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La '''brasserie Amos''' est une grande usine de production et entreprise située dans l'ancien quartier du [[Sablon (section)|Sablon]], désormais [[Nouvelle Ville]], [[rue Mangin]]. Son importance et son influence a donné le nom du [[quartier Amos]]. | La '''brasserie Amos''' est une grande usine de production et entreprise située dans l'ancien quartier du [[Sablon (section)|Sablon]], désormais [[Nouvelle Ville]], [[rue Mangin]]. Son importance et son influence a donné le nom du [[quartier Amos]]. | ||
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La brasserie de [[Gustave Amos]] est fondée en [[1868]] à Metz, après avoir appris les techniques de brassage chez son oncle Edouard à Wasselone, où il est né en [[1840]]. Il loue pendant 3 ans une brasserie existante puis la rachète à Jean-Baptiste Reinert. En [[1874]], après l'annexion et l'intérêt des Allemands pour le vin <ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|auteur=REPUBLICAIN LORRAIN|url=https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2017/01/29/metz-qui-dit-biere-dit-amos-asvi|titre=Metz : qui dit bière dit Amos !|site=republicain-lorrain.fr|consulté le=10 janvier 2025}}</ref>, la première brasserie à l'angle de la [[rue Belle Isle]] et [[rue d'Eltz]] devient trop petite et déménage au [[Sablon (section)|Sablon-Ouest]], à l'angle des rues [[Rue du XXe Corps Américain|''Kaiser-Wilhelmstrasse'']] et [[Rue Mangin|''Militärstrasse'']], sur une friche de 23 000 m² où il fait construire la brasserie. L'entrée se trouve au 195 [[Rue du XXe Corps Américain|route d'Augny]] (équivalent à la percée de la [[rue Brunehaut]] de nos jours). Plus tard, il absorbera la brasserie Jung (son beau-frère) à côté pour s'agrandir. L'autre brasserie sera conservée comme malterie jusqu'en [[1907]]. | La brasserie de [[Gustave Amos]] est fondée en [[1868]] à Metz, après avoir appris les techniques de brassage chez son oncle Edouard à Wasselone, où il est né en [[1840]]. Il loue pendant 3 ans une brasserie existante puis la rachète à Jean-Baptiste Reinert. En [[1874]], après l'annexion et l'intérêt des Allemands pour le vin <ref name=":0">{{Lien web|langue=fr|auteur=REPUBLICAIN LORRAIN|url=https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2017/01/29/metz-qui-dit-biere-dit-amos-asvi|titre=Metz : qui dit bière dit Amos !|site=republicain-lorrain.fr|consulté le=10 janvier 2025}}</ref>, la première brasserie à l'angle de la [[rue Belle Isle]] et [[rue d'Eltz]] devient trop petite et déménage au [[Sablon (section)|Sablon-Ouest]], à l'angle des rues [[Rue du XXe Corps Américain|''Kaiser-Wilhelmstrasse'']] et [[Rue Mangin|''Militärstrasse'']], sur une friche de 23 000 m² où il fait construire la brasserie. L'entrée se trouve au 195 [[Rue du XXe Corps Américain|route d'Augny]] (équivalent à la percée de la [[rue Brunehaut]] de nos jours). Plus tard, il absorbera la brasserie Jung (son beau-frère) à côté pour s'agrandir. L'autre brasserie sera conservée comme malterie jusqu'en [[1907]]. | ||
[[Fichier:BraserieAmos.jpg|vignette|Une vue à l'angle avec la [[rue du XXe Corps Américain]] durant l'Entre Deux Guerres.]] | |||
Renversé par un fiacre devant les portes de la brasserie, Gustave Amos meurt en [[1910]], son fils [[Gustave Amos (fils)|Gustave Amos]], [[Conseiller municipal de Metz|conseiller municipal]], lui succède. La brasserie est alors la 3e plus grande de Moselle avec 70 000 hectolitres de production. Deuxième fils du fondateur Gustave Amos, [[Conseiller municipal de Metz|conseiller municipal]] et 1er adjoint du maire avant et après la Seconde Guerre mondiale, [[Jean Amos]] reprend la direction de la brasserie en [[1920]] ou [[1924]] <ref name=":1">{{Lien web|auteur=SASSI Jacques|langue=fr|url=http://brasseriesdemoselle.unblog.fr/2009/02/17/la-brasserie-amos-metz-18681992/|titre=La Brasserie Amos – Metz|site=brasseriesdemoselle.unblog.fr|consulté le=10 janvier 2025}}</ref>. Il modernisera l'entreprise et l'amènera à 180 000 hectolitres, soit la première brasserie de la région durant l'entre deux guerres. Comme pendant la Première Guerre mondiale, la production est réduite pendant la Seconde puis l'entreprise placée sous