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[[Esplanade|L'Esplanade]] est un grand parc aménagé au [[centre-ville]] de [[Metz]], construit sur les remparts de la [[Citadelle de Metz]] à la fin des années 1700, et ouvert dans sa forme actuelle en [[1816]]. Le jardin fait 9 200 m², et a été réaménagé en [[2010]] à l'occasion de la fermeture d'une partie de l'[[Avenue Ney]] et la destruction du [[parking République|parking aérien]] sur la [[place de la République]]. | [[Esplanade|L'Esplanade]] est un grand parc aménagé au [[centre-ville]] de [[Metz]], construit sur les remparts de la [[Citadelle de Metz]] à la fin des années 1700, et ouvert dans sa forme actuelle en [[1816]]. Le jardin fait 9 200 m², et a été réaménagé en [[2010]] à l'occasion de la fermeture d'une partie de l'[[Avenue Ney]] et la destruction du [[parking République|parking aérien]] sur la [[place de la République]]. | ||
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En 1861, l'Exposition universelle se déroula sur les jardins de l'Esplanade <ref name=hdm>{{Ouvrage |langue = fr |auteur = LE MOIGNE François Yves (dir.) |titre = Histoire de Metz|ville = Toulouse|edition = Privat|publication = 1986|ISBN = 2-7089-4727-3}}</ref>. L'année suivante, en 1862, un kiosque à musique est installé dans les jardins, réalisé par le ferronnier Pantz d'après les plans de l'architecte [[Vandernoot]] <ref name=berrar>{{Ouvrage/BERDébut}}</ref>. | En 1861, l'Exposition universelle se déroula sur les jardins de l'Esplanade <ref name=hdm>{{Ouvrage |langue = fr |auteur = LE MOIGNE François Yves (dir.) |titre = Histoire de Metz|ville = Toulouse|edition = Privat|publication = 1986|ISBN = 2-7089-4727-3}}</ref>. L'année suivante, en 1862, un kiosque à musique est installé dans les jardins, réalisé par le ferronnier Pantz d'après les plans de l'architecte [[Vandernoot]] <ref name=berrar>{{Ouvrage/BERDébut}}</ref>. | ||
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== Origine des dénominations == | |||
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* Dans le jardin près du tribunal, il y avait un bouledogue en bronze et un lévrier en bronze sculptés par [[Fratin]], offert à la ville en 1836, qui a d'abord été installé devant le Café du Heaume (emplacement actuel des [[Galeries Lafayette]]) puis au pied du grand escalier de l'[[Hôtel de Ville]] <ref name="berrar"></ref>. Le bouledogue a été envoyé au [[jardin botanique]] avant d'être volé. | * Dans le jardin près du tribunal, il y avait un bouledogue en bronze et un lévrier en bronze sculptés par [[Fratin]], offert à la ville en 1836, qui a d'abord été installé devant le Café du Heaume (emplacement actuel des [[Galeries Lafayette]]) puis au pied du grand escalier de l'[[Hôtel de Ville]] <ref name="berrar"></ref>. Le bouledogue a été envoyé au [[jardin botanique]] avant d'être volé. | ||
* Fratin sculpta également un cheval arabe, cadeau de l'État à Metz en 1852. Placée d'abord à l'emplacement de la sculpture de Ney, à l'extremité d l'Esplanade sur l'[[avenue Ney]] puis en 1859 à l'extrême opposé. En septembre 1892, la statue a été reléguée dans les [[Jardins Boufflers]], le parterre situé derrière le [[Palais de Justice]]. En 1897, la statue revient finalement devant le tribunal, où elle se trouve toujours. La légende veut que Fratin, à qui l'on fit remarquer que la position des jambes de son cheval n'était pas logique, se serait suicidait dans les fossés de la citadelle, ce qui est faux. | * Fratin sculpta également un cheval arabe, cadeau de l'État à Metz en 1852. Placée d'abord à l'emplacement de la sculpture de Ney, à l'extremité d l'Esplanade sur l'[[avenue Ney]] puis en 1859 à l'extrême opposé. En septembre 1892, la statue a été reléguée dans les [[Jardins Boufflers]], le parterre situé derrière le [[Palais de Justice]]. En 1897, la statue revient finalement devant le tribunal, où elle se trouve toujours. La légende veut que Fratin, à qui l'on fit remarquer que la position des jambes de son cheval n'était pas logique, se serait suicidait dans les fossés de la citadelle, ce qui est faux. | ||
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* La statue de Guillaume 1er, un monument de 11 mètres de haut a été posé à l'extremité de l'esplanade, faisant face au mont Saint-Quentin, le 11 septembre 1892. Les deux bas-reliefs sur les faces du socle où était posé la statue équestre du prince, représentaient des hommages militaires. À la liberation de Metz en 1918, la statue du Poilu remplaça l'effigie. | * La statue de Guillaume 1er, un monument de 11 mètres de haut a été posé à l'extremité de l'esplanade, faisant face au mont Saint-Quentin, le 11 septembre 1892. Les deux bas-reliefs sur les faces du socle où était posé la statue équestre du prince, représentaient des hommages militaires. À la liberation de Metz en 1918, la statue du Poilu remplaça l'effigie. | ||
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Version du 29 novembre 2022 à 20:12
L'Esplanade est un grand parc aménagé au centre-ville de Metz, construit sur les remparts de la Citadelle de Metz à la fin des années 1700, et ouvert dans sa forme actuelle en 1816. Le jardin fait 9 200 m², et a été réaménagé en 2010 à l'occasion de la fermeture d'une partie de l'Avenue Ney et la destruction du parking aérien sur la place de la République.
