurs territoires (dont l'Alsace-Lorraine, redonnée à la France). La France profite de la victoire pour renforcer ses positions géopolitiques. En 1920, la Société des Nations est formée dans le but d'éviter de futurs conflits mondiaux, mais sans l’adhésion des États-Unis, ce qui rend son efficacité limitée. En Lorraine, la région redevient peu à peu française malgré quelques réticences des populations devenues depuis longtemps germanophones. Les tensions linguistiques et culturelles persistent.
Pages qui parlent de cette date
- Place Jean-Paul II (← liens)
- 1918 (← liens)
- En Fournirue (← liens)
- Boulevard Poincaré (← liens)
- Jardin Boufflers (← liens)
- Rue Ambroise Thomas (← liens)
- Rue des Jardins (← liens)
- Salles de cinéma à Metz (← liens)
- Rue de Ladoucette (← liens)
- Palais de Cristal (← liens)
- Brasserie Amos (← liens)
Références
- ↑ (fr) SASSI Jacques, « La Brasserie Amos – Metz » sur brasseriesdemoselle.unblog.fr (consulté le 10 janvier 2025)
- ↑ (fr) PIGNON-FELLER Christiane, La piscine du palais de cristal à Metz : une « apocalypse joyeuse », 2007 : Editions Serpenoise, Livraisons d'Histoire de l'Architecture (ISBN n/c)