tutelle d'une brasserie de Dortmund. | Renversé par un fiacre devant les portes de la brasserie, Gustave Amos meurt en [[1910]], son fils [[Gustave Amos (fils)|Gustave Amos]], [[Conseiller municipal de Metz|conseiller municipal]], lui succède. La brasserie est alors la 3e plus grande de Moselle avec 70 000 hectolitres de production. Deuxième fils du fondateur Gustave Amos, [[Conseiller municipal de Metz|conseiller municipal]] et 1er adjoint du maire avant et après la Seconde Guerre mondiale, [[Jean Amos]] reprend la direction de la brasserie en [[1920]] ou [[1924]] <ref name=":1">{{Lien web|auteur=SASSI Jacques|langue=fr|url=http://brasseriesdemoselle.unblog.fr/2009/02/17/la-brasserie-amos-metz-18681992/|titre=La Brasserie Amos – Metz|site=brasseriesdemoselle.unblog.fr|consulté le=10 janvier 2025}}</ref>. Il modernisera l'entreprise et l'amènera à 180 000 hectolitres, soit la première brasserie de la région durant l'entre deux guerres. Comme pendant la Première Guerre mondiale, la production est réduite pendant la Seconde puis l'entreprise placée sous tutelle d'une brasserie de Dortmund. | ||
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=== Reconversion des friches de l'usine === | === Reconversion des friches de l'usine === | ||
En [[1994]], le conseil municipal vote une ZAC de 3,6 hectares sur l'ancienne brasserie. La démolition de l'usine débute en [[1998]] <ref name=":0" group="Note"><small>Voir les [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/6Fi975/ILUMP2270 images 6Fi975] des archives municipales.</small></ref>. Les premiers ensembles d'appartements sont livrés en [[1999]]. Une partie du mur d'enceinte, le long de la [[rue Mangin]] et [[rue Saint Jean]] <ref name=":1" group="Note"><small>Voir les [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/2Fi1810/ILUMP2270 images 2Fi1810] des archives municipales.</small></ref>{{,}}<ref name=":0" group="Note" />, ainsi que des éléments de façade sont conservés (la façade du tonneau en pierre <ref name=":1" group="Note" />{{,}}<ref name=":0" group="Note" /> au n°36 rue Mangin, et la façade aux fenêtres cathédrales <ref group="Note"><small>Voir les [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/4Fi947/ILUMP2270 images 4Fi947] des archives municipales.</small></ref> au n°30 rue Mangin, ainsi que les deux bâtiments jumeaux au n°32 <ref name=":0" group="Note" />). Le [[manoir Amos]], qui se trouve à l'angle avec la [[rue de la Marne]] est lui aussi maintenu. | [[Fichier:Archives Municipales de Metz-6Fi975.jpg|gauche|vignette|Des parties du bâtiment ont été conservées lors de la démolition.]] | ||
En [[1994]], le conseil municipal vote une ZAC de 3,6 hectares sur l'ancienne brasserie. Plusieurs incendies touchent les anciens locaux. La démolition de l'usine débute en [[1998]] <ref name=":0" group="Note"><small>Voir les [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/6Fi975/ILUMP2270 images 6Fi975] des archives municipales.</small></ref>. Les premiers ensembles d'appartements sont livrés en [[1999]]. Une partie du mur d'enceinte, le long de la [[rue Mangin]] et [[rue Saint Jean]] <ref name=":1" group="Note"><small>Voir les [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/2Fi1810/ILUMP2270 images 2Fi1810] des archives municipales.</small></ref>{{,}}<ref name=":0" group="Note" />, ainsi que des éléments de façade sont conservés (la façade du tonneau en pierre <ref name=":1" group="Note" />{{,}}<ref name=":0" group="Note" /> au n°36 rue Mangin, et la façade aux fenêtres cathédrales <ref group="Note"><small>Voir les [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/4Fi947/ILUMP2270 images 4Fi947] des archives municipales.</small></ref> au n°30 rue Mangin, ainsi que les deux bâtiments jumeaux au n°32 <ref name=":0" group="Note" />). Le [[manoir Amos]], qui se trouve à l'angle avec la [[rue de la Marne]] est lui aussi maintenu. | |||
