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Place d'Armes
Localisation
Historique
Dénomination actuelle: 1754Édifices notables:Hôtel de Ville, Corps de garde de Metz, cathédrale Saint-Étienne, Parlement, Palais, cloître de Saint-Chrodegang, chapelle de Saint-Pierre-le-Vieux, Notre-Dame des Lorette, chapelle des Lorrains, Saint-Pierre-aux-Images, office de tourisme, grenier du chapitre, église Saint-GorgonAnciens noms:Place devant la Grande Église, Place devant le Grand Moûtier, place de la Loi, Paradeplatz, place devant le Palais, place Napoléon, place de l'Hôtel de Ville
La place d'Armes est une grande place royale située au centre-ville de Metz. Elle a été construite selon les plans de Jacques-François Blondel sur l'ancienne place devant le Grand Moûtier et sur les vestiges de plusieurs édifices religieux. Située au croisement de la rue des Jardins, de la rue du Chanoine Collin, d'en Fournirue et de la rue d'Estrée, elle est entourée par l'ancien corps de garde, l'ancien Parlement, la Cathédrale Saint-Étienne et la mairie.
Histoire
Moyen Âge
- XIIIe siècle : La place, nommée place devant la Grande Église ou place devant le Grand Moûtier (étymologiquement, devant le grand monastère, mot qu'on retrouve dans le (Neu)Münster allemand ou (West)Minster anglosaxon) sert de place centrale de la ville. À la construction de l'église Notre-Dame de la Ronde, cette place est largement réduite [1].
Renaissance
- Au XVIe siècle, la place sert déjà de place d'Armes dans la ville militaire de Metz. La place est bordée par la nouvelle cathédrale Saint-Étienne, le cloître de Saint-Chrodegang (sur la place d'Armes actuelle), et le Palais des Treize (sur la place Jean-Paul II actuelle). À la fin du siècle, en 1986 et 1691, la ville envisage l'idée de construire une grande place.
XVIIIe siècle
- En 1731, le maréchal de Belle-Isle décide d'agrandir la place, jusqu'alors accessible seulement en Fournirue et par la rue derrière Saint Gorgon (aujourd'hui disparue), en ouvrant les rue des Jardins, la rue du Chanoine Collin et le passage du Palais épiscopal afin d'ouvrir une grande voie vers la place de Chambre sans passer par la place Saint-Étienne.
- Juillet 1754 : Le maréchal de Belle-Isle demande à Jacques-François Blondel de réaménager la place nommée désormais place d'Armes [2] sur l'ancienne place devant le Grand Moûtier (la place correspond alors à l'espace entre les statues et le bâtiment du parlement aujourd'hui). La construction se fera jusqu'en 1770. La construction rase le cloître de la cathédrale et le jardin du chapitre (au centre de notre place actuelle), le logement des musiciens, la chapelle Saint-Paul, la chapelle des Foës (dite Notre-Dame des Lorette), la chapelle de Saint-Pierre-le-Vieux (emplacement actuel du bâtiment de l'office de tourisme), la petite collégiale de Saint-Pierre-aux-Images, la chapelle des Lorrains, un ensemble de petites maisons, et le grenier du Chapitre (emplacement actuel de l'Hôtel de ville). Le sol est aussi arasé et abaissé de cinq mètres.
- 1762 : Le maréchal d'Estrées, successeur de Belle-Isle, fait poursuivre les travaux.
- De 1764 à 1771, Blondel fait construire par Gardeur-Lebrun le nouvel Hôtel de ville sur le grenier du chapitre, d'une façade de 30 mètres de long. Le siège de la politique messine était jusqu'en 1765 situé dans le Palais des Treize, qui doit alors devenir le Parlement. Une aile est ensuite rajoutée sur l'église Saint-Gorgon. Les deux frontons sur la façade de la mairie sont construits par Rollier et les grilles forgées par Joseph Cabossel et Pierre Janin [2]. Blondel construit en face, tout autour de la cathédrale, des galeries dans le même style, avec deux pavillons dans chaque angle où s'installent des commerces et restaurants. Et 1764, il construit aussi le portail Blondel sur la cathédrale.
Article détaillé : [[{{{page}}}]]
- 1771 : La place est alors séparée en deux par les deux statues reliées entre elles par des chaînes. La place à l'avant est renommée place devant le Palais jusqu'à l'unification des deux places en 1842.
- 1792 : Après la Révolution, on renomme la place d'Armes en place de la Loi et on y plante un arbre de la Liberté en plein milieu le 20 mai [2].
XIXe siècle
- 1806 : Quelques mois avant la première visite de Napoléon Ier à Metz, la place s'appelle place Napoléon le 18 janvier.
- 1816 : La place est renommée place de l'Hôtel de Ville avant de redevenir place Napoléon en 1833.
- Entre 1875 et 1918, sous l'occupation allemande, elle devient Paradeplatz.
XXe siècle
- En 1918, la place redevient place d'Armes puis, à nouveau, durant la Seconde Guerre mondiale, entre 1940 et 1944, redevient Paradeplatz.
Origine des dénominations
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Bâtiments et monuments
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Faits et anecdotes
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- Durant l'annexion allemande de 1870, la relève de la garde se fait tous les jours à 12h30 sur le place, qui borde le corps de garde de Metz.
- En mai 1903, de grandes festivités sont préparées sur la place à l'occasion de la visite de l'empereur Guillaume II qui vient inaugurer le nouveau portail de la Cathédrale de Metz [3].
Références
- ↑ WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009, ISBN 978-2876927919
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesberrar
- ↑ (fr) BARBIAN Fabrice, FLAYEUX Isabelle, Metz d'antan, Metz : Editions Serpenoise, 2011 (ISBN 978-2357200784)
Bibliographie
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