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A la Libération, Jean Amos tente de relancer la production et reconstruire le bâtiment. En [[1949]], c'est le petit-fils de Gustave, [[Robert Frantz]] qui reprend la brasserie. A sa mort en [[1954]], c'est Paul Amos, autre petit-fils qui la reprend, puis il la cède à Gérard Frantz en [[1962]], l'arrière-petit-fils. On compte alors 200 ouvriers et 20 millions de litres de bière Amos consommés en France. La production atteint 230 000 hectolitres annuels en [[1989]]. | A la Libération, Jean Amos tente de relancer la production et reconstruire le bâtiment. En [[1949]], c'est le petit-fils de Gustave, [[Robert Frantz]] qui reprend la brasserie. A sa mort en [[1954]], c'est Paul Amos, autre petit-fils qui la reprend, puis il la cède à Gérard Frantz en [[1962]], l'arrière-petit-fils. On compte alors 200 ouvriers et 20 millions de litres de bière Amos consommés en France. La production atteint 230 000 hectolitres annuels en [[1989]]. | ||
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La [[rue de la Marne]] longe le vaste atelier d'embouteillage (installé dans les locaux techniques et écuries, dans les années 50 <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=SASSI Jacques|titre=La Brasserie Amos – Metz – 1868/1992|url=http://brasseriesdemoselle.unblog.fr/2009/02/17/la-brasserie-amos-metz-18681992/|site=brasseriesdemoselle.unblog.fr|consulté le=24 février 2024}}</ref>), qui se trouvait sur l'actuel [[Square du Chanoine Martin]] (ouvert en [[2000]]). Au niveau du manoir, une passerelle qui permettait de relier la brasserie a été détruite. | La [[rue de la Marne]] longe le vaste atelier d'embouteillage (installé dans les locaux techniques et écuries, dans les années 50 <ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=SASSI Jacques|titre=La Brasserie Amos – Metz – 1868/1992|url=http://brasseriesdemoselle.unblog.fr/2009/02/17/la-brasserie-amos-metz-18681992/|site=brasseriesdemoselle.unblog.fr|consulté le=24 février 2024}}</ref>), qui se trouvait sur l'actuel [[Square du Chanoine Martin]] (ouvert en [[2000]]). Au niveau du manoir, une passerelle qui permettait de relier la brasserie a été détruite vers [[1998]] <ref group="Note"><small>Voir les [https://archives.metz.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/4Fi953/ILUMP2270 images 4Fi953] des archives municipales.</small></ref>. | ||
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La brasserie Amos est une grande usine de production et entreprise située dans l'ancien quartier du Sablon, désormais Nouvelle Ville, rue Mangin. Son importance et son influence a donné le nom du quartier Amos.
Histoire
La brasserie de Gustave Amos est fondée en 1868 à Metz, après avoir appris les techniques de brassage chez son oncle Edouard à Wasselone, où il est né en 1840. En 1874, après l'annexion et l'intérêt des Allemands pour le vin [1], la première brasserie à l'angle de la rue Belle Isle et rue d'Eltz devient trop petite et déménage au Sablon-Ouest, à l'angle des rues Kaiser-Wilhelmstrasse et Militärstrasse, sur une friche où il fait construire la brasserie. Plus tard, il absorbera la brasserie Jung (son beau-frère) à côté pour s'agrandir.
Renversé par un fiacre devant les portes de la brasserie, Gustave Amos meurt en 1910, son fils Gustave Amos, conseiller municipal, lui succède. La brasserie est alors la 3e plus grande de Moselle avec 70 000 hectolitres de production. Deuxième fils du fondateur Gustave Amos, conseiller municipal et 1er adjoint du maire avant et après la Seconde Guerre mondiale, Jean Amos reprend la direction de la brasserie en 1924 [2]. Il modernisera l'entreprise et l'amènera à 180 000 hectolitres, soit la première brasserie de la région durant l'entre deux guerres. Comme pendant la Première Guerre mondiale, la production est réduite pendant la Seconde puis l'entreprise placée sous tutelle d'une brasserie de Dortmund.
A la Libération, Jean Amos tente de relancer la production et reconstruire le bâtiment. En 1949, c'est le petit-fils de Gustave, Robert Frantz qui reprend la brasserie. A sa mort en 1954, c'est Paul Amos, autre petit-fils qui la reprend, puis il la cède à Gérard Frantz en 1962, l'arrière-petit-fils. On compte alors 200 ouvriers et 20 millions de litres de bière Amos consommés en France. La production atteint 230 000 hectolitres annuels en 1989.
La brasserie, vendue à Karlsberg en 1981 doit reprendre le personnel dans ses clauses [2]. Malgré cela, la production s'arrête le 31 octobre 1993 et la bière continue chez Karlbrau à Saverne [1]. En 1994, le conseil municipal vote une ZAC de 3,6 hectares sur l'ancienne brasserie. La démolition de l'usine débute en 1998 [Note 1]. Les premiers ensembles d'appartements sont livrés en 1999. Une partie du mur d'enceinte, le long de la rue Mangin et rue Drogon [Note 2],[Note 1], ainsi que des éléments de façade sont conservés (la façade du tonneau en pierre [Note 2],[Note 1] au n°36 rue Mangin, et la façade aux fenêtres cathédrales [Note 3] au n°30 rue Mangin, ainsi que les deux bâtiments jumeaux au n°32 [Note 1]). Le manoir Amos, qui se trouve à l'angle avec la rue de la Marne est lui aussi maintenu.
La rue de la Marne longe le vaste atelier d'embouteillage (installé dans les locaux techniques et écuries, dans les années 50 [3]), qui se trouvait sur l'actuel Square du Chanoine Martin (ouvert en 2000). Au niveau du manoir, une passerelle qui permettait de relier la brasserie a été détruite vers 1998 [Note 4].
Architecture
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 (fr) REPUBLICAIN LORRAIN, « Metz : qui dit bière dit Amos ! » sur republicain-lorrain.fr (consulté le 10 janvier 2025)
- ↑ 2,0 et 2,1 (fr) SASSI Jacques, « La Brasserie Amos – Metz » sur brasseriesdemoselle.unblog.fr (consulté le 10 janvier 2025)
- ↑ (fr) SASSI Jacques, « La Brasserie Amos – Metz – 1868/1992 » sur brasseriesdemoselle.unblog.fr (consulté le 24 février 2024)
Notes
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Voir les images 6Fi975 des archives municipales.
- ↑ 2,0 et 2,1 Voir les images 2Fi1810 des archives municipales.
- ↑ Voir les images 4Fi947 des archives municipales.
- ↑ Voir les images 4Fi953 des archives municipales.