La [[rue de la Marne]] longe un vaste atelier d'embouteillage et une cour (installé dans les locaux techniques et écuries, dans les années 50 <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=SASSI Jacques|titre=La Brasserie Amos – Metz – 1868/1992|url=http://brasseriesdemoselle.unblog.fr/2009/02/17/la-brasserie-amos-metz-18681992/|site=brasseriesdemoselle.unblog.fr|consulté le=24 février 2024}}</ref>) qui sera détruit en 1999 et laissé en friche jusqu'en [[2000]] pour construire l'actuel [[Square du Chanoine Martin]], dénommé par les Messins « square Amos » <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=GREGOIRE Philippe|url=https://courriermessin.fr/le-chanoine-martin-v-s-la-famille-amos/|titre=Le chanoine Martin v/s la famille Amos|site=Courrier Messin|consulté le=11 janvier 2025}}</ref>. Au bout de la [[rue Mangin]], une passerelle en tôle qui permettait de relier la brasserie aux bâtiments près du manoir a été détruite vers [[1998]] <ref group="Note"><small>Voir les [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/4Fi953/ILUMP2270 images 4Fi953] des archives municipales.</small></ref>. L'ancien [[pont Saint Clément]], au bout de la rue, est renommé [[pont Amos]] en [[2009]]. | La [[rue de la Marne]] longe un vaste atelier d'embouteillage et une cour (installé dans les locaux techniques et écuries, dans les années 50 <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=SASSI Jacques|titre=La Brasserie Amos – Metz – 1868/1992|url=http://brasseriesdemoselle.unblog.fr/2009/02/17/la-brasserie-amos-metz-18681992/|site=brasseriesdemoselle.unblog.fr|consulté le=24 février 2024}}</ref>{{,}}<ref group="Note"><small>Voir le [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/9Fi2740/ILUMP10471 cadastre 9Fi2740] des archives municipales.</small></ref>) qui sera détruit en 1999 et laissé en friche jusqu'en [[2000]] pour construire l'actuel [[Square du Chanoine Martin]], dénommé par les Messins « square Amos » <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=GREGOIRE Philippe|url=https://courriermessin.fr/le-chanoine-martin-v-s-la-famille-amos/|titre=Le chanoine Martin v/s la famille Amos|site=Courrier Messin|consulté le=11 janvier 2025}}</ref>. Au bout de la [[rue Mangin]], une passerelle en tôle qui permettait de relier la brasserie aux bâtiments près du manoir a été détruite vers [[1998]] <ref group="Note"><small>Voir les [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/4Fi953/ILUMP2270 images 4Fi953] des archives municipales.</small></ref>. L'ancien [[pont Saint Clément]], au bout de la rue, est renommé [[pont Amos]] en [[2009]]. | ||
== Les bières brassées par Amos à Metz == | == Les bières brassées par Amos à Metz == |
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La brasserie Amos est une grande usine de production et entreprise située dans l'ancien quartier du Sablon, désormais Nouvelle Ville, rue Mangin. Son importance et son influence a donné le nom du quartier Amos.
Histoire
Création et déménagement au Sablon
La brasserie de Gustave Amos est fondée en 1868 à Metz, après avoir appris les techniques de brassage chez son oncle Edouard à Wasselone, où il est né en 1840. Il loue pendant 3 ans une brasserie existante puis la rachète à Jean-Baptiste Reinert. En 1874, après l'annexion et l'intérêt des Allemands pour le vin [1], la première brasserie à l'angle de la rue Belle Isle et rue d'Eltz devient trop petite et déménage au Sablon-Ouest, à l'angle des rues Kaiser-Wilhelmstrasse et Militärstrasse, sur une friche de 23 000 m² où il fait construire la brasserie. L'entrée se trouve au 195 route d'Augny (équivalent à la percée de la rue Brunehaut de nos jours). Plus tard, il absorbera la brasserie Jung (son beau-frère) à côté pour s'agrandir. L'autre brasserie sera conservée comme malterie jusqu'en 1907.
Renversé par un fiacre devant les portes de la brasserie, Gustave Amos meurt en 1910, son fils Gustave Amos, conseiller municipal, lui succède. La brasserie est alors la 3e plus grande de Moselle avec 70 000 hectolitres de production. Deuxième fils du fondateur Gustave Amos, conseiller municipal et 1er adjoint du maire avant et après la Seconde Guerre mondiale, Jean Amos reprend la direction de la brasserie en 1920 ou 1924 [2]. Il modernisera l'entreprise et l'amènera à 180 000 hectolitres, soit la première brasserie de la région durant l'entre deux guerres. Comme pendant la Première Guerre mondiale, la production est réduite pendant la Seconde puis l'entreprise placée sous tutelle d'une brasserie de Dortmund.