Histoire
Avant l'Esplanade
Le projet de l'Esplanade de Metz a été imaginé sur les fossés comblés de l'ancienne Citadelle de Metz. Les premières allées, qui forment aujourd'hui le centre du parc, ont été tracées vers 1790. Lorsque les fortifications de la citadelle sont détruits, on construit en 1816 l'Esplanade, avec deux premiers jardins fleuris et une fontaine.
L'allée, qui longe le Palais de Justice a pris le nom de Cour Napoléon en 1812 (sous le Premier Empire de Napoléon Bonaparte), puis de Cour Bourbon en 1816 (durant la Restauration où les Bourbons reviennent au pouvoir) et enfin Cours Royal entre 1818 et 1840 [1].
XIXe siècle
En 1861, l'Exposition universelle se déroula sur les jardins de l'Esplanade [2]. L'année suivante, en 1862, un kiosque à musique est installé dans les jardins, réalisé par le ferronnier Pantz d'après les plans de l'architecte Vandernoot [1].
XXe siècle
En décembre 1918, Philippe Pétain, héros de la Grande Guerre, est fait maréchal de France par Raymond Poincaré et Georges Clémenceau dans les jardins de l'Esplanade [2]. Le jardin est légèrement modifié en 1967 lors que le parking République, jusqu'alors seulement ouvert au niveau du sol, est construit en souterrain. Un autre parking souterrain, le parking de l'Arsenal est ajouté sous l'Esplanade en 2008.
Après le réaménagement complet de la place, en 2010, une nouvelle guinguette a ouvert à l'emplacement de l'ancienne guinguette « Pavillon Bellevue », surplombant l'entrée du parking République par les grottes du boulevard Poincaré, à l’extrémité de l'Esplanade. A cet emplacement se tenait en 1901 le Kaiser-Pavillon, remis à neuf par un certain M.O.de Roche [1].
Origine des dénominations
Bâtiments et monuments
Sculptures
- Dans le jardin près du tribunal, il y avait un bouledogue en bronze et un lévrier en bronze sculptés par Fratin, offert à la ville en 1836, qui a d'abord été installé devant le Café du Heaume (emplacement actuel des Galeries Lafayette) puis au pied du grand escalier de l'Hôtel de Ville [1]. Le bouledogue a été envoyé au jardin botanique avant d'être volé.
- Fratin sculpta également un cheval arabe, cadeau de l'État à Metz en 1852. Placée d'abord à l'emplacement de la sculpture de Ney, à l'extremité d l'Esplanade sur l'avenue Ney puis en 1859 à l'extrême opposé. En septembre 1892, la statue a été reléguée dans les Jardins Boufflers, le parterre situé derrière le Palais de Justice. En 1897, la statue revient finalement devant le tribunal, où elle se trouve toujours. La légende veut que Fratin, à qui l'on fit remarquer que la position des jambes de son cheval n'était pas logique, se serait suicidait dans les fossés de la citadelle, ce qui est faux.
- La Source, une nymphe nue, est toujours visible, également devant le tribunal, sur les parterres fleuris, à quelques mètres du cheval. La statue, réalisée avec le don d'Adam Johnston (qui habitait rue Serpenoise [1] et qui légua 10 000 francs à Metz avant sa mort) a été posée à cet endroit en 1869. Elle obtient une médaille au Salon à Paris en 1872.
- La statue de Guillaume 1er, un monument de 11 mètres de haut a été posé à l'extremité de l'esplanade, faisant face au mont Saint-Quentin, le 11 septembre 1892. Les deux bas-reliefs sur les faces du socle où était posé la statue équestre du prince, représentaient des hommages militaires. À la liberation de Metz en 1918, la statue du Poilu remplaça l'effigie.
Faits et anecdotes
Références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 (fr) BERRAR Jean-Claude, Metz au début du XXe siècle, Metz : Editions Serpenoise, 2006 (ISBN 978-2876927513)
- ↑ 2,0 et 2,1 (fr) LE MOIGNE François Yves (dir.), Histoire de Metz, Toulouse : Privat, 1986 (ISBN 2-7089-4727-3)