Amos après la Libération
A la Libération, Jean Amos tente de relancer la production et reconstruire le bâtiment. En 1949, c'est le petit-fils de Gustave, Robert Frantz qui reprend la brasserie avec son frère Alfred. A sa mort en 1959, c'est Paul Amos, autre petit-fils qui la reprend, puis il la cède à Gérard Frantz en 1962, l'arrière-petit-fils de Gustave. On compte alors 200 ouvriers et 20 millions de litres de bière Amos consommés en France. La production atteint 230 000 hectolitres annuels en 1989.
La brasserie, vendue à Karlsberg en 1988 doit reprendre le personnel dans ses clauses [2]. Malgré cela, la production s'arrête le 31 octobre 1993 et la bière continue chez Karlsbräu (marque de Karlsberg) à Saverne [1], dans la brasserie Licorne.
Reconversion des friches de l'usine
En 1994, le conseil municipal vote une ZAC de 3,6 hectares sur l'ancienne brasserie. Plusieurs incendies touchent les anciens locaux. La démolition de l'usine débute en 1998 [Note 1]. Les premiers ensembles d'appartements sont livrés en 1999. Une partie du mur d'enceinte, le long de la rue Mangin et rue Saint Jean [Note 2],[Note 1], ainsi que des éléments de façade sont conservés (la façade du tonneau en pierre [Note 2],[Note 1] au n°36 rue Mangin, et la façade aux fenêtres cathédrales [Note 3] au n°30 rue Mangin, ainsi que les deux bâtiments jumeaux au n°32 [Note 1]). Le manoir Amos, qui se trouve à l'angle avec la rue de la Marne est lui aussi maintenu.
La rue de la Marne longe un vaste atelier d'embouteillage et une cour (installé dans les locaux techniques et écuries, dans les années 50 [3],[Note 4]) qui sera détruit en 1999 et laissé en friche jusqu'en 2000 pour construire l'actuel Square du Chanoine Martin, dénommé par les Messins « square Amos » [4]. Au bout de la rue Mangin, une passerelle en tôle qui permettait de relier la brasserie aux bâtiments près du manoir a été détruite vers 1998 [Note 5]. L'ancien pont Saint Clément, au bout de la rue, est renommé pont Amos en 2009.
Les bières brassées par Amos à Metz
- Ackel Bier ;
- Amertime ;
- Amos ;
- Amos spéciale Urtyp ;
- Bière Corso' ;
- Duc luxe ;
- Fock Beer ;
- Hansberg ;
- Kolblan
- Look up forum ;
- Metzbräu ;
- Mosbräu ;
- Mosel Bier ;
- Prima Bock ;
- Special Bock.
En 2009, on estime que la moitié des cafés messins servent de la bière Amos en pression [5].
Architecture
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 (fr) REPUBLICAIN LORRAIN, « Metz : qui dit bière dit Amos ! » sur republicain-lorrain.fr (consulté le 10 janvier 2025)
- ↑ 2,0 et 2,1 (fr) SASSI Jacques, « La Brasserie Amos – Metz » sur brasseriesdemoselle.unblog.fr (consulté le 10 janvier 2025)
- ↑ (fr) SASSI Jacques, « La Brasserie Amos – Metz – 1868/1992 » sur brasseriesdemoselle.unblog.fr (consulté le 24 février 2024)
- ↑ (fr) GREGOIRE Philippe, « Le chanoine Martin v/s la famille Amos » sur Courrier Messin (consulté le 11 janvier 2025)
- ↑ (fr) WAGNER Sébastien, Dictionnaire historique des rues de Metz, Metz : Editions Serpenoise, 2009 (ISBN 978-2876927919)
Notes
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Voir les images 6Fi975 des archives municipales.
- ↑ 2,0 et 2,1 Voir les images 2Fi1810 des archives municipales.
- ↑ Voir les images 4Fi947 des archives municipales.
- ↑ Voir le cadastre 9Fi2740 des archives municipales.
- ↑ Voir les images 4Fi953 des archives municipales.
Bibliographie
- (fr) CARDOT Daniel, TAVENEAUX Benoît, Amos, la bière de Metz - Une brasserie familiale à l'ère industrielle, Saint-Nicolas-de-Port : Musée français de la brasserie, 2018 (ISBN 9791096